Félines (Ardèche)

Félines est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Félines.

Félines

Vue aérienne du village.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Intercommunalité Communauté d'agglomération Annonay Rhône Agglo
Maire
Mandat
William Priolon
2020-2026
Code postal 07340
Code commune 07089
Démographie
Population
municipale
1 673 hab. (2018 )
Densité 120 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 19′ 03″ nord, 4° 43′ 45″ est
Altitude Min. 160 m
Max. 705 m
Superficie 14 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Annonay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sarras
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Félines
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Félines
Géolocalisation sur la carte : France
Félines
Géolocalisation sur la carte : France
Félines
Liens
Site web felines-ardeche.fr

    Géographie

    Le territoire de Félines comprend une partie de plateau assez favorable à l'agriculture, mais sur laquelle l'urbanisation s'est récemment étendue autour du bourg et des routes. La commune descend aussi à l'est jusqu'à l'entrée de Serrières avec des coteaux en vignobles, et monte à l'ouest jusqu'au col du Fayet et ses reliefs boisés. De multiples hameaux ou fermes ont toujours abrité au moins deux tiers de la population.

    Communes limitrophes

    Vinzieux Charnas
    N Serrières
    O    Félines    E
    S
    Savas Peaugres

    Urbanisme

    Typologie

    Félines est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Peaugres, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 3 800 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annonay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35 %), forêts (34,2 %), prairies (10,9 %), zones urbanisées (8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8 %), cultures permanentes (3,9 %), terres arables (3,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Le nom de Félines, transcrit Filinae en 981, représente l'ancien occitan felina, "atelier de poterie", qui vient du latin figulinae, figlinæ, de même sens. Cinq communes de France méridionale portent ce nom (Ardèche, Aude, Drôme, Hérault, Haute-Loire) qui correspond aux "Flins" de France septentrionale (4 communes dans le Nord et les Yvelines)[11]

    Histoire

    Un habitat existait déjà à l'époque gallo-romaine, comme l'ont prouvé les découvertes de tuiles et de monnaie. Par la suite, le territoire s'est sans doute peuplé progressivement, ou dépeuplé aussi, dans les périodes de peste ou de famine. Trois domaines importants ont été cités historiquement : à Prost, à L'Olme et au Mein, où il reste encore une construction de type château. La population communale est restée longtemps en nombre relativement modeste, autour de 800 habitants au XIXe siècle et de 500 au XXe siècle. Par contre, depuis 1968, elle a triplé pour dépasser actuellement les 1 500 habitants. Ce changement d'échelle a fait rapidement évoluer la commune avec par exemple la création d'associations diverses (une vingtaine en 2015).

    Le renforcement du centre bourg

    Progressivement, les services publics et associatifs ont été regroupés au centre du village : église, mairie, salle des associations, et, dans l'ancienne école, bibliothèque, batterie fanfare et AFR. Les commerces se sont rassemblés à côté, autour du carrefour principal : café, tabac presse, boulangerie épicerie, coiffure. La Poste a rejoint la mairie comme bureau postal. Plusieurs entreprises occupent aussi la zone industrielle du Flacher. La zone vient aussi d'accueillir un grand complexe de salles polyvalentes en partage avec Peaugres : L'Entre-Deux.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      Jean-Pierre Escoffier   Notaire
    Félix Serve CNI puis RI Notaire
    Conseiller général
    Suppléant de Louis Roche-Defrance (1962-1967)
    Jean Serve RI puis UDF Notaire
    René Grenier PS Agent de production
    Denis Duchamp PS Fonctionnaire
    Conseiller général du canton de Serrières (2001-2015)
    Conseiller départemental du canton de Sarras (2015-2021)
    En cours
    (au )
    William Priolon[12],[13] SE Fonctionnaire de catégorie B : technicien voirie
    Vice-président de la communauté d'agglomération Annonay Rhône Agglo chargé des transports et des mobilités douces[13] (depuis )

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].

    En 2018, la commune comptait 1 673 habitants[Note 3], en augmentation de 11,16 % par rapport à 2013 (Ardèche : +1,94 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    703730625821829861832825851
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    835856819765831801792740694
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    622585538506510515505506518
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    4825246167148761 1061 3951 4361 493
    2017 2018 - - - - - - -
    1 6521 673-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population communale est restée longtemps en nombre relativement modeste, autour de 800 habitants au XIXe siècle et de 500 au XXe siècle. Par contre, depuis 1968, elle a triplé pour dépasser les 1 500 habitants.

    Manifestations culturelles et festivités

    • fin avril : Vogue de la Saint-Georges
    • en juillet : festival Pic-nic et Chansons (organisation Arcanson)
    • en septembre : Temps fort des Arts de la Rue

    Une vogue mieux organisée

    Aperçu du « tir à la seille », en 2015.

    Il y a quelques décennies, les bals des vogues commençaient à connaitre de sérieux problèmes de bagarres et de consommation d'alcool. À Félines, la municipalité s'est donc efforcée de résoudre ces problèmes pour pouvoir maintenir cet événement traditionnel et local. Les conscrits fonctionnent maintenant en association, avec les deux classes réunies. Les plus anciens conseillent ainsi les jeunes. Les parents sont aussi associés à l'organisation. Des bilans sont faits après l'événement. La vogue de la Saint-Georges, fin avril, a adopté ainsi un fonctionnement qui apparait satisfaisant. Le vendredi, c'est un karaoké avec un repas ouvert à la population. Le samedi, un bal ouvert à tous. Le dimanche, le tir « à la seille » (au baquet).

    Associations

    Une vingtaine d'associations

    Une vingtaine d'associations étaient présentes sur la commune en 2015.

    • Certaines sont traditionnelles et rassemblent conscrits, parents d'élèves, chasseurs, boulistes, anciens combattants, seniors…
    • Parmi les clubs sportifs, le club de foot (Football Club Félines Saint-Cyr) s'est rendu célèbre dans la fin des années 1990 avec la réussite de ses équipes féminines. L'équipe une atteint même la première division nationale en 1999. Il a fêté ses 50 ans en 2014 et a atteint les 200 licenciés.
    • En pratique plus originale, on peut citer les Ardriders, qui regroupent une cinquantaine de vététistes provenant d'un vaste secteur.
    • Arcanson organise des événements musicaux.
    • Le Comité des Fêtes organise plusieurs événements et a encadré en 2014 une fête interquartiers ouverte aussi à Vinzieux.
    • Une Association des Familles Rurales, en partenariat avec Charnas et Vinzieux, propose plusieurs activités hebdomadaires, mais aussi un centre de loisirs en juillet.
    • Des Félinois participent aussi en intercommunalité aux activités petite enfance et jeunesse, et à l'école départementale de musique.

    La batterie fanfare

    Félines a réussi à conserver une batterie fanfare. Ces ensembles assurent une ambiance musicale lors des cérémonies officielles et des fêtes. Félines a eu une première fanfare, l'Echo félinois, de 1930 aux années 1960. Un ensemble a pu se reconstituer à partir de 1979. Elle est devenue la Batterie Fanfare du Plateau, en partenariat avec Charnas et avec des participants de Vinzieux. Elle compte actuellement une vingtaine de musiciens …et musiciennes, dont pas mal de jeunes et pas moins de douze féminines. Elle se regroupe volontiers avec celle de Saint-Alban-d'Ay. Ses répétitions se font avec un enseignant de l'École Départementale de Musique, dans un local attitré sur la place de Félines.

    Enfance et jeunesse en intercommunalité

    Un village de plus en plus étalé.

    Sur le plateau de Félines, le secteur Enfance et Jeunesse est géré au sein d'un syndicat intercommunal qui regroupe six communes : Bogy, Charnas, Colombier-le-Cardinal, Félines, Peaugres et Vinzieux. Deux associations se sont spécialisées pour encadrer les diverses structures. L'Association de Gestion Intercommunale Petite Enfance (Agipe) rassemble 90 familles et gère la crèche multi-accueil L'îlot câlin de 25 places, le Relais d'assistantes maternelles « Les P'tits Câlins », et L'îlot parents pour des rencontres entre adultes.

    Une autre association de parents « Activités Loisirs » gère le centre de loisirs « L'île au Soleil », qui rassemble plus de 150 familles et environ 300 enfants. Les 3 à 10 ans ont des activités organisées les mercredis et pendant les vacances scolaires. Les 11-13 ans organisent plus librement leurs programmes dans des salles communales. Les 14-17 ans ont aussi des locaux mais participent plus facilement à des camps. Enfin « L'île des parents » propose des occasions de rencontre[1].

    L'Entre Deux : un grand complexe intercommunal

    En partenariat avec la commune voisine de Peaugres.

    Les deux communes de Peaugres et Félines avaient toutes deux besoin de salles plus grandes ou plus pratiques. Les deux communes se sont donc associées pour construire un ensemble moderne composé en fait de plusieurs locaux.

    Une salle sert de dojo pour les activités de type judo. Une salle de réception de 400 m2 reçoit les fêtes et peut être louée.

    La plus grande salle permet d'accueillir des activités physiques ou de grands événements. Il s'agit en fait d'un abri de grande taille, non chauffé et au sol goudronné. La pratique du sport y est possible, mais elle n'est pas homologuée pour des compétitions.

    Un grand terrain extérieur complète l'ensemble.

    Un emploi communal à mi-temps a été ouvert pour gérer le site[1].

    Économie

    Entreprises

    La zone du Flacher.

    Une trentaine d'entreprises sont installées sur la zone d'activités qui se situe à cheval sur Félines (ZA Le Flacher) et Peaugres (ZA La Boissonnette). Ces entreprises totalisent plus de 500 salariés. Trois d'entre elles en comptent autour de la centaine : Euronat Ekibio (agroalimentaire), Les Fermiers de l'Ardèche (volailles), Plastic Omnium (pièces automobiles). Avec une cinquantaine de salariés, la chaudronnerie CTF. Avec une trentaine, Façonnage Alain et Krannich Solar[18] (photovoltaïque). Avec une dizaine de salariés chacune : l'imprimerie Alpha, la menuiserie Bellevègue, l'agroalimentaire Crousti-Sud, la tuyauterie FPS, l'aérothermiste Steam, le chauffagiste Grange et fils, la chaudronnerie Guion, la découpe laser Sadela.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château du Mein

    Des aménagements d'époques diverses.

    Le château du Mein se remarque de loin avec son crépi blanc, dans la plaine agricole qui fait face à Vinzieux. On remarque notamment ses quatre jolies tours de type médiéval qui entourent le principal bâtiment d'habitation. Le site comprend aussi d'autres bâtiments, à usage d'entrepôt agricole, qui achèvent d'encadrer une cour intérieure dotée d'une fontaine. Le site du Mein a donc été sans doute d'abord un domaine agricole important, peut-être fortifié. La première mention écrite date de 1398, et un premier manoir aurait été construit en 1490. On sait ensuite qu'il a été la propriété d'une lignée d'aristocrates : les familles d'Arnoult au XVe siècle, d'Angerès au XVIe, de Moreton au XVIIe siècle. Les bâtiments actuels pourraient être le résultat d'une reconstruction après un incendie en 1538, ou à une date plus proche. Les quatre tours d'angles pourvues de créneaux sont aussi de date indéterminée, la dernière pourrait dater des années 1840.

    Après la Révolution, le domaine a été vendu à la famille Giraud d'Annonay. Dans la première moitié du XXe siècle, Paul Giraud y a résidé longtemps. Il a été conseiller municipal de Félines de 1908 à 1945 et maire de 1921 à 1925. C'est un de ses héritiers, Christian Denoyel, qui habite le site en 2015.

    Personnalités liées à la commune

    Barthélémy Madinier, seigneur de Prost en 1766. Notaire royal, avocat en parlement, Juge général ès justice de Serrières-en-Vivarais et Montbaloud.

    Héraldique

    Les armes de Félines se blasonnent ainsi :
    De sinople au chevron losangé d'argent et de sinople.

    Voir aussi

    Sources et bibliographie

    • Édition municipale : « Félines, village d'Ardèche 1900-2000 », 2000.
    • articles de François Bassaget dans le Dauphiné libéré du 17 août 2015.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Peaugres », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Pierre Gastal : Noms de lieux de l'espace français (Désiris, 2020), p. 152-153 et 155.
    12. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    13. « Élus », sur felines-ardeche.fr (consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. « Votre spécialiste du photovoltaïque en France ! », sur fr.krannich-solar.com (consulté le ).
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