Hubert Aupetit

Hubert Aupetit est ancien élève de l'École normale supérieure (section Sciences, promotion S1973)[2], agrégé de mathématiques^[Quand ?] et de lettres modernes (1994)[3], et docteur ès lettres (2015) avec une thèse sur Blaise Pascal[4].

Il est^{[Depuis quand ?]} professeur de littérature en hypokhâgne et khâgne (lettres supérieures et première supérieure) au lycée Louis-le-Grand.

Il est l'auteur d'ouvrages et d’articles sur l'aéronautique et sur la météo (journaliste indépendant et chef de la rubrique Parapente dans plusieurs magazines, ancien rédacteur en chef de la revue Vol libre), joueur de cornemuse irlandaise et de bouzouki dans le groupe Steam Up![5], l'auteur d'ouvrages sur la maladie d'Alzheimer et de psychologie, et scénariste pour Champ d'honneur, un film de Jean-Pierre Denis (1987)[6].

Il est également secrétaire général de l'association Le Latin dans les littératures européennes, une association visant à promouvoir cette langue, depuis sa constitution en 2008[7]^,[8] à 2017[9], et auteur de romans sous le pseudonyme « Gaspard-Marie Janvier »[10].

En 2016, il cofonde l'École professorale de Paris, établissement privé de formation des enseignants[11]^,[12].

Le Christ dans la maison de Marthe et Marie, vers 1655, huile sur toile, Johannes Vermeer, Galerie nationale d'Écosse.

Commentaire de l'Évangile selon Jean (Jn 11, 19-27)

Ouvrir son cœur

« Marie, nous la connaissons, c'est la sensuelle, la joyeuse, celle qui aime le corps du Christ, qui le parfume et nappe ses pieds de ses cheveux la première fois qu'il leur rend visite.
Marthe, c'est la femme moderne, la femme de tête, qui prend les choses en main et cherche toujours à faire comme il faut, dans le bon ordre.

Aussi quand Marthe souffre, sa souffrance lui monte-t-elle au cerveau. Elle ne sait pas user de sa souffrance pour aimer. Elle s'en sert de guide, de sorte que chacun de ses actes en porte la marque triste. Au fond, elle espère toujours en un monde où la souffrance serait vaincue. Elle n'a pas encore compris la grande, peut-être la seule leçon du Christ : on ne se débarrasse pas de la souffrance ; elle est notre relation au monde ; la seule chose à faire, c'est de la transformer en amour.
Marie ne nie pas la souffrance : elle l'empêche simplement de gouverner ses paroles et ses actes. Pour cela, elle la montre au Christ, qui la reçoit. Elle lui ouvre son cœur. Elle n'attend pas de lui qu'il déjoue les lois du monde par un talent de grand magicien. C'est seulement sa miséricorde qui est surnaturelle ; et pour que celle-ci s'exerce, il faut ouvrir son cœur et le coller au sien. Alors Jésus pleure, et c'est si rare. Lazare revit, les mauvaises odeurs s'évanouissent, la vie retrouve son bon goût de matin éternel parmi les hommes de toutes les races et de toutes les nations. Enfin Marthe rend grâce. Elle sera sainte, comme sa sœur. »

— Gaspard-Marie Janvier, Le Dernier Dimanche, Paris, Mille et une nuits, 2009, p. 180-181.

• Rapide essai de théologie automobile, Mille et Une Nuits, 2006 (ISBN 2-84205-987-5).
• Le Dernier Dimanche, Mille et Une Nuits, 2009 (ISBN 978-2-75550-118-6).
• Éd. de Joachim du Bellay, La deffence et illustration de la langue françoyse, Mille et Une Nuits, 2010 (ISBN 978-2-7555-0133-9).
• Minutes pontificales sur le préservatif, Mille et Une Nuits, 2010 (ISBN 978-2-7555-0148-3).
• Éd. de Blaise et Jacqueline Pascal (ill. Olivier Fontvieille), Les Mystères de Jésus, Mille et Une Nuits, 2011 (ISBN 978-2-7555-0605-1).
• Quel trésor !, Fayard, 2012 (ISBN 978-2-213-67081-2).
• La Trace du fils, Fayard, 2014 (ISBN 978-2-213-68230-3).
• Chacun son tour, Fayard, 2019, 336 p. (ISBN 978-2-2137-1203-1)