Gare de Saint-Aunès
La gare de Saint-Aunès est une gare ferroviaire française de la ligne de Tarascon à Sète-Ville, située sur le territoire de la commune de Saint-Aunès, dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.
Saint-Aunès | |
Quai de la gare, direction Nîmes. | |
Localisation | |
---|---|
Pays | France |
Commune | Saint-Aunès |
Adresse | Avenue du Salaison 34130 Saint-Aunès |
Coordonnées géographiques | 43° 38′ 08″ nord, 3° 57′ 48″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant | SNCF |
Code UIC | 87773465 |
Service | TER Occitanie |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Tarascon à Sète-Ville |
Voies | 2 |
Quais | 2 |
Transit annuel | 3 044 voyageurs (2018) |
Altitude | 31 m |
Historique | |
Mise en service | 9 janvier 1845 |
Construite par l'État, elle est mise en service en 1845 par la Compagnie fermière du chemin de fer de Montpellier à Nîmes, avant de devenir une gare du réseau de la Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée (PLM).
C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) du réseau TER Occitanie desservie par des trains express régionaux.
Situation ferroviaire
Établie à 31 mètres d'altitude, la gare de Saint-Aunès est située au point kilométrique (PK) 68,385 de la ligne de Tarascon à Sète-Ville, entre les gares ouvertes de Baillargues et de Montpellier-Saint-Roch. Elle est séparée de cette dernière par celles aujourd'hui fermées des Mazes - Le Crès et de Castelnau-le-Lez (détruite)[1].
La gare dispose de deux voies de passage (parcourables à 160 km/h), chacune étant desservie par un quai latéral.
Histoire
La « station de Saint-Aunès » est mise en service le par la Compagnie d'exploitation du chemin de fer de Montpellier à Nimes lorsqu'elle ouvre à l'exploitation sa ligne[2]. L'État, qui a construit ce chemin de fer, a livré l'infrastructure le à cette compagnie adjudicataire de l'exploitation. C'est l'une des trois stations (les deux autres sont « Castelneau ou le mas de Bongue » et « les Mazes »), très rapprochées, provisoirement installées entre Montpellier et Lunel pour éventuellement être réunies en une seule, en un lieu à choisir à partir des différences de leur fréquentation[3].
En 1852, la compagnie d'exploitation en difficulté est fusionnée avec d'autres pour former la Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée qui reprend donc l'exploitation de la station[4] et en 1857 elle entre dans le réseau de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) lors d'une nouvelle fusion de compagnies, à l'initiative de Paulin Talabot[5].
Le , le conseil général du département s'inquiète du confort des voyageurs qui n'étant pas prévenus des retards des trains en direction de Montpellier, puisqu'il n'y a pas de télégraphe, sont obligés d'attendre debout sur le quai. Il émet un vœu pour la construction d'un abri sur ce quai[6]. En , l'ingénieur en chef du contrôle indique que les travaux de construction de l'abri sont en cours de finitions[7].
Le , le conseil général s'intéresse de nouveau à la gare dont le trafic atteint annuellement environ 100 000 voyageurs du fait qu'elle dessert l'importante commune de Mauguio. Pour cette fréquentation la salle d'attente et l'abri de quai sont considérés comme ayant une taille nettement insuffisante. Le vœu adopté demande un agrandissement et un aménagement de la salle d'attente et de l'abri en adéquation avec la fréquentation[8].
En 1902, le bâtiment voyageurs est agrandi[9]. Sans doute après cet agrandissement, la station dispose d'un bâtiment voyageurs à cinq ouvertures et un étage sous une toiture à deux pans, deux voies, deux quais avec un abri en pierre sur le quai opposé (voir photo ci-contre).
La « station de Saint-Aunès » figure dans la nomenclature 1911 des gares, stations et haltes, de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée[10]. C'est une station de la ligne de « Tarascon à Cette », située entre les gares de Baillargues et des Mazes-le-Crès[11]. Station[12], ouverte uniquement au service complet de la « Grande Vitesse » (voyageurs), à l'exclusion des voitures, chevaux et bestiaux[13].
Après le départ du personnel permanent la gare devient une halte, son bâtiment voyageur est fermé puis détruit, ainsi que les autres petits édifices, au cours du XXe siècle.
En 2014, c'est une gare voyageurs d'intérêt local (catégorie C : moins de 100 000 voyageurs par an de 2010 à 2011), qui dispose de deux quais (le quai 1 d'une longueur utile de 126 m pour la voie 1 et le quai 2 d'une longueur utile de 124 m pour la voie 2) et deux abris[14].
En 2018, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de 3 044 voyageurs[15].
Service des voyageurs
Desserte
Saint-Aunès est une halte voyageurs du réseau TER Occitanie, desservie par des trains express régionaux qui circulent entre Narbonne, Sète ou Montpellier-Saint-Roch, et Lunel, Nîmes ou Avignon-Centre[17].
Intermodalité
Un parking pour les véhicules y est aménagé[16].
Lieu de tournage d'une vidéo
En 2014, le quai desservi par les trains en direction de Montpellier est utilisé pour le tournage de la vidéo Clown de Rémi Gaillard[18].
Notes et références
- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [810] Tarascon - Sète », p. 139.
- François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Les 80 premières lignes 1828-1851, Palau, , 217 p. (ISBN 2-9509421-0-5), « 3.8 Montpellier-Nimes (52 kilomètres) », p. 112.
- « Montpellier, 4 janvier », Journal de Toulouse, no 5, , p. 2 (lire en ligne [PDF]).
- A. de Laveleye, Histoire financière des chemins de fer français, (lire en ligne), chap. 40 (« Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée »), p. 43.
- Alain Frerejean, 'La Grande aventure des chemins de fer, éditions Flammarion, , 503 p. (ISBN 978-2-08-123393-5, lire en ligne), p. 129
- Conseil général du département de l'Hérault, Rapports et délibérations, (lire en ligne), « Séance du 21 août », p. 73.
- Conseil général du département de l'Hérault, Rapports et délibérations, (lire en ligne), « Chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée : Rapport de l'ingénieur en chef », p. 1.
- Conseil général du département de l'Hérault, Rapports et délibérations, (lire en ligne), « Séance du 24 août », p. 92.
- Journal des chemins de fer des mines et des travaux publics, vol. 61, (lire en ligne), p. 377
- PLM, 1911 : Nomenclature des gares, stations et haltes, par ordre alphabétique, p. 38
- PLM, 1911 : Nomenclature des gares, stations et haltes, par ordre topographique, p. 128
- PLM, 1911 : Nota, p. 11
- PLM, 1911 : Explication des renvois, p. 50
- SNCF, « Document de référence des gares de voyageurs révisé pour l'horaire de service 2014 : Version 6 au 9 mars 2014 » [PDF], sur Réseau ferré de France, (consulté le ).
- « Fréquentation en gares en 2018 – Saint-Aunès », sur SNCF Open Data, traitement du 20 novembre 2020 (onglet informations) (consulté le ).
- SNCF, « Services & Gares / Halte ferroviaire St-Aunès », sur http://www.ter.sncf.com/, (consulté le ).
- SNCF, « 01-Narbonne-Montpellier-Avignon du 06/07/14 au 13/12/14 » [PDF], sur ter.sncf.com/languedoc-roussillon, (consulté le ).
- Rémi Gaillard, « Clown (Rémi Gaillard) », sur youtube.com, (consulté le ) ; vidéo visible en HD, où l'on reconnaît la gare entre 1 min 40 s et 2 min 37 s, soit pendant une durée de 57 s. Les bâtiments sont les mêmes que dans cette vue Street View prise en juillet 2012 : « 4 D24E2 – Saint-Aunès, Languedoc-Roussillon », sur google.fr/maps (consulté le 2 novembre 2014).
Voir aussi
Bibliographie
- Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, Nomenclature des gares, stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, (lire en ligne [PDF]).
Articles connexes
Lien externe
La gare de Saint-Aunès sur ter.sncf.com Occitanie, un site officiel de la SNCF
Origine | Arrêt précédent | Train | Arrêt suivant | Destination | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Avignon-Centre ou Nîmes ou Lunel |
Baillargues | TER Occitanie | Montpellier-Saint-Roch | Montpellier-Saint-Roch ou Narbonne ou Sète |
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