Geza Szobel

Geza Szobel est un peintre, graveur et médailleur hongrois naturalisé français né le à Komárno (alors en Hongrie à l'époque, passé en Tchécoslovaquie en 1920, aujourd'hui en Slovaquie) et mort à Boulogne-Billancourt le .

Il a fait toute sa carrière à Paris entre 1935 et 1963, s'étant fait naturaliser français en 1936.

Biographie

À Paris, Geza Szobel est proche de Marc Chagall, Emmanuel Mané-Katz, Louis Aragon, Le Corbusier[1], et travaille avec Robert Delaunay[2]. Son style, semi-figuratif, revient vers la figuration pure avec la Seconde Guerre mondiale  il s'engage alors en France avant de passer en Angleterre  qui lui inspire alors une peinture constituée de personnages torturés et de scènes d'épouvante[3].

Françoise de Perthuis restitue que c'est après la guerre que Geza Szobel « revient aux grands rythmes géométriques et expose à Paris et dans plusieurs capitales étrangères. Sa dernière période est très dépouillée, évoluant vers une abstraction un peu nuageuse en camaïeu blanc, gris et noir »[3]

Œuvres

Livres illustrés

  • Geza Szobel, La sueur froide, suite de dix-neuf eaux-fortes originales, Éditions Sans, 1940.
  • Geza Szobel, Civilisation, Penguin Books, 1942[4].

Médailles

Expositions

Expositions personnelles

  • Czechoslovak Institute, Londres, Geza Szobel, dessins témoignages de la guerre, .
  • Victor Waddington Galleries, Dublin, 1945.
  • Galerie de France, Paris, février , .
  • Galerie Blumenthal, Paris, 1963.
  • Claude Robert, commissaire-priseur, vente de l'atelier Geza Szobel, Hôtel Drouot, Paris, et [3].
  • Kálmán Makláry Fine Arts, Budapest, 2012[6].

Expositions collectives

  • Salon des Surindépendants, Paris, de 1934 à 1939[7].
  • Salon de Mai, Paris, plusieurs participations entre 1945 et 1962[2].
  • Exposition organisée à l'occasion des États généraux du désarmement, Cercle Volney, Paris, mai 1963.

Réception critique

« On commence à comprendre la singularité profonde de cet artiste qui s'est fixé à Paris à 30 ans et a adopté la nationalité française. Dans ses peintures et plus encore dans ses aquarelles transparentes, il oscille perpétuellement entre figuration et abstraction. Il plonge les formes dans un halo poétique sous lequel transparaît toujours l'ordonnance de la composition. » - Gérald Schurr[8]

Collections publiques

France
Luxembourg,
Suisse

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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