Famille Maurin

La famille Maurin est notoirement connue pour être principalement constituée d'artistes et comédiens dont le point commun est la comédienne et artiste lyrique Mado Maurin. Cette famille comprend notamment Jean-Pierre Maurin, Yves-Marie Maurin, Patrick Dewaere, Dominique Collignon-Maurin, Jean-François Vlérick et Marie Wiart qui durant les années 1950 et 1970, dès leur plus jeune âge, sont connus dans le métier comme « les petits Maurin » et apparaissent régulièrement dans diverses productions et représentations au théâtre, à la radio, à la télévision et au cinéma.

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Immeuble au 65 Rue Sainte-Anne, lieu de résidence des Maurin à partir de 1949.

Chronologie

Mado Maurin, point central de la tribu

Madeleine Maurin, dite Mado Maurin, naît le 1915 à Paris, unique enfant d'un couple qui s'est connu au grand magasin Au Bon Marché. Son père Louis Maurin né en 1880 est alors second chef du rayon des jouets et sa mère, née Léontine Estelle Wiart en 1890, occupe le poste de vendeuse au rayon des objets d'art. Ils se marient le à Paris. Après la naissance de Mado, ils vivent au 22, rue Falguière à Paris et vont régulièrement au théâtre, à l'opéra comique et à l'opérette ainsi qu'au séances de cinéma muet où ils emmenent souvent la petite Mado. En 1926, le couple parvient à acheter un grand terrain et une coquette maison à Royan qui est vite désignée comme la Maurinière où ils passent leurs étés et qui deviendra le repaire de vacances de tous les futurs Maurin.

Première union et deux premiers enfants

Le , devenue artiste lyrique alors qu'elle est âgée d'à peine 19 ans, Mado Maurin épouse Pierre-Marie Bourdeaux né en 1905. Ils forment alors un duo d'artistes et se retrouvent dans le sud de la France, mais en 1939, la guerre va provoquer leur séparation. Toutefois un premier né vient au jour le à Toulouse où Mado est alors engagée au Capitole. Il est baptisé Jean-Pierre. En 1943, Pierre-Marie Bourdeaux et Mado partent en Allemagne donner un concert organisé par la Croix-Rouge pour les prisonniers. À leur retour à Toulouse, le naît Yves-Marie, mais le couple est alors au bord de la rupture.

Un enfant naturel reconnu par son premier époux

Abandonnée à elle-même à Saint-Brieuc, Mado s'éprend du chef d’orchestre et artiste lyrique Michel Têtard qui appartient à la même troupe. Le divorce est alors accepté par Bourdeaux qui dialogue directement avec Michel Têtard. La passion ne dure qu'une année car Mado rentrée à Paris attend alors son troisième enfant prénommé Patrick mais son nouveau compagnon se refuse à croire qu'il en est le père. Un télégramme de rupture met fin à l'union et dès lors l'enfant est officiellement de père inconnu. Bien que séparé de Mado, Pierre-Marie Bourdeaux reconnaît officiellement le tout petit Patrick.

À l'été 1947, Georges Collignon alias Georges Pierson, ténor de la troupe du théâtre de Calais où Mado est nommée directrice, engage une liaison avec Mado Maurin qu'il épouse en 1948.

Yves-Marie Maurin en 2009.

À Paris, un quatrième fils

La famille recomposée s'installe au 65 rue Sainte-Anne à Paris et Mado donne naissance à son quatrième fils, en 1949 prénommé Dominique. À cette période, Mado commence à très régulièrement « fournir » ses enfants aux producteurs, réalisateurs, metteurs en scènes ou organisateurs de spectacles et de tournées, dès leur plus jeune âge.

Une tribu d'artistes de tous âges

En 1957, Jean-François, cinquième enfant de Mado voit le jour et il est lui aussi très jeune mis au travail dans cette entreprise familiale d'artistes. Il choisira le patronyme Jean-François Vlérick à sa majorité en 1975. Enfin, née en 1960 à Toulouse, la dernière fille de Mado se prénomme Marie-Véronique et choisira elle aussi de changer de patronyme, choissant en 1982, le nom de naissance de sa grand-mère maternelle, Wiart. Après la mort de Jean-Pierre Maurin en 1996, celle d'Yves Marie en 2009 puis celle de Mado en 2013, seul Dominique utilise encore le pseudonyme Maurin auquel il a ajouté son patronyme officiel Collignon.

Membres de la famille ayant utilisé le pseudonyme Maurin

Sources bibliographiques

  • Mado Maurin, Parce que c'est vrai !, Paris, éditions MAME, coll. « Raisons de vivre »,
  • Mado Maurin, Patrick Dewaere, mon fils, cet inconnu, Paris, MAME,
  • Jean-Marc Loubier, Patrick Dewaere, la frayeur de vivre, Paris, éditions Michel Lafon, , 326 p. (ISBN 978-2-84098-831-1)
  • Mado Maurin, Patrick Dewaere, mon fils : La Vérité, Paris, Le Cherche midi, , 295 p. (ISBN 978-2-7491-0531-4)
  • Bertrand Tessier, Patrick Dewaere : La Douleur de vivre, Paris, Albin Michel, , 96 p. (ISBN 978-2-226-15214-5)
  • Rémi Fontanel, Patrick Dewaere, le funambule, Paris, Scope Éditions, , 122 p. (présentation en ligne)
    L'universitaire Rémi Fontanel consacre une « étude actorale » sur Patrick Dewaere tentant d'expliquer l'influence de sa biographie dans ses personnages.
  • Christophe Carrière, Patrick Dewaere : Une vie, Paris, Balland, , 250 p. (lire en ligne)
  • Christophe Carrière (préf. Lola Dewaere), Patrick Dewaere, l'écorché, Paris, Michel Lafon, , 267 p. (ISBN 978-2-7499-3256-9).
  • Marc Esposito, Mémoires d'un enfant du cinéma : les années "Première", Paris, Robert Laffont, , 530 p. (ISBN 978-2-221-23931-5).

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Lola Dewaere, biographie sur le site Gala.fr, consultée le 27/07/2019.
  2. « Mémoires d'un enfant du cinéma. Les années Première » de Marc Esposito. Editions Robert Laffont, 9 mai 2019
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