Filière de Lunel

La filière de Lunel[1] est une filière djihadiste basée en France à Lunel, dans l'Hérault.

À Lunel, commune d'environ 25 000 habitants[2] classée en zone de sécurité prioritaire (ZSP) et avec un fort taux de chômage[1], une vingtaine de jeunes « entre 18 et 30 ans » sont partis pour la Syrie rejoindre les rangs de l'État islamique[3] dans le cadre de la guerre civile syrienne[1]. Au moins six y ont trouvé la mort[1],[3]. Le recrutement serait également à destination de l'Irak[3].

Des djihadistes issus de cette filière fréquentaient la mosquée Al-Baraka de Lunel[1], un lieu de culte dont l'un des anciens responsables a déjà provoqué un scandale en refusant de condamner les départs des djihadistes[4].

Fin , quelque temps après les attentats de janvier 2015[2], la police (RAID et GIPN) réalise des interpellations parmi des proches d'hommes partis faire le djihad[3], voire qui sont soupçonnés de revenir de Syrie[1]. Deux de ces hommes sont originaires de Caussiniojouls et d'Aimargues[1].

La Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) cherche à démanteler cette filière[5], en vain pour l'instant. La filière est évoquée à nouveau dans les médias peu après les attentats de Paris du 13 novembre 2015, afin d'illustrer le développement du salafisme en France.

Le procès de la filière de Lunel s'est ouvert au palais de justice de Paris le jeudi [6].

Notes et références

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