Gaston Durmon

Gaston Félix Durmon, né le à Tunis, et mort le à Nice (Alpes-Maritimes), est un aviateur français[1].

Biographie

Carrière militaire

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Gaston Durmon a 19 ans. Il est mobilisé immédiatement. Durant ce premier conflit, il effectue son baptême du feu au sein du 1er Régiment du Génie. C'est pendant la bataille des Dardanelles qu'il est blessé, lors d'un combat contre les Turcs[2].

Rétabli, il parvient à réaliser son rêve: rejoindre l'aviation. Sous les ordres de Victor Denain, il intègre une escadrille de l'Armée française d'Orient[3]. Mitrailleur, puis observateur, il est breveté pilote militaire en [1].

De retour en France, il est affecté dans la Marne, sur SPAD XIII, à l'escadrille SPA 165 (GC 11), crée en septembre[1]. Cette formation de chasse pure, surnommée "les chats huants", est alors commandée par le Lieutenant Jean Romatet[4]. Gaston Durmon prend part à de nombreux engagements contre l'aviation allemande. Les annales militaires rapportent qu'un jour, en compagnie du sous-lieutenant Alain Gerbault, il doit se défendre contre un groupe de 9 Fokker. Lutte acharnée dont les SPAD se tirent avec les honneurs du combat, les plans transpercés par des giclées de mitrailleuses"[2].

Lorsque la guerre se termine, s'il n'a aucune victoire aérienne homologuée à son actif, Durmon est lieutenant de réserve, titulaire de la Médaille militaire, de la Croix de Guerre 1914-1918 avec une citation, de la Médaille commémorative des Dardanelles, d'une blessure de guerre, et il n'a qu'un seul but : rester au service des Ailes de France.

L'entre-deux guerres

Le , il entre comme pilote de ligne à la Compagnie Franco-roumaine de Navigation Aérienne, créée un an plus tôt pour desservir l'Europe centrale[2]. Gaston Durmon est affecté à la ligne « la plus longue et la plus difficile[1]» : Paris - Strasbourg - Prague - Vienne - Budapest - Belgrade - Istanbul - Ankara, soit 2 700 kilomètres. Le pilote fait, à plusieurs reprises, les titres de la presse en 1922, pour avoir franchi la Forêt-Noire sans visibilité, et posé sa « berline » Blériot-SPAD S.33 sans encombre sur le terrain du Polygone (Strasbourg-Neuhof), avec trois Américains et un responsable de la compagnie à bord[2],[5]. Les appareils qui évoluent sur ce parcours portent le nom générique de la ligne : « Flèche d'Orient ». Paul Morand en fera le titre d'un de ses roman, après avoir voyagé quelquefois avec Maurice Noguès ou Gaston Durmon.

Sur trimoteur Caudron C.61, entre Belgrade et Bucarest, il réalise les premiers courriers de nuit[1].

Dans le courant de l'année 1924, il est cité dans le cadre d'une importante étude sur la sécurité aérienne, par Jacques Mortane[6].

La Franco-roumaine devient la Compagnie internationale de navigation aérienne (CIDNA) le .

À partir de 1926, il adhère à l'Union des pilotes civils de France[7], puis appartient aux « pilotes notables de l'aviation marchande », remarqué sur le trajet Strasbourg - Prague, avec ses 2 456 heures de vol[8].

Il devient membre de l'Ordre National de la Légion d'honneur, nommé Chevalier comme « pilote aviateur à la CIDNA »[9],[10],[11].

Gaston Durmon est promu chef-pilote en 1927[1], succédant ainsi à Maurice Noguès[12].

Le , son expérience lui permet de se poser sur un sommet des Vosges. Parti du Bourget avec un opérateur radio et un passager, sur Fokker F.VII monomoteur Jupiter et par visibilité très faible, il survole Strasbourg sans visibilité. L’atterrissage est impossible. Seul le Donon émerge de la brume et l'équipage est à court de carburant. Une très faible vitesse et la configuration particulière du train de l'appareil lui permettent de poser l'avion au Champ du Feu[13].

Il est également pilote « d'essais constructeur » en tant que contractant individuel. En 1931 par exemple, pour Yvan Makhonine, il teste au Bourget[14] et à Villacoublay[15]le Mak.10 ou M.10[16], premier aéroplane à géométrie variable de l'histoire de l’aviation.

Le , Gaston Durmon, chef pilote de la CIDNA, est promu « Officier, au titre du personnel navigant, avec 5600 heures de vol » dans l'Ordre national de la Légion d'honneur[17].

Fin 1932, la journaliste Odette de la Villatte l'accompagne sur le parcours Strasbourg - Prague, et publie un récit de voyage sous le titre « Flèche d'Orient »[18].

Il fait la première page de journaux en 1933, pour un périlleux sauvetage matériel. Le , sur un trajet postal nocturne Paris - Marseille, le moteur droit de l'avion prend feu. Ayant ordonné au radio-navigant de 27 ans Henry Roger de sauter en parachute entre Moulins et Digoin, Durmon va parvenir à rejoindre Bron et à poser l'appareil avec un moteur hors service, privé d'hélice[19],[20],[21].

Lors de la création de la Société Centrale pour l'Exploitation des Lignes Aériennes (SCELA), le , par l’agrégation de la CIDNA avec Air Union, Lignes Farman et Air Orient, Gaston Durmon conserve son titre de chef-pilote. La SCELA est un montage juridique et financier, un régime transitoire, pour isoler des réserves légales et statutaires, tout en contrôlant la distribution des dividendes de ses organes. Son unique but est d'engendrer une compagnie nationale, sur le modèle néerlandais ou allemand, en rachetant les stratégiques actifs de la Compagnie Générale Aéropostale, en dépôt de bilan depuis 1931. Cette entité vivra un peu plus de trois mois. Le le consortium de ligne est réalisé. Actée devant notaire le , la fusion avec les précurseurs produit des statuts synthétiques le et la SCELA n'a plus de raison d'être. La compagnie aérienne Air France est née [22]. Gaston Durmon sera maintenu dans ses responsabilités par la toute nouvelle société nationale d'économie mixte[12].

Le , honorant une invitation du gouvernement des Soviets, M. Pierre Cot, Ministre de l'Air, se rend à Moscou via Kiev. Il est accompagné par des membres de son cabinet. La délégation voyage à bord de trois avions des plus récents : un trimoteur Dewoitine piloté par Marcel Doret, un trimoteur Wibault commandé par Gaston Durmon et un colonial Bloch, conduit par l'adjudant-chef Raynaud[23]. Au retour, il devient le pilote d'Albert Lebrun, dernier Président de la Troisième République Française.

L'année 1934 marque son accession à un cercle nouvellement créé par la compagnie nationale, pour honorer ses pilotes les plus méritants : les « millionnaires de kilomètres ». L'évènement est particulièrement médiatisé à partir du [24],[25],[26],[27],[28],[29]. En , il est admis dans un autre cercle restreint, celui du comité de direction de l'Aéro-Club de France[30].

La presse n'hésite pas à écrire que « la valeur du chef-pilote d'Air France n'a d'égale que sa discrétion et sa modestie » : c'est à lui que sont confiés, en général, les premiers vols des appareils de la Compagnie, après les essais constructeur[31]. Ses responsabilités sont détaillées comme suit:

« Chargé de l'entraînement et du perfectionnement[25] des pilotes, de la surveillance des vols et du contrôle des tours de départs, de suivre l'instruction des pilotes stagiaires. Chargé spécialement des questions intéressant le matériel : essai du matériel en service, en particulier après les visites périodiques et les essais d'endurance des appareils nouveaux en exploitation[32]

Il établit plusieurs records de vitesse en 1936, comme sur Paris-Madrid[33] ou Paris-Bagdad via l'Europe centrale[34]. Mais l'ère des constructions en bois s'achève. Après les Wibault et les Potez, il prend les commandes des premiers Bloch MB-220[35] et de l'unique Breguet 470 T Fulgur, tout en aluminium. C'est à bord de ce dernier appareil, présenté au public pour la première fois lors de l'Exposition universelle de 1937, que Gaston Durmon, accompagné par le célèbre Michel Détroyat et Louis Agnus (mécanicien radio-navigant, également membre du club des millionnaires) tente[36] « Paris-Saigon-Paris », la plus longue course aérienne du monde, le depuis Le Bourget-Dugny[37],[38],[39],[40],[41],[42],[43]. Trois équipages prennent le départ, aucun n'atteindra l'arrivée. À la suite d'une panne de carburant et d'un atterrissage forcé dans la région de Corinthe, le Breguet Fulgur partit favori et en tête[40],[41], sera de retour en France le [44].

En 1937, la présence de Gaston Durmon est relevée lors du gala Mermoz, réception officielle d'hommage organisée en marge de l'exposition universelle, ainsi qu'à la cérémonie commémorative du Bourget, un an après la disparition de l'« archange »[45],[46].

1938 consacre le réseau Air France à la troisième place mondiale, avec 259 appareils en service régulier et plus de 100 000 passagers transportés[22]. Gaston Durmon totalise, fin mars, environ 10 400 heures de vol et 1 660 000 km[27].

En plus des vols d'inspection et de reconnaissance qui lui sont confiés[27], son professionnalisme le désigne pour les missions les plus délicates. Il pilote les avions à bord desquels Édouard Daladier et ses collaborateurs font les traversées de Paris à Londres, et se rendent de Paris à Munich, pour préparer et participer à la Conférence de Munich des 29 et [47]. C'est à l'occasion du retour de Munich, qu'il franchit la barre des 1,8 million de kilomètres.

À bord de l'avion gouvernemental Bloch MB.220 F-AOHJ "Poitou", il gère les déplacements de la plupart des hautes personnalités de la politique internationale jusqu'au 1er septembre 1939.

Seconde Guerre mondiale

La déclaration de guerre, la mobilisation générale ou l'armistice ne modifient pas sa condition de pilote dévoué à Air France. Si, durant les premiers jours du conflit, le transport aérien de passagers et de marchandises est placé de fait sous l'autorité de la compagnie d’État, en vertu d'un traité appelé « accord amiable »[22], les réquisitions militaires françaises et allemandes perturbent son fonctionnement de façon notable. Les lignes vers l'Angleterre et les colonies (Afrique et Extrême-Orient) sont maintenues mais, le , tous les avions de la compagnie se retrouvent cloués au sol, et les services de la compagnie sur les routes[22]. Le Bourget est évacué, ainsi que les sièges sociaux des rues Marbeuf et Auber, dans un premier temps vers Tours, puis vers Bordeaux pour l'aéroport, et Carcassonne en ce qui concerne la Direction Générale[22].

À partir de l'été 1940, Air France est administrée par l'État français (dit Régime de Vichy) et son siège social est transféré à Marseille (Zone Libre). La quasi-totalité des services extra-européens est interrompue, et une restructuration commence. Au sortir des réquisitions, Air Bleu est absorbée[22]. Gaston Durmon est plus sollicité que jamais. En effet, bien que sous administration militaire dès le , la compagnie gère également les Services Civils de Liaisons Aériennes (SCLA) à la demande des officiels français. Simultanément, la desserte de la plupart des grandes villes de la Zone Libre est réactivée. La reprise de ces vols au départ de Marseille, ainsi que ceux vers les possessions françaises d'Afrique et d'Asie, est effective au mois d'août[22].

La Régie Air Afrique, puis Air France Transatlantique passent sous le contrôle d'Air France en 1941[22]. Gaston Durmon ne cesse de voler, et se rapproche des pilotes qui n'ont pas quitté la France, avec lesquels il vole, pour certains, depuis les années 1920 (Michel Détroyat, Jean-Paul Châtelard…).

Les gros titres des actualités lui seront à nouveau consacrés en 1941, à l'occasion d'un raid éclair vers Djibouti sur Amiot 370[48],[49],[50]. À l'issue de celui-ci, il passe la barre des 2 millions de kilomètres, et est promu au grade de Commandeur dans l'Ordre national de la Légion d'honneur[51]. La même année, il conduit M. Jacques Benoist-Méchin à Ankara [31]. Il établit encore plusieurs fois la liaison Marseille-Djibouti pour acheminer des médicaments, de l'oxygène et des nouvelles (courrier, actualités filmées…)[50],[52].

Son activité ininterrompue et son absence de prise de position le rendent suspect à la Libération. Accusé de collusion avec Michel Détroyat, Jean-Paul Châtelard, Viot, Courtois ainsi qu'avec des industriels de Caudron et de la SNCAN dont certains ont collaboré avec l'occupant, il est arrêté en [53],[54]. En raison de son obstination à se tenir éloigné de la chose militaire, de sa technicité, et faute de preuves, aucune charge n'est retenue contre lui : il est libéré de la prison de Fresnes.

L'après-guerre

En 1945, il a 13 720 heures de vol à son actif civil[1],[55] et, de retour sur les lignes d'Air France, il hérite du surnom « Le Pacha »[56],[57], qui ne le quittera plus.

Gaston Durmon repose dans le caveau familial, au cimetière communal du Vésinet[1].

Distinctions

Notes et références

  1. Marcel CATILLON, Qui était qui ? Mémorial de l'aéronautique (Tome 1), Paris, Nouvelles Editions Latines (NEL), , 221 p. (ISBN 2-7233-0529-5, OCLC 465746837, lire en ligne), p. 67,68
  2. Henry Beaubois, « Les millionnaires du ciel », L'Aéro, Paris, (lire en ligne), fond BnF, Gallica, Gaston Durmon, pièce 3.
  3. Marcel Catillon, Qui était qui ? Mémorial de l'Aéronautique, Tome 2, Paris, Nouvelles Editions Latines (NEL), , 224 p. (ISBN 978-2-7233-2053-5, OCLC 469475442, lire en ligne)
  4. « Les escadrilles de l'Aéronautique françaises, des origines à la fin de la Grande Guerre », sur ALBIN Denis, les escadrilles (consulté le )
  5. Jacques MORTANE, « La Forêt Noire », Lectures pour tous, Edimonde Hachette, , p. 66, 70 et 71 (lire en ligne)
  6. Jacques Mortane, « La sécurité sur les lignes aériennes », Très Sport, Paris, Pierre Lafitte, no 32 (Du Salon de l'Aéronautique 1924), , p. 30-34 (lire en ligne)
  7. « Nouvelles adhésions, membres actifs », L'Avion: organe mensuel de l'UPCF, Paris, , p. 12 (lire en ligne)
  8. Louis Hirschauer (dir. et Ingénieur en chef de l'aéronautique - Docteur en droit - Pilote d'aéronat et d'avion), Charles Dollfus (dir. et Rédacteur à L'aéronautique - Pilote d'aéronat) et al., « La carrière de quelques pilotes d'aviation marchande », L'année aéronautique 1926-1927 (8e année), Paris, Dunod, , p. 322 (lire en ligne)
    ancienne collection Musée Air France
  9. « Informations Officielles : Les promotions de l'Aéronautique dans la Légion d'honneur », Revue Aéronautique de France, 16e année no 4, octobre, novembre, décembre 1926, p. 68 (lire en ligne)
  10. « Dans la Légion d'honneur : Aéronautique et Transports Aériens », Le Rappel, , p. 2 (lire en ligne)
  11. « Dans la Légion d'honneur », La Lanterne, , p. 2 (lire en ligne)
  12. Bernard Marck, Maurice Noguès le rêve d'Orient, Paris, Jean Picollec, , 651 p. (ISBN 978-2-86477-276-7, OCLC 908341030, lire en ligne), p. 259
  13. Charles DOLLFUS, « L'aéronautique marchande : Le vol dans la brume sur les lignes », L'aéronautique, Paris, Gauthier-Villars, , p. 423 et 424 (lire en ligne)
  14. GAUMONT-PATHÉ Archives, Dossiers thématiques, Le Bourget - Avions, Fiche Document : PJ 1931 095 2 (Journal PATHÉ 04/09/1931, N&B sonore, 1 min 13 s) consultées le 4 avril 2017
  15. Georges Houard (dir.), « Chez Makhonine », Les Ailes, no 637, , p. 14 (lire en ligne)
    Source : Musée Air France, 2013-273367
  16. (en + ru) « Makhonine Mak.10 / Mak.101 / Mak.123 », sur AviaDejaVu (consulté le )
  17. Georges BESANCON et al., « Bulletin des textes officiels de l'aéronautique : Attributions de la Légion d'honneur », L'aérophile, , p. 101 et 121 (lire en ligne)
    ancienne collection Musée Air France
  18. Odette DE LA VILLATTE, « Flèche d'Orient », Bulletin de la Société de Géographie de Toulouse, Toulouse, no 90 (52e année), , p. 36-41 (lire en ligne)
  19. « Le feu ayant pris à bord d'un avion, le pilote ordonne au radiotélégraphiste de sauter en parachute et, maîtrisant l'incendie, il atterrit sans mal. », L'Ouest-Eclair, no 13444, , p. 1 (lire en ligne)
  20. « Un incendie à bord de l'avion Paris-Marseille : Les deux occupants sont sains et saufs », Le Populaire, no 3855, 16e année, p. 2 (lire en ligne)
  21. « Comment Durmon sauva son avion : un exemple de conscience professionnelle - L'angoissante descente en parachute, dans la nuit, de l'opérateur Roger », Les Ailes, no 637, , p. 13 (lire en ligne)
  22. Bruno VIELLE (préf. Pierre-Henri GOURGEON), AIR FRANCE (1933-1944) : Un turbulent décollage, t. 1, Paris, ETAI, , 159 p. (ISBN 978-2-7268-9486-6, OCLC 762679699, lire en ligne)
  23. « Le Ministre voyage... M. Pierre COT en URSS », Les Ailes, Paris, , p. 4 (lire en ligne)
  24. Air France, Direction Générale, « Les Millionnaires », Air France (Bulletin Mensuel), no 27, , p. 16 (lire en ligne)
  25. André Reichel, « Souvenirs de millionnaires : Les pilotes d'avions qui totalisent plus d'un million de kilomètres racontent au Figaro leurs aventures », Le Figaro, Paris, no 46 (112e année), , p. 6 et 7 (lire en ligne)
  26. « La Vie Sportive/Aviation/A Air France », L'Homme Libre, , p. 4 (lire en ligne)
  27. Air France, Direction Générale, « Millionnaire », Echos de l'air, no 8, (lire en ligne)
  28. « En l'honneur de cinq pilotes de ligne "millionnaires" en kilomètres », Le Matin, , p. 8 (lire en ligne)
  29. « Les Millionnaires d'Air France », Comoedia, , p. 5 (lire en ligne)
  30. « Cercles », L'Européen, , p. 13
  31. « Gaston DURMON réalise la liaison aérienne avec Djibouti », quotidien Le Journal, Paris, , p. 2 (lire en ligne)
  32. Air France, « Millionnaire de Kilomètres », Echos de l'Air, (lire en ligne)
  33. « Revue de presse du 30 avril 1936 », Journal Officiel de la Guyane Française, , p. 313 (lire en ligne)
  34. Robert Guérin, « L'histoire et l'envers de l'Histoire », Décollage, , p. 7 (lire en ligne)
  35. (en) R. C. WOOD, « Airlines next ? : New ships on Paris-Marseilles lines. », Popular Aviation (mensuel), vol. 21, no 5, , p. 24 (lire en ligne)
  36. « L'Aviation », Les Annales Coloniales, 27e année no 82, , p. 2 (lire en ligne)
  37. GAUMONT-PATHÉ Archives, Dossiers thématiques, Le Bourget - Aviateurs, héros, exploits, Fiches Documents n°3644GJ 00006 (Actualités Gaumont 30/10/1936, N&B sonore, 56 s) et n°PJ 1936 364 7 (Diffusion du 28/10/1936: Départ de la course de nuit, N&B sonore, 1 min 11 s) consultées le 4 avril 2017
  38. Communiqué de presse de l'agence "France Presse" du 26 octobre 1936: "Ce matin à l'aube, les trois concurrents de la plus longue course d'avions au monde ont pris le départ" contrecollé sur une photographie du Service des Illustrations du quotidien Le Journal (même jour) légendée "les mécaniciens sortant de son hangar le Bréguet Fulgur de DETROYAT et DURMON".
  39. (en) « Air Races », Albuquerque Journal (New Mexico), , p. 5 (lire en ligne)
  40. R. PEYRONNET DE TORRES, « Paris-Saigon-Paris: Trois avions volent vers la Cochinchine », L'intransigeant, Paris, , p. 1 et 3 (lire en ligne)
  41. J.-G. FLEURY, « Paris-Saigon-Paris: les trois équipages sont partis ce matin », Paris Soir, Paris, , p. 1, 7 et 12 (lire en ligne)
  42. « La course Paris-Saigon-Paris: trois machines ont pris le départ », L'Action Française, Paris, no 300, , p. 2 (lire en ligne)
  43. Jacques Mortane, « La Vie Aéronautique : Après la Coupe Deutch, hélas ! Après Paris-Saigon, holà ! », Ambassades & Consulats Revue diplomatique illustrée Chronique des Champs-Elysées, Paris, République Française, 10e année, , p. 31 et 32 (lire en ligne)
  44. E. MORGEAUX, « Informations de la Quinzaine », L'étoile de l'A.E.F., Imprimerie de l'avenir colonial belge, , p. 12 (lire en ligne)
  45. Claudine Chonez, « Le Gala Mermoz », Marianne, , p. 13 (lire en ligne)
  46. « Un an déjà que Mermoz est mort », L'indépendant du Berry, , p. 1 (lire en ligne)
  47. « Ondes Courtes : Gaston DURMON pilote de M. DALADIER », Le Petit Journal, Paris, , p. 3 (lire en ligne)
  48. Robert MARCHAND, « Le chef pilote DURMON : Héros du raid rapide Marseille-Djibouti », Le Petit Parisien, , p. 1 et 3 (lire en ligne)
  49. « Gaston DURMON réalise la liaison aérienne avec Djibouti », Le Journal, , p. 2 (lire en ligne)
  50. « Djibouti supporte l'implacable blocus britannique : Un émouvant récit de Gaston DURMON », L'Echo d'Alger, Alger, , p. 1 et 2 (lire en ligne)
  51. Arip, « En France : Le chef pilote Durmon est fait Commandeur de la Légion d'Honneur », L'Echos annamite, mercredi 1er et jeudi 2 octobre 1941, p. 1 et 4 (lire en ligne)
  52. Havas, O.F.I, « L'aviateur Durmon brosse un tableau de la situation à Djibouti », La Croix, samedi 20 et dimanche 21 septembre 1941, p. 2 (lire en ligne)
  53. « L'épuration : L'aviateur Détroyat est arrêté », Ce Soir, , p. 2 (lire en ligne)
  54. « Détroyat raflait nos avions pour le Boche ! : le ministre de l'Air l'a fait arrêter », L'Humanité, Paris, 41e année no 59, (lire en ligne)
  55. Ministère de l'Intérieur, « Promotion dans la Légion d'honneur, Compagnie Air France », Informations Générales, , p. 81 (lire en ligne)
  56. Air France, Direction des opérations aériennes, « Rencontre-souvenir avec Louis FULACHIER », intrado, no 48, , p. 17 (lire en ligne)
  57. Note: Si le terme est courant dans la marine, il marque un respect exceptionnel au sein de l'aviation civile (cf. témoignages in "Icare, la revue du SNPL").
  58. « Le chef pilote Durmon promu Commandeur de la Légion d'Honneur », L'Ouest-Eclair, Caen, , p. 1 (lire en ligne)
  59. « Le chef pilote Durmon promu Commandeur de la Légion d'Honneur », Le Petit Parisien, Paris, no 23958,
  60. « Extraits des Procès Verbaux : CA du 7 octobre 1929 », La Revue du Touring Club de france, , p. 297 (lire en ligne)

Bibliographie

  • Marcel Catillon, Qui était qui ? Mémorial de l'Aéronautique, vol. 1, Nouvelles Éditions Latines (NEL), , 221 p. (ISBN 978-2-7233-0529-7, lire en ligne).
  • Marcel Catillon, Qui était qui ? Mémorial de l'Aéronautique, vol. 2, Nouvelles Éditions Latines (NEL), , 224 p. (ISBN 978-2-7233-2053-5, lire en ligne).
  • Bernard Marck, Maurice Noguès, le rêve d'Orient : biographie, Paris, Jean Picollec, , 651 p. (ISBN 978-2-86477-276-7).
  • Bruno Vielle, AIR FRANCE (1933-1944) : Un turbulent décollage, vol. 1, Boulogne-Billancourt, ETAI, , 159 p. (ISBN 978-2-7268-9486-6).
  • MIchèle Kahn, La tragédie de l’Émeraude : 15 janvier 1934, Saigon-Paris, Monaco, Éditions du Rocher série "Enquêtes", , 343 p. (ISBN 978-2-268-06316-4).
  • ICARE, Revue de l'aviation (numéros 73, 106-107, etc.), Éditée par le Syndicat National des Pilotes de Ligne, www.revueicare.com
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