Ger (Manche)

Ger est une commune française située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 805 habitants[Note 1].

Pour les articles homonymes, voir Ger.

Ger

L'église Saint-Matthieu.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Intercommunalité Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie
Maire
Mandat
Michel Prieur
2020-2026
Code postal 50850
Code commune 50200
Démographie
Gentilé Gérois
Population
municipale
805 hab. (2018 )
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 40′ 54″ nord, 0° 47′ 19″ ouest
Altitude Min. 162 m
Max. 341 m
Superficie 39,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Mortainais
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Ger
Géolocalisation sur la carte : Manche
Ger
Géolocalisation sur la carte : France
Ger
Géolocalisation sur la carte : France
Ger
Liens
Site web www.commune-ger50.fr

    Géographie

    Couvrant 3 978 hectares, Ger était, avant la création des communes nouvelles issues de la réforme des collectivités territoriales, la troisième commune la plus étendue du département après les communes d'Isigny-le-Buat et Pontorson dont les territoires étaient issus des fusions de communes des années 1970. Ger est la commune la plus orientale du département de la Manche. Limitrophe du département de l'Orne, elle se situe entre Mortainais, Domfrontais et Bocage flérien. Son bourg est à 13 km à l'est de Mortain, à 17 km au nord-ouest de Domfront et à 21 km à l'ouest de Flers[1].

    Le territoire est traversé par la route départementale no 157 reliant Mortain à l'ouest à Beauchêne à l'est et Flers au nord-est. Elle croise dans le bourg la D 36 qui conduit à Yvrandes au nord-est et à Barenton au sud, et la D 82 qui permet de rejoindre Lonlay-l'Abbaye au sud-est et Sourdeval au nord-ouest. Partant également du bourg, la D 83 mène au Fresne-Poret au nord-ouest. L'ouest du territoire est traversé par la D 60 qui relie Le Fresne-Poret à Barenton.

    Ger est une des rares communes du département majoritairement dans le bassin de la Loire, par son sous-affluent l'Égrenne qui délimite le territoire au nord-est, grossie à cet endroit de nombreux courts affluents. Son propre affluent, la Sonce, collecte les eaux de la majeure partie du territoire, notamment par l'intermédiaire du ruisseau de la Rouérie. Une petite partie à l'ouest du territoire communal est parcourue par la Cance (ruisseau des Vieux Gués) et son premier affluent, le ruisseau de Boutron, et se trouve donc dans le bassin de la Sélune.

    Le point culminant (341/342 m) se situe au nord, au lieu-dit les Herbreux. Le point le plus bas (162 m) correspond à la sortie de l'Égrenne du territoire, à l'est. La commune est bocagère, pour partie forestière (forêt de la Lande Pourrie).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 10 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 162 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Cornier-des-Landes », sur la commune de Tinchebray-Bocage, mise en service en 1951[10] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10 °C et la hauteur de précipitations de 1 113,2 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 61 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[14] à 11,9 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Ger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), forêts (12,2 %), zones urbanisées (1,3 %), terres arables (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes in Gerno en 1082 et mota Gerni en 1170[24].

    L'origine de ce toponyme est incertaine. Rejointe par René Lepelley et Ernest Nègre, Marie-Thérèse Morlet émet l'hypothèse de l'anthroponyme germanique Gerinus[25],[24],[26].

    Albert Dauzat se démarque en proposant, à l'instar de son homonyme béarnaise, une variante du thème pré-indo-européen -gar, « rocher »[27].

    Le gentilé est Gérois[28],[29].

    Microtoponymie

    Cette section répertorie les toponymes des lieux-dits de la commune et leur étymologie.

    • Maupas, Maupertus : de mau (mauvais) et pas, pertus, pertuis (passage). C'est l'un des deux hameaux qui a gardé la forme ancienne.
    • La prise, la brousse, lessard (l'essart) : traduisent les défrichements qui ont conduit à la séparation de la forêt de la Lande pourrie en deux morceaux.
    • Le plessis, la plesse, la vente, la fieffe : se rapportent aussi à cette période, la fieffe étant une vente avec rente, le plessis un enclos de haies.
    • L'ëtre (aux lièvres, au franc, au chevalier) : déformation du mot âtre, au de sens foyer, maison.
    • L'être aux francs : proche du lieu d'établissement d'une colonie de Maures ou de Lètes, auxiliaires des légions romaines d'origines très diverses[30]. Les Francs sont attestés plus tardivement comme étant à la source de la poterie à Ger.
    • Le petit ruet : de ruet (ruisseau).
    • Le gué de la motte : anciennement un gué situé sur un accès important à la motte (le château) situé plus haut. L'actuelle route prend un chemin plus adapté aux véhicules et moins direct. Il ne subsiste qu'un sentier sur les cartes anciennes.
    • La bouverie : ferme d'élevage de bœufs.
    • la rouerie : rouage du lin ou du chanvre pour exploiter les fibres en tissage.
    • La bouchardiere : boucharder une pierre avec un marteau à boucharder pour aplanir une face.
    • le breil (breuil et breuillets) : petit bois enclos.
    • Rouge butte : à rapprocher de la présence importante de fer.
    • La clouterie, la verrerie : autres activités à Ger. Les cloutiers sont nombreux.
    • Le placitre : terrain vague où se tiennent des assemblées. En Bretagne, c'est le terrain enclos autour d'une chapelle, d'une église.

    Histoire

    Si l’activité potière et « l’invention » du grès naissent, au début du XIVe siècle, au contact du gisement d’argile de la Goulande dans la vallée de l’Égrenne (La Haute-Chapelle, Saint-Gilles-des Marais et Saint-Georges-de-Rouelley[31]), la paroisse de Ger voit cependant s’établir rapidement, dès la fin du Moyen Âge, la grande majorité des ateliers potiers de grès produisant de la poterie essentiellement utilitaire connue sous l'appellation poteries de Ger.

    Ger, paroisse d’accueil des ateliers potiers[32]

    Bien que ces ateliers se situent à quinze kilomètres du gisement d’argile grésante dont il faut transporter jusqu’à deux cent cinquante tonnes certaines années, ce territoire rural développe rapidement une « proto-industrie » très active et organisée, permettant à une population importante d’y vivre[33].

    Les conditions de vie expliquent cette implantation : Ger se situe sur les hautes terres bocagères des collines de Normandie. Le climat s’apparente ici plus à celui d’une moyenne montagne qu’au climat océanique présent aux alentours. À 300 mètres d’altitude, l’hiver, rigoureux, se prolonge assez tard et l’été bref reste frais.

    Les terres hétérogènes et peu profondes ne suffisent pas à nourrir toute la population qui possède alors comme solution soit de migrer vers des lieux plus cléments, soit de rechercher d’autres activités que l’agriculture, en exploitant les ressources naturelles locales.

    Mais la présence de la grande forêt de la Lande Pourrie, entourant le bourg et les villages de la paroisse de Ger, constitue probablement la raison principale de l’établissement des potiers sur ce territoire. La proximité de cette source d’énergie indispensable, facilement exploitable, économiquement rentable mais très volumineuse est privilégiée puisque les comtes de Mortain autorisent l’exploitation de la forêt et de son bois pour en tirer des redevances en argent mais aussi la surveillance de la forêt.

    En 1636, on dénombre sur Ger, dix-neuf maîtres-potiers faisant travailler près de trois cents ouvriers. La période la plus faste est incontestablement la première moitié du XIXe siècle, où l’on aurait compté près de sept cents ouvriers travaillant dans vingt-et-une ateliers, en 1840. Le déclin se manifeste dès le milieu de ce siècle : quinze fabriques en 1870, sept en 1905, deux en 1908. Le dernier feu s’éteint en 1928.

    Une confrérie et un règlement

    Les potiers de la paroisse de Ger se structurent en confrérie dès le Moyen Âge, vraisemblablement au XIVe siècle. Cette communauté, désignée aussi sous le terme de flarie ou de frairie, constitue un groupe d’artisans dont le rôle est de gérer l’organisation et le fonctionnement de la profession.

    Les majeurs, artisans élus qui la dirigent, coordonnent les activités professionnelles et les pratiques religieuses. Maîtres-potiers, épouses, compagnons, enfants représentant plusieurs centaines de personnes dépendent de cette communauté.

    Un maître potier et ses ouvriers dans l'atelier de la Basse-Louverie à Ger. Début XXe s.

    Un règlement professionnel, original car élaboré dans un contexte rural, structure la confrérie des potiers sur le plan technique, commercial, social et religieux : il traite des normes de fabrication, des règles commerciales, du fonctionnement de la confrérie et du recrutement de ses membres. Les considérations religieuses, réelles, (devoirs de charité, services funèbres) sont de moindre importance.

    Politique et administration

    Liste des maires[34]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1965 René Leconte    
    1965 1995 Léon Jouanne    
    1995 mars 2008 Jean-Marie Frétel   Cadre
    mars 2008[35] avril 2014 Catherine Hénault SE Préparatrice en pharmacie
    avril 2014[36] mai 2020 Valérie Normand SE-DVD Caissier comptable taxateur, conseillère départementale[37]
    mai 2020[38] En cours Michel Prieur SE Agriculteur
    Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints[38].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].

    En 2018, la commune comptait 805 habitants[Note 7], en diminution de 3,25 % par rapport à 2013 (Manche : −0,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %). Ger a compté jusqu'à 2 820 habitants en 1836.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 5142 6462 7962 7322 6122 8202 6852 6652 624
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5772 6022 5222 3862 3312 2412 2312 0951 965
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9101 8221 7161 4741 4631 4491 3701 3901 335
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 3421 2451 1091 0751 041947863851831
    2017 2018 - - - - - - -
    806805-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Un parc éolien s'est élevé à la fin de l'année 2010. Exploité par la SNC Éoliennes Ger et d’une capacité de production de MW[43], il est constitué de quatre éoliennes Enercon E82-E2 de MW de puissance nominale chacune, d'une hauteur de moyeu de 98 mètres et d'un diamètre de rotor de 82 m[44], soit une hauteur totale de 139 m. Les quatre éoliennes sont érigées au lieu-dit le Télégraphe[45].

    Lieux et monuments

    Un four mixte au musée de la céramique - centre de création.

    Les fours mixtes de Ger[46]

    Si la production des potiers de Ger est principalement tournée vers les pots de grès, les ateliers fabriquent également de la poterie commune non grésée.

    Les potiers de Ger inventent alors un four mixte, probablement mis au point au milieu du XVIIIe siècle : ces constructions massives (trente m3 de laboratoire) combinent le tunnel à tirage horizontal, pour la cuisson des grès à plus de 1 200 °C et deux chambres de cuisson superposées, à tirage vertical, pour celle des autres terres cuites non grésées cuites à 900 °C, tuiles, briques et pavés. À feu égal, chaque fournée permet ainsi de cuire cinq m3 de pièces en plus ! Réf

    Le four est mis en chauffe très progressivement afin d’éviter que n’éclate l’argile encore humide des pots. C’est le « petit feu ». Pour assurer cette maîtrise, les potiers n’ont que la possibilité de varier l’alimentation du foyer en bois et de réguler le tirage. Puis le potier effectue le « grand feu » pour atteindre dans le tunnel la très haute température de 1 280 °C.

    Maquette en écorché d'un four mixte du village potier du Placître à Ger

    C’est l’expérience du potier qui permet cette maîtrise très empirique, durant les quatre jours et quatre nuits de chauffe pendant lesquels sont consommés, à chaque fournée, plus de 50 stères de bois.

    Dans le village du Placître - site actuel du musée de la céramique - la fouille archéologique des trois fours-tunnels implantés sur le site, réalisée par Philippe Bernouis, Bruno Fajal et François Fichet de Clairefontaine, puis la reconstitution du dernier four ayant fonctionné constituent le dernier témoignage de ces fours mixtes qui ne semblent pas avoir d’équivalent dans les autres centre potiers.

    Le musée de la céramique - centre de création

    Après dix années de recherches archéologiques, de constitution de collections de poteries et de restauration des bâtiments d’un village potier, un musée ouvre en 1997 à l’initiative du Conseil général de la Manche avec l’appui de l’association des amis de la poterie de Ger. Aujourd’hui le musée de la céramique, implanté dans le village du Placître, témoigne de six siècles de poteries de Ger du Mortainais et du Domfrontais.

    Le musée constitue également un lieu de rencontre, de recherche et de formation pour les céramistes d’aujourd’hui. Tous les derniers week-ends d’août : soirée du feu et marché des potiers.

    La forêt de la Lande Pourrie

    Poussant sur des sols ingrat (d’où son nom), la forêt de la Lande Pourrie recouvrait une grande partie du Mortainais et du Domfrontais. Surexploité par les potiers pour le combustible, elle était constituée de taillis, de landes et de bruyères. Elle était traversée par les fournisseurs des potiers pour aller chercher la matière première dans les marais au sud du massif. Estimée à 40 000 ha au XIe siècle, atteignant la ville de Tinchebray, elle ne couvre plus que 3 400 ha en 1730 et 1 800 ha à la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, replantée et gérée, elle se cantonne sur les hauteurs et les crêtes gréseuses qui dominent le bas pays, en deux massifs distincts dont le principal au sud de Ger, en bande est-ouest depuis Domfront jusque Mortain, et le deuxième, nettement plus petit au nord de la commune.

    Earthship

    En 2008, il a été construit une maison earthship en pneus et verre recyclés comportant quatre pièces pour 120 m2 habitable sur un terrain de 1 300 m2. La construction de cette maison a nécessité 750 pneus usagés, 10 000 bouteilles de verre et 2 000 canettes en aluminium. L'énergie fournie était de 2 000 watts solaires et 400 watts éoliens. En , la maison était en vente pour le prix de 133 000 [47].

    Activité et manifestations

    Sports

    L'Association sportive géroise fait évoluer une équipe de football en division de district[48].

    Personnalités liées à la commune

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    • Guillaume Dumaine, potier de Ger (1751-1821), est employé à Quimper vers 1780 par Antoine de La Hubaudière, afin d'y développer la technique de cuisson du grès. Il y dirige la construction de deux fours couchés. Puis, avec un associé, il s'établit à Quimperlé en 1783, mais y fait faillite, à la suite du naufrage d'un navire plein de marchandises. De retour à Quimper, il s'embauche chez Éloury comme tourneur puis, à la faveur de la Révolution, crée une poterie de grès dans la maison de sa femme. À sa mort, son fils Guillaume (1789-1858) développe la poterie en y adjoignant un four à faïence. Ses descendants sont à l’origine de la création de la fabrique Henriot, un des grands noms de la faïence de Quimper[30].
    • La famille Brulay, « fontainiers et maître potiers » réalisent, au cours de la deuxième moitié du XVIIe siècle, le réseau d’adduction d’eau potable de nombreuses villes bretonnes : Dol, Saint-Malo, Rennes, Belle-Île, Vannes.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Saint-Cornier-des-Landes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Ger et Tinchebray-Bocage », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Saint-Cornier-des-Landes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Ger et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 843.
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