Gare de Bruges
La gare de Bruges (en néerlandais : station Brugge) est une gare ferroviaire belge de la ligne 50A, de Bruxelles-Midi à Ostende, située au sud du centre de la ville de Bruges, chef-lieu et plus grande ville de la province de Flandre-Occidentale en Région flamande.
Bruges | |||
Bâtiment voyageurs et entrée de la gare. | |||
Localisation | |||
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Pays | Belgique | ||
Commune | Bruges | ||
Adresse | Place de la Station 8000 Bruges |
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Coordonnées géographiques | 51° 11′ 51″ nord, 3° 13′ 05″ est | ||
Gestion et exploitation | |||
Propriétaire | Infrabel | ||
Exploitant | SNCB | ||
Code UIC | 88910091 | ||
Services | InterCity (IC) Omnibus (L) Heure de pointe (P) |
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Caractéristiques | |||
Ligne(s) | 50A, Bruxelles-Midi à Ostende 51, Bruges à Blankenberge 66, Bruges à Courtrai |
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Voies | 11 | ||
Quais | 6 (dont 5 centraux) | ||
Altitude | 7 m | ||
Historique | |||
Mise en service | 22 août 1838 | ||
Architecte | Auguste Payen (bv 1) Joseph Schadde (bv 2) |
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Correspondances | |||
Bus et cars | voir Intermodalité | ||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Flandre-Occidentale
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Elle est mise en service en 1838 par l'administration des chemins de fer de l'État belge. C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) desservie par des trains InterCity (IC), Omnibus (L) et Heure de pointe (P).
Situation ferroviaire
Établie à 7 mètres d'altitude, la gare de Bruges est située au point kilométrique[1] (PK) 92,116 de la ligne 50A, de Bruxelles-Midi à Ostende, entre les gares ouvertes d'Oostkamp et de Jabbeke. Gare de bifurcation, elle est l'origine de la ligne 51, de Bruges à Blankenberge et de la ligne 66, de Bruges à Courtrai (avant la gare de Zedelgem).
Elle était également l'aboutissement de la ligne 58, de Gand à Bruges (fermée).
Histoire
La première station de Bruges est mise en service le , par l'administration des chemins de fer de l'État belge, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Gand à Bruges. La section suivante de Bruges à Ostende, est mise en service le [2].
Après études de plusieurs options, le choix définitif se porte sur le site dénommé « Het Zand », supporté y compris financièrement par la municipalité de Bruges, à l'intérieur des murs de l'ancienne ville[3]. On y construit un premier bâtiment de style classique dû au dessin de l'architecte Auguste Payen[4].
Elle devient une gare de bifurcation avec la mise en service de Bruges à Torthout, premier tronçon de la ligne de Bruges à Courtrai, le par la Société des chemins de fer de la Flandre-Occidentale (FO). La ligne dans son intégralité, jusqu'à Courtrai, est exploitée à partir du [5].
Bruges est reliée à Gand avec la mise en service de la dernière section de Maldegem à Bruges le par la Compagnie du chemin de fer de Gand à Eecloo[6]. La ligne de Bruges à Blankenberge est ouverte le par la Compagnie de Bruges à Blankenberghe. Elle est prolongée jusqu'à Heist, via Zeebruges, le [7].
L'augmentation du trafic engendré notamment par les nouvelles lignes met les services à l'étroit dans l'ancienne gare. Un nouveau bâtiment est commandé, vers 1876, par le ministre des travaux publics à l'architecte Joseph Schadde[8], d'Anvers, qui produit le dessin d'une importante gare de style néo-gothique, qualifié aussi de « style « national » pseudo-flamand »[9]. Le bâtiment d'Auguste Payen est démonté avec précaution pour être reconstruit en gare de Renaix[4] et laisser la place au nouvel édifice construit entre 1879 et 1886[9]. La seconde gare a nécessité la démolition du cloître des Capucins.
Dès le début du XXe siècle, on envisage de surélever les voies et de les relocaliser plus loin du centre-ville, ce qui sera fait dans les années 1930.
La nouvelle gare, situé sur un tracé remanié, a été doté d'un bâtiment réalisé en 1939.
L'ancienne gare qui se trouvait au « Zand », fut démolie en 1947-48.
Dans les années 2010, une nouvelle gare ultramoderne a été mise en service de l'autre côté des voies ; le bâtiment de 1939 étant conservé.
Service des voyageurs
Accueil
Gare[10] SNCB, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Des aménagements, équipements et services sont à la disposition des personnes à la mobilité réduite. Elle est notamment équipée d'automates pour l'achat de titres de transport et de consignes à bagages. Un buffet et un restaurant sont installés en gare.
Des souterrains permettent la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.
Notes et références
- Infrabel, document de référence du réseau 09/12/2011, annexe E.01, Distances entre gares et nœuds, p. 21/40 (3,63 Mo) (consulté le 2 mai 2012).
- Archive site pandora, 50A Brussel Zuid - Oostende lire (consulté le 2 mai 2012).
- Site officiel de Ronse, La gare lire (consulté le 3 mai 2012).
- Adriaan Linters, Industriële architectuur in België, Mauad Editora Ltda, 1986 (ISBN 9782870092842), p. 165 extrait (consulté le 2 mai 2012)
- Archive site pandora, 66 Brussel Zuid - Oostende lire (consulté le 2 mai 2012).
- Archive site pandora, 58 Gent Dampoort - EEklo - Brugge lire (consulté le 2 mai 2012).
- Archive site pandora, 51 Bruges - Blankenberghe lire (consulté le 2 mai 2012).
- Ministère de la région wallonne, « Le patrimoine ferroviaire », dans Les cahiers de l'Urbanisme, numéro 40-41, septembre 2002,p. 119 extrait (consulté le 3 mai 2012).
- Marc Beyaert, « La gare de Bruges », dans La Belgique en cartes: l'évolution du paysage à travers trois siècles de cartographie, Lannoo Uitgeverij, 2006 (ISBN 9789020968316), p. T43 extrait (consulté le 3 mai 2012).
- Site SNCB Mobility : Bruges lire (consulté le 2 mai 2012).
- Site SNCB : Fiche horaire (brochure) lignes 50A et 66lire (consulté le 2 mai 2012).
Bibliographie
- Auguste Payen, Bâtiment pour recettes à la station de Bruges (4 plan, élévation et coupe), établissement géographique de Bruxelles, 1844 (DIGMAP)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Informations sur la Gare de Bruges, sur le site de la SNCB
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