Fernand Frey
Fernand Frey, né à Asnières (Seine) le [1] et mort à Escaudœuvres (Nord) le , est un chanteur et un acteur français.
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Biographie
Fils d'un bonnetier d'origine alsacienne[2], Fernand Frey, un temps placier en soierie, débute comme artiste lyrique au théâtre des Mathurins en mars 1899 sous le nom de Noël Réfy[3]. Il réussit brillamment le concours d'entrée au Conservatoire de Paris en novembre 1899[4] où il suit des cours de comédie. À partir de 1902, année de sa sortie du Conservatoire, il va désormais se produire sur scène sous son véritable nom.
Carrière au théâtre
- sous le nom de Noël Réfy
- 1899 : Vive l'Almée, parade-revue en vers de Jean Varney, musique de Daniel Prunet, au théâtre des Mathurins (21 mars) : Ramolinick
- 1899 : Le Pauvre bougre et le Bon génie, féerie en 1 acte d'Alphonse Allais, au théâtre des Mathurins (24 mai) : le garçon de café
- 1899 : A la gare comme à la gare, revue d'Alphonse Allais et Albert René, au théâtre des Mathurins (14 juin) : le voyageur
- 1899 : Les Petites Machin, opérette en 1 acte de Michel Carré et Frédéric Febvre, musique de Francis Thomé, au théâtre des Mathurins (4 octobre)
- 1901 : La Cavalière, pièce en 5 actes en vers de Jacques Richepin, au théâtre Sarah-Bernhardt (27 janvier) : Vivaldo
- sous le nom de Fernand Frey
- 1902 : La Duchesse des Folies-Bergère, pièce en 3 actes de Georges Feydeau, au théâtre des Nouveautés (9 décembre) : Chopinet
- 1904 : Otéro chez elle, opérette en 1 acte d'Auguste Germain et Paul Monvoisin, musique de Justin Clérice, au théâtre des Mathurins (10 octobre) : John Bluff
- 1908 : Paris-Voyeur, revue féerie en 2 actes, 1 prologue et 17 tableaux d'Alévy et Eugène Joullot, au Concert Parisiana (3 octobre) : l'agent / Toton / le savant / le duc
- 1909 : L'Amour en Espagne, opérette en 2 actes d'Alévy, Eugène Joullot et Maurice Mareil, musique de Joaquin Valverde, au Concert Parisiana (septembre)
- 1909 : Volons-y !, revue à grand spectacle en 2 actes et 12 tableaux d'Henri de Gorsse et Georges Nanteuil, au Concert Parisiana (octobre) : Marianne / le pick-pocket / le petit Prince
- 1910 : L'Empereur s'amuse, fantaisie-opérette en 2 actes et 7 tableaux d'Eugène Joullot et Fernand Meynet, au Concert Parisiana (5 janvier) : Poléon
- 1910 : Printemps-Revue, revue en 2 actes et 24 tableaux d'Eugène Joullot et Harry Whist, au Concert Parisiana (avril)
- 1911 : C'est très excitant, revue en 2 actes et 27 tableaux de Charles Quinel et Eugène Joullot, musique de Paul Letombe, au Moulin-Rouge (janvier) : le président du Conseil municipal / le Jeune turc / Mateo Diaz[5]
- 1911 : La Revue de l'Ambigu, revue à grand spectacle en 3 actes et 10 tableaux de Dominique Bonnaud, Numa Blès et Lucien Boyer, au théâtre de l'Ambigu (décembre) : le soldat Réséda / le peintre cubiste[6] / Cocambo / la Frochard / Fragson[7]
- 1912 : Le Comte de Luxembourg, opérette en 3 actes de Franz Lehar, livret de Robert Bodanzky et Alfred Maria Willner, adaptation française de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, au théâtre Apollo (3 mars) : Brissart
- 1912 : Les Saltimbanques, opéra-comique en 3 actes et 4 tableaux de Louis Ganne, livret de Maurice Ordonneau, au théâtre Apollo (3 juin) : Grand Pingouin
- 1912 : La Bonne vieille coutume, pièce en 2 actes de Felix Dörmann et G. Davis, adaptation française de Jean Benedict, au théâtre des Bouffes-Parisiens (22 novembre)
- 1913 : Monsieur de La Palisse, opéra-bouffe en 3 actes de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, musique de Claude Terrasse, au théâtre Apollo (24 janvier) : Don Diego
- 1913 : La Chaste Suzanne, opérette en 3 actes d'Anthony Mars et Georges Desvallières d'après leur pièce Le Fils à papa, musique de Jean Gilbert, au théâtre Apollo (avril) : Alexis, le maître d'hôtel
- 1913 : La Jeunesse dorée, opérette d'Henri Verne et Gabriel Faure, musique de Marcel Lattès, au théâtre Apollo (juin) : Caracollo
- 1913 : Cocorico, opérette en 3 actes de Louis Ganne, livret de Georges Duval, Maurice Soulié et Pierre Jailly, au théâtre Apollo (29 novembre) : le baron Kirchporter, Premier ministre de Puppenberg
- 1914 : La Mascotte, opérette en 3 actes d'Edmond Audran, livret d'Alfred Duru et Henri Chivot, au théâtre Apollo (janvier) : Laurent XVII
- 1914 : La Fille de Figaro, opérette en 3 actes de Maurice Hennequin et Hugues Delorme, musique de Xavier Leroux, au théâtre Apollo (mars) : le marquis de Chérubin[8]
- 1920 : La Princesse Carnaval, opérette à grand spectacle en 3 actes de Maurice Desvallières et Paul Moncousin, musique d'Henri Hirschmann, mise en scène d'Aimé Simon-Girard, au théâtre Apollo (janvier) : Ernest[9]
- 1920 : La Sirène, ou la Baigneuse de Minuit, opérette en 3 actes de Fabrice Lémon et G. Léglise, musique d'Henri Goublier, au théâtre Apollo (octobre) : Narcisse Minouflet[10]
- 1922 : Le Baiser aux enchères, opérette à grand spectacle en 3 actes et 10 tableaux de Régina Régis, musique de Camille Kufferath, au théâtre Apollo (novembre) : Marius[11]
Carrière au cinéma
- 1908 : L'Armoire normande, court-métrage de Georges Monca (195 m)
- 1913 : Badigeon a la maladie du sommeil, court-métrage anonyme (160 m) : Badigeon
- 1914 : Badigeon maître de ballet, court-métrage anonyme (110 m) : Badigeon[12]
- 1914 : Badigeon maître d'hôtel, court-métrage anonyme (110 m) : Badigeon
- 1914 : Badigeon demande la main de Tartinette, court-métrage anonyme (175 m) : Badigeon[13]
- 1914 : Le Ménage Badigeon-Tartinette, court-métrage anonyme (120 m) : Badigeon
- 1914 : Tartinette rêve aux exploits de Badigeon, court-métrage anonyme (120 m) : Badigeon
- 1914 : Badigeon veut divorcer / Tartinette veut divorcer, court-métrage anonyme : Badigeon
- 1914 : La Dernière idylle de Tartinette, court-métrage anonyme (143 m) : Badigeon
- 1931 : Ronny de Reinhold Schünzel et Roger Le Bon : le majordome
- 1932 : Quick (version française) d'André Daven et Robert Siodmak : le maître d'hôtel
- 1932 : Le Petit Écart de Reinhold Schünzel et Henri Chomette : Pamphile, le maître d'hôtel
- 1932 : La Saisie, court-métrage de Jean Margueritte
- 1932 : Je vois ça d'ici, court-métrage de Jean Caret
- 1932 : Histoires de rire, court-métrage de Jean Boyer : un clochard (dans le sketch Gratte-ciel)
- 1932 : Franches lippées de Jean Delannoy
- 1932 : Une faible femme de Max de Vaucorbeil
- 1933 : Moi et l'Impératrice (Ich und die Kaiserin) de Friedrich Hollaender et Paul Martin : Étienne
- 1934 : Caprice de princesse d'Henri-Georges Clouzot et Karl Hartl : Félix, le valet de chambre
- 1934 : La Garnison amoureuse de Max de Vaucorbeil : le bonimenteur
- 1934 : Nuit de mai de Gustav Ucicky et Henri Chomette
- 1936 : Les Deux favoris d'André Hornez : Varga
- 1937 : Sœurs d'armes de Léon Poirier
- 1938 : Paix sur le Rhin de Jean Choux
Distinctions
- Officier d'Académie (arrêté ministériel du 16 août 1907)[14]
Notes et références
- Acte de naissance n° 103 (vue 28/67) avec mentions marginale du mariage et du décès. Archives départementales des Hauts-de-Seine en ligne, état-civil d'Asnières, registre des naissances de 1877.
- Bien que né à Asnières, Léon Frey, en tant que fils d'alsaciens, devra se faire naturaliser français en 1872.
- Réfy est l'anagramme de Frey et Noël, celui du prénom de son père Léon.
- A Monsieur F. Frey. L'Écho des jeunes, 1er décembre 1899, p. 134, à lire en ligne sur Gallica.
- Théâtre du Moulin-Rouge. "C'est très excitant". Comoedia, 21 janvier 1911, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
- Ambigu. Infidèle à ses principes. Comoedia, 21 décembre 1911, p. 5, à lire en ligne sur Gallica.
- Ca et là. Ambigu. Comoedia, 18 janvier 1912, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
- Théâtre Apollo. Le baptême de la villa Chérubin. Comoedia, 4 avril 1914, p. 4, à lire en ligne sur Gallica.
- A l'Apollo. "La Princesse Carnaval". Comoedia, 25 janvier 1920, pp. 1-2, à lire en ligne sur Gallica.
- A l'Apollo. La Sirène ou la Baigneuse de Minuit. : Comoedia, 1er octobre 1920, pp. 1-2, à lire en ligne sur Gallica.
- Théâtre de l'Apollo. "Le Baiser aux Enchères". Comoedia, 22 novembre 1922, pp. 1-2, à lire en ligne sur Gallica.
- Agence moderne cinématographique. Ciné-Journal, 17 janvier 1914, p. 44, à lire en ligne sur Gallica.
- Le Film Parisien. Ciné-Journal, 31 janvier 1914, p. 33, à lire en ligne sur Gallica.
- Officiers d'Académie. Journal Officiel, 16 août 1907, p. 5950, à lire en ligne sur Gallica.
Liens externes
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