François Thomas Tréhouart

Fils de Bernard Thomas Tréhouart, il commence comme mousse, devient enseigne de vaisseau en 1821, fait ses premières armes à la bataille de Navarin en 1827, est nommé lieutenant de vaisseau en 1829. Il se marie en 1830 à Laval avec Pauline Defermon, fille de Jean-François Defermon, baron d'empire.

Devenu capitaine de vaisseau en 1843, il dirige l'escadre française lors de la bataille de la Vuelta de Obligado en 1845 où il est victorieux. Nommé contre-amiral le 15 février 1846, puis vice-amiral le 2 avril 1851, il est nommé préfet maritime du 2^e arrondissement maritime (Brest) de 1852 à 1855. Il remplace en octobre 1855 en Crimée l’amiral Bruat et ramène en France l'armée d'Orient.

Fait Grand officier de la Légion d'honneur. Il est dignitaire de la Grand-croix de la Légion d'honneur, le 12 août 1860. Il est sénateur du 16 août 1859 à sa mort[1]. Il est élevé à la dignité d'amiral de France, le 20 février 1869. Il est à ce jour le dernier marin français à être honoré de cette distinction.[2]^,[3].

Il est enterré au vieux cimetière de Saint-Servan.

Un cuirassé et un pont mobile dans l'arsenal de Brest portent son nom.

Sa fille Marie Amélie (née le 22 juin 1833 à Laval) est l'épouse de Gustave Le Bescond de Coatpont.

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  Tombe de l'amiral Tréhouart au vieux cimetière de Saint-Servan.