Frédéric Sérazin

Fréderic Sérazin dit Frédo, né le Saint-Nazaire et mort le , est un résistant communiste français, tourneur sur métaux chez Hispano-Suiza.

Ne doit pas être confondu avec Frédéric-Séraphin de La Tour du Pin Gouvernet.

Biographie

Fils de Frédéric Marie Sérazin, tourneur depuis 1903 aux Chantiers de la Loire à St Nazaire et de Joséphine Marie Dorso, il est l'aîné de cinq frères et sœurs. En 1926, il rejoint le 137e régiment d'infanterie de Nantes[1].

Il milite à la CGTU au début des années 1930 et adhère au Parti communiste français en 1936 lorsqu'il est employé chez Hispano-Suiza[2].

Membre des Bataillons de la jeunesse, il est arrêté en et incarcéré à la forteresse de Sisteron. Il s’évade en avec Paul Carbone et François Spirito. Il est repris à Paris, emprisonné à la Prison de la Santé, à Fresnes, Chateaubriant, au camp de Voves, puis à l’Hôpital de Chartres d'où il s’évade le .

Arrêté à Saint-Étienne le , il est torturé et assassiné le jour même[2] par la milice française et la Gestapo[3].

Sa sépulture est transférée au cimetière parisien de Bagneux le [2],[4].

Vie personnelle

Il a eu une fille, Éliane, avec Hélène Moreau et un fils, Roland, avec France Bloch-Sérazin, fille de Jean-Richard Bloch, qu'il avait épousée en 1939. Il a vu celle-ci pour la dernière fois au camp de Voves, le 13 mai 1942, trois jours avant l'arrestation de France Bloch[5].

Notes et références

  1. Biographie Fredo Serazin (8e document à télécharger - 45 ko), 9 février 2011, fcpecharlemag.free.fr
  2. Notice biographique, Claude Pennetier, Nicole Racine, maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr
  3. Biographie, Amicale Chateaubriant
  4. Registre journalier d'inhumation du cimetière parisien de Bagneux (BAG_RJ19481949_01 p. 190, numéro d'ordre 3789).
  5. Laurent Etre, « Portrait. France Bloch, un amour sur fond de Résistance », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le )

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