Epiniac

Epiniac ou Épiniac[1] est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne, peuplée de 1 422 habitants[Note 1].

Epiniac
ou Épiniac

La mairie.
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Dol et de la baie du Mont-Saint-Michel
Maire
Mandat
Sylvie Ramé-Prunaux
2020-2026
Code postal 35120
Code commune 35104
Démographie
Gentilé Epiniacais ou Épiniacais
Population
municipale
1 422 hab. (2018 )
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 30′ 36″ nord, 1° 41′ 46″ ouest
Altitude Min. 11 m
Max. 107 m
Superficie 23,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Dol-de-Bretagne
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Epiniac
ou Épiniac
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Epiniac
ou Épiniac
Géolocalisation sur la carte : France
Epiniac
ou Épiniac
Géolocalisation sur la carte : France
Epiniac
ou Épiniac
Liens
Site web epiniac.fr

    Géographie

    Epiniac fait partie du canton de Dol-de-Bretagne dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

    Lieux-dits

    • la Bigotière
    • la Chevrais
    • la Cour
    • la Croix de Pierre
    • la Durantais
    • la Foltiere
    • la Gauronniere
    • la Grivais
    • la Haute Fresnais
    • la Higourdais
    • le Loup Pendu (Au Moyen-âge, on pendait le loup qui venait d’être abattu à un arbre, ceci avec un certain cérémonial. Cette coutume semble avoir une origine celte.)
    • la Luzardiere
    • la Madrelle
    • la Maison Neuve
    • la Morandais
    • la Pequinaie
    • la Pommerais
    • la Pompe
    • la Provostais
    • la Rochelle
    • la Touche
    • la Vieux Ville
    • la Ville Herve
    • la Ville Jean
    • la Ville Oubert
    • la Villeroux
    • Launay Paume
    • le Bahut
    • le Breil
    • le Chauchix Vert
    • le Coucou
    • le Croiset
    • le Freux Heulin
    • le Gage
    • le Grand Bois Gervilly
    • le Haut Rayer
    • le Moulin de la Vieux Ville
    • le Moulin des Balluais
    • le Petit Bois Gervilly
    • le Pommier
    • le Pontsault
    • le Rocher aux Bœufs
    • le Rocher Rougeul
    • le Val Sourdan
    • les Appelais
    • les Balluais
    • les Chalonges
    • les Corbonnais
    • les Landes de la Vieux Ville
    • les Ormes
    • Malhaire
    • Mi Voie
    • Mort A Cœur
    • Raingo
    • Rayer
    • Travidal
    • Vilhoet

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 849 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Feins Sa », sur la commune de Feins, mise en service en 2005[8] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 811,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 28 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[12], à 11,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Epiniac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,8 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), prairies (18,8 %), forêts (5,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,6 %), zones urbanisées (2,5 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Spiniac en 1137, parochia de Espiniac en 1200, Espiniacum au XVIe siècle[22].

    Peut-être un lieu où poussent les « buissons épineux ».

    Le gentilé est Epiniacais ou Épiniacais. Dans les communes voisines, les habitants d'Epiniac étaient appelés autrefois les Eupinochais ou les Ventres de Rouchettes (sobriquets du pays de Dol)[réf. nécessaire].

    Histoire

    La paroisse d'Épiniac faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et avait pour vocable Saint-Pierre.

    Mathilde, dame de Landal, cède en 1228 les dîmes d'Épiniac aux moines de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet, qui en juillet 1244 les cèdent au chapitre de Dol[23].

    La Révolution

    Le 18 floréal an II (7 mai 1794), Epiniac a absorbé la commune de Saint-Léonard.

    XXe siècle

    Le 2 août 1944, commune est libérée par le Combat Command B de la 6e division blindée des États-Unis. La matinée du 4 août 1944, le 329e régiment d'infanterie de la 83e division d‘infanterie américaine et le 322e bataillon d'artillerie s'installeront brièvement dans la commune en vue d'attaquer Dol-de-Bretagne. Un peu plus tard, un poste de secours sera installé à Saint-Léonard.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1983[24] mars 2001 René Houitte de la Chesnais   Ancien général du cadre de réserve
    mars 2001[25] mars 2008 Joëlle Trufflet   Acheteur industriel à la retraite
    mars 2008[26] mars 2014 Xavier Guillier   Agriculteur retraité
    mars 2014[27] En cours Sylvie Ramé-Prunaux DVD Professeur des écoles
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

    En 2018, la commune comptait 1 422 habitants[Note 6], en augmentation de 1,5 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +4,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7671 8831 8941 9842 0761 9632 0522 1412 082
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1582 1632 0932 1662 2672 2622 2142 1552 063
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0161 9161 7681 5951 4821 5241 4391 3951 328
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 2481 1261 0641 1041 1051 0781 1221 3451 401
    2018 - - - - - - - -
    1 422--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Le Domaine des Ormes

    C'est un grand domaine s'étalant sur environ 200 hectares. Cette propriété de la famille Houitte de La Chesnais depuis le XIXe siècle est aujourd'hui qualifiée de Domaine et Resort touristique. Toujours géré par la famille ce site qui emploie 80 salariés à l'année et 250 en saison à trois vocations : 1-Le tourisme, avec son camping*****, son hôtel*** et ses célèbres cabanes dans les arbres et sur l'eau. Sa particularité est la quantité d'activités proposées à ses résidents (parcours aventure, paintball, tir à l'arc, ski nautique, parcs aquatiques, etc.) et la grande variété de type d'hébergements disponibles (2500 lits) et de restauration (4 établissements).

    2-Le sport, avec un golf 18 trous et son école de golf et un centre équestre-poney club, est aussi présent sur le site. Ils sont proposés aux vacanciers mais sont surtout destinés aux habitants locaux pour les cours et la compétition dans les deux disciplines. On y trouve aussi un club de cricket fréquenté par les Anglais vivants dans les environs.

    3-Les séminaires d'entreprises, avec une quinzaine de salles de réunion, l'hébergement disponible, les restaurants et les activités sportives. Un centre de formation, l'Académie des Ormes a été créé en 2013 pour former les salariés dans le management, l'accueil client, les langues, le secourisme, etc., que ce soit pour le tourisme ou tout autre secteur d'activité.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018, légale en 2021.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Le code officiel géographique a retenu pour cette commune la graphie sans accent aigu sur la capitale initiale, à la différence d'Étrelles par exemple, mais une orthographe traditionnelle conforme à la prononciation comporte l’accent aigu. Certains documents de sources officielles incluent l'accent aigu sur l’initial, ainsi que plusieurs cartes et diverses publications et articles de presse.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Feins Sa - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Epiniac et Feins », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Feins Sa - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Epiniac et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. « Etymologie et Histoire de Epiniac », infobretagne (consulté le ).
    23. GdC, Pouillé, IV, p. 553. Cité par Michel Pelé dans Les établissements religieux dolois, Combourg, Rennes, 1975-2009, p. 5.
    24. « L'ancien maire René Houitte de la Chesnais est mort », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    25. « Joëlle Trufflet et la liste Ensemble construisons l'avenir », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    26. « Les élections Municipales 2008 », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    27. « Sylvie Ramé-Prunaux, nouveau maire, succède à Xavier Guillier », Ouest-France, 1er avril 2014.
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    32. Notice no PM35000182, base Palissy, ministère français de la Culture.
    33. Notice no PA35000021, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, p. 64.

    Voir aussi

    Liens externes

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