Eyjeaux
Eyjeaux (Esjau en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Eyjeaux | |||||
Le bourg d'Eyjeaux. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Limoges | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine Limoges Métropole | ||||
Maire Mandat |
Jacques Roux 2020-2026 |
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Code postal | 87220 | ||||
Code commune | 87063 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Egaliens | ||||
Population municipale |
1 319 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 54 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 46′ 41″ nord, 1° 23′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 260 m Max. 453 m |
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Superficie | 24,23 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Limoges (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Condat-sur-Vienne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | eyjeaux.com | ||||
Géographie
Localisation
Implantée sur les premiers contreforts ouest du Massif central, Eyjeaux est située à 11,9 km au sud-est de Limoges[1].
Le territoire communal s'étend sur 24,23 km2.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Le territoire géographique d'Eyjeaux est situé sur la branche sud de la chaîne hercynienne constituant les contreforts ouest du Massif central.
Cet orogène[Note 1] de 8 000 km de long et 1 000 de large, né de la formation de la Pangée par collision du Gondwana et du Laurussia-Baltica, est à l'origine du Massif central[3].
Sous l'ère Paléozoïque (éon Phanérozoïque), de la fin du Silurien au début du Permien, l'évolution géologique liée à l'orogenèse hercynienne a donné au sous-sol de Limoges une structure en nappes de charriage empilées associée à plusieurs générations de granitoïdes. Il en résulte un socle support de roches métamorphiques granitiques du Précambrien fait de gneiss et de granite d'anatexie et constituant une unité ophiolitique formée de péridotites serpentinisées associées à des métagabbros[4].
Le territoire s'étend sur une superficie[Insee 1] de 24,2 km2. Son altitude varie de 260 mètres près des lieux-dits Lauterie et Fraisseix à 453 mètres, au Tuquet du Breuil, au nord de la commune[5].
Par ailleurs, la sismicité est faible. Le dernier séisme ressenti dans la commune, d'une intensité de IV sur l'échelle Medvedev-Sponheuer-Karnik, a eu lieu le [6].
Hydrographie
Eyjeaux, située dans la vallée de la Valoine, présente une hydrographie assez homogène, avec une humidité importante dans certaines zones[7].
De nombreux cours d'eau traversent la commune et ses environs comme le Bouloux ou encore de nombreux petits ruisseaux se jetant soit dans le Bouloux, soit plus loin, dans la Roselle. Ces derniers donnent naissance à une dizaine de petits étangs dans les lieux-dits de la commune[réf. souhaitée].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pierre-Buffière », sur la commune de Pierre-Buffière, mise en service en 1996[14] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 010 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 14 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[18] à 11,4 °C pour 1981-2010[19], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[20].
Voies routières
Le bourg d'Eyjeaux constitue un carrefour routier important rassemblant quatre départementales :
- D 65 : route de Solignac à Saint-Léonard-de-Noblat ;
- D 98 : route de Limoges à Eyjeaux ;
- D 12 : route de Limoges à Mauriac ;
- D 44 : route de Pierre-Buffière à Saint-Sulpice-les-Feuilles.
La D 979, axe important reliant Limoges à Eymoutiers, traverse également Eyjeaux dans sa partie nord.
Transports ferroviaires
Eyjeaux, au milieu du XXe siècle, était traversée par la ligne 5 des chemins de fer départementaux de la Haute-Vienne (CDHV), allant de Limoges à Peyrat-le-Château[21].
La gare, située au-dessus du bourg (au bord de la D 12), existe toujours mais n'est plus en activité depuis de nombreuses années[22]. En 2011, elle fut achetée par la mairie[Mairie 1].
Transports en commun
Eyjeaux est desservie par deux lignes de bus et un service télobus.
La société de transports en commun de Limoges Métropole (STCL), dessert la commune par la ligne 31 de bus de Limoges et la ligne EX2
Le réseau de transports publics interurbain, « Haute-Vienne en Car », géré par le conseil général de la Haute-Vienne dessert la commune par la ligne 9[23].
Déplacements à pied
Eyjeaux offre de multiples promenades piétonnes au départ du bourg comme le sentier des pêcheries oubliées (16,5 km, balisage jaune)[24]. En s'éloignant un peu, de nombreux chemins relient les lieux-dits et permettent d'agréables promenades, comme le chemin de Boisseuil à Saint-Léonard-de-Noblat. Certains de ces chemins permettent de rejoindre la voie de Vézelay, un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, au niveau de Feytiat.
Urbanisme
Typologie
Eyjeaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[25],[26],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[28],[29].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,5 %), zones agricoles hétérogènes (33,7 %), forêts (19,5 %), zones urbanisées (1,3 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
La commune a changé de nom plusieurs fois au cours de son histoire. Vers 1315, la commune était nommée Esgallum[31], ce qui signifie la vallée drainée par un cours d'eau[32] et correspond à la situation du bourg. Pendant la révolution française, en l'an II, la commune fut renommée Eyjaux, puis, en 1801, lors de la publication du Bulletin des lois, la commune prit son nom définitif d'Eyjeaux[5]. Son nom occitan est Esjau[33], ce qui signifie réjouit[34].
Histoire
Antiquité
Les premières traces d'occupation de la commune témoignent d'un passé riche. En effet, de nombreux vestiges gallo-romains furent retrouvés près du bourg et des lieux-dits Lombardie et la Villatte. La commune avait pour activité la fabrication de monnaie, puisqu'une monnaie d'or portant le nom de la paroisse fut découverte : Egalo munin Savelo mone[35]. D'anciennes mines ont également été repérées près du lieudit les Aulières, dont le nom commençant par Au nous indique la présence d'or par le passé.
Moyen Âge
Le Moyen Âge sera une période sans grand événement pour la commune, qui va néanmoins se développer. En effet, le christianisme va apporter la construction de l'église et autres prieurés, notamment à l'emplacement de l'ancien presbytère du bourg, ainsi qu'aux lieux-dits Poulénat et le Breuil. La fin du Moyen Âge sera une période plus sombre pour la commune, qui doit faire face aux pillages des routiers et autres brabançons. Ceci n’empêchera néanmoins pas la construction du château d'Eyjeaux par Foulques de Jaunhac.
Temps modernes et Révolution française
Lors de la Révolution française, la terre d'Eyjeaux appartenait à la famille de Boisse, et ce depuis 1628[36]. Le 15 messidor an IV (3 juillet 1796), la presbytère d'Eyjeaux (actuellement la mairie), fut vendu en tant que bien national pour la somme de 2 600 francs[36].
Époque contemporaine
À partir du XVIIIe siècle, des notables de la région vont s'installer sur la commune, construisant des maisons bourgeoises, surtout dans les lieux-dits. Le bourg est alors constitué d'habitations rassemblées face à l'église. La commune va connaître une nouvelle activité avec l'installation de deux tuileries, aujourd'hui disparues, et de deux moulins, dont un seul subsiste. Au milieu du XIXe siècle, le cimetière, alors sur la place de l'église, va être translaté à son emplacement actuel[Mairie 2].
Dans la première moitié du XXe siècle, Eyjeaux est un bourg vivant comportant une petite gare ferroviaire ainsi que plusieurs auberges et épiceries, dont on peut encore observer certaines façades dans le bourg, face à l'église. La Seconde Guerre mondiale va davantage marquer la commune que la Première, notamment à cause de la présence d'un camp d'internement dès 1940 dans la commune voisine de Saint-Paul. La résistance sera alors présente à Eyjeaux et des juifs seront cachés[37].
L'exode rural de la seconde moitié du XXe siècle va marquer un déclin dans l'histoire de la commune, avec la fermeture de la quasi-totalité de ses commerces, à cause notamment de la proximité des centres commerciaux de Boisseuil et Feytiat.
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
La politique environnementale d'Eyjeaux est portée par la communauté d’agglomération, Limoges Métropole.
La gestion des déchets produits par les habitants de la commune d'Eyjeaux est une compétence déléguée à la communauté d’agglomération[40]. Par ailleurs, pour les encombrants, chaque habitant d'Eyjeaux peut accéder à la déchèterie de son choix parmi les dix déchèteries communautaires de Limoges Métropole, dont la déchèterie des Cornudes, localisée sur le territoire de la commune, près de Poulenat[41].
Population et société
Démographie
Impactée par les deux guerres mondiales et l'exode rural du début de la seconde moitié du XXe siècle, la population de la commune d'Eyjeaux connaît, des années 1900 aux années 1970, une baisse significative.
Depuis les années 70 et surtout le passage aux années 2000, une période de hausse de la population s'est amorcée, due au phénomène de périurbanisation.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[43].
En 2018, la commune comptait 1 319 habitants[Note 8], en augmentation de 7,32 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Ses habitants sont les égaliens et les égaliennes.
Enseignement
La commune d'Eyjeaux fait partie de l'académie de Limoges, située dans la zone A pour son calendrier de vacances scolaires.
Elle administre une école primaire constituée de 8 classes (2 classes de maternelles, 5 classes élémentaires et une Unité Local d'Inclusion Scolaire) représentant un effectif de l'ordre de 161 élèves à la rentrée 2019 [Mairie 4].
Suivant le principe de la carte scolaire, les enfants scolarisés dans la commune poursuivront leurs études au collège de Pierre-Buffière puis au lycée Gay-Lussac de Limoges ou au lycée Raoul Dautry à partir de la rentrée de septembre 2017.
Santé
La commune d'Eyjeaux ne dispose pas de professionnel de santé sur son territoire. Les médecins généralistes les plus proches exercent à Feytiat et Boisseuil. Les hôpitaux les plus proches sont le centre hospitalier régional universitaire de Limoges[45] et le centre hospitalier intercommunal Monts-et-Barrages à Saint-Leonard-de-Noblat[46].
L'institut médico-éducatif René-Bonnefond prend en charge les enfants et adolescents atteints de handicap mental. Il s'agit de l'un des trois centres de ce genre en Haute-Vienne[47]. L'école communal dispose également d'une ULIS, ex-CLIS.
Sports
En ce qui concerne les équipements sportifs, la commune est équipée d’un stade (stade Jacques-Boyer), situé dans le bourg, ainsi que d'un dojo dans la salle des fêtes (dite de la Grange).
Plusieurs associations sportives existent[Mairie 5]: le judo club d'Eyjeaux, l'US Aureil-Eyjeaux[48], Gym' Tonic et l'association de pétanque.
Eyjeaux est chaque année le lieu d’un cross, la nocturne des trois Limousines, depuis 2007. Il existe trois variantes dont deux passant par la commune et une dont elle est le lieu de départ. L'édition 2014 a rassemblé presque 400 coureurs[49].
Traditionnellement, le Tour du Limousin cycliste, qui se déroule durant la deuxième quinzaine d’août, passe par la commune d'Eyjeaux.
Cultes
La commune possède une église catholique, l'église de l'Ordination-de-Saint-Martin-de-Tours.
Elle fait partie de la paroisse Saint-Jean-Baptiste[50], elle-même membre du diocèse de Limoges.
Manifestations culturelles et festivités
Depuis 2003, les Dingomobiles d'Eyjeaux, une course de caisse à savon, a lieu chaque année[51] le premier week-end de juillet, cet événement annuel est organisé par le Comité des Loisirs d'Eyjeaux. Le Comité des Loisirs d'Eyjeaux a proposé aux habitants de la commune fin aout 2017 : une journée sportive suivi d'une soirée cinéma en plein air. (https://comiteloisirseyjeaux.wordpress.com)
Deux marchés sont organisés : le marché des plantations le deuxième dimanche de mai et le marché de la Saint-Martin le deuxième dimanche de novembre.
Économie
Revenus et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 37 125 €[Insee 3] à Eyjeaux.
Emploi
Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à Eyjeaux et leur évolution sur les douze dernières années[Insee 4],[Insee 5] :
Eyjeaux 2011 | Eyjeaux 2006 | Eyjeaux 1999 | |
---|---|---|---|
Population de 15 à 64 ans | 797 | 784 | 608 |
Actifs (en %) | 79,2 | 79,2 | 78,5 |
dont : | |||
Actifs ayant un emploi (en %) | 75,1 | 75,7 | 72,7 |
Chômeurs (en %) | 4,2 | 3,5 | 5,4 |
Eyjeaux 2011 | Eyjeaux 2006 | Eyjeaux 1999 | |
---|---|---|---|
Nombre d'emplois dans la zone | 186 | 185 | 149 |
Indicateur de concentration d'emploi | 31,0 | 31,0 | 33,6 |
Sur douze ans, la population active d'Eyjeaux a augmenté d'environ 33 %, et le taux d'emploi de cette population active a légèrement augmenté ; le chômage, à un niveau faible en 1999, diminue en 2006 avant de progresser légèrement en 2011 et s'établir à près de 4 % de la population active communale. Le nombre d'emplois dans la zone a augmenté de manière importante (+ 25 % environ) ; bien davantage que le nombre d'actifs (+ 3,2 %) ; l'indicateur de concentration d'emploi recule (- 8,4 %) et reste très faible en valeur absolue: 186 emplois proposés pour 797 actifs.
En 2011, les actifs résidant à Eyjeaux travaillent en majorité dans une autre commune du département (86,4 %), voire hors du département (6 %) ou même de la région pour 5 % d'entre eux. Ils ne sont que 13,6 % à travailler sur place, et cette valeur est en baisse par rapport à 2006[Insee 6].
Entreprises et commerces
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Eyjeaux selon leur secteur d'activité[Insee 7].
Nombre d’établissements concernés | |
---|---|
TOTAL | 65 |
Agriculture | 24 |
Industrie | 3 |
Construction | 7 |
Commerce, transport et services divers | 25 |
Administration publique, enseignement, santé, et action sociale | 6 |
Sur les 65 entreprises recensées à Eyjeaux au 31 décembre 2011, 52 n'emploient aucun salarié et 10 ont un effectif compris entre 1 et 9 salariés; cependant, deux entreprises emploient entre 10 et 19 salariés et une 50 salariés et plus[Insee 7].
En 2012 et 2013, huit entreprises ont été créées à Eyjeaux, dont une dans le domaine de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé, et de l'action sociale, deux dans le domaine de la construction et cinq dans celui du commerce, des transports et des services divers[Insee 8],[Insee 9].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église[52] (XIIe siècle et XVe siècle), avec clocher-mur : d'origine romane, elle fut revoûtée à l'époque gothique.
- Château[53] (XVe siècle) : demeure de plaisance avec quatre tourelles aux angles, édifiée en 1441 par Foulques de Jaunhac.
- Moulin du XIXe siècle, actuellement en ruine, près du château d'Eyjeaux.
- La croix des rameaux, face au cimetière (une croix limousine).
- Château des Nouailles, remanié à la fin du XIXe siècle[54].
- Château de Montignac, possédant des éléments de style néo-gothique[54], où existait une ancienne chapelle rurale rebâtie puis bénie en 1624 par l’évêque de Limoges[36].
- Château et chapelle de Fraisseix[36].
- Château de Vicq, anciennement propriété d'Anatole Barbou des Courières[54].
- Château de Leyraout.
- Grotte de Notre-Dame-de-Lourdes à Leyraout[Mairie 6].
- Prieuré du Breuil (XIIe siècle), sous le patronage de saint Gilles ; à l'origine une dépendance du prieuré d'Aureil[36].
- Verger conservatoire communal d’anciennes variétés de pommes de la Haute-Vienne planté en 1998. Il comporte 36 anciennes variétés locales rustiques, résistantes aux maladies et de bonne conservation.
- L'église.
- Le château.
- La grotte de Notre-Dame-de-Lourdes.
- La croix des Rameaux.
Personnalités liées à la commune
- Gabriel Barbou des Courières (1892-1980), colonel et résistant, officier de la Légion d'honneur[Note 9]
- Antoine Cave (1772-?), soldat dans la deuxième division d'artillerie pendant la bataille d'Auerstaedt, chevalier de la Légion d'honneur.
- Georges Fourest, (1864-1945), poète.
- Pierre Guise (1892-1966), adjudant-chef, chevalier de la Légion d'honneur.
Pour approfondir
Bibliographie
- Louis Bonnaud, Le château et l'église d'Eyjeaux, .
- A. de Laborderie, L'église d'Eyjeaux, .
- René Valentin, Plan de l'église d'Eyjeaux, .
- Jean-Pierre Boucher, Geneviève Cantié et Annick Tulasne-Moene-Claey, 1985/1995 Monuments historiques en Limousin : 10 ans de protection, Limoges, Association Culture et Patrimoine en Limousin, , 105 p. (ISSN 1245-4079).
- André Lecler, Dictionnaire historique et géographique de la Haute-Vienne, Limoges, Laffite Reprints Marseille, 1920-1926, 912 p. (ISBN 978-2-7348-0487-1 et 2-7348-0487-5).
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Définition du mot « Orogène » dans le Larousse : « Type de chaîne de montagnes résultant du rapprochement de deux masses continentales (initialement séparées par un espace océanique) ou bien de type intracontinental ».
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Une allée située au lieu-dit La Gare à Eyjeaux porte son nom.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- « Insee - Chiffres clés: Commune d'Eyjeaux (87063) » (consulté le ).
- Pyramide des âges d'Eyjeaux 2011 sur le site de l'Insee
- « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 » (consulté le ).
- « EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité. » (consulté le ).
- « EMP T5 - Population Emploi et activité. » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone » (consulté le ).
- « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2011 » (consulté le ).
- « DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2012 » (consulté le ).
- « DEN T4 - Créations d'établissements par secteur d'activité en 2013 » (consulté le ).
Site de la mairie
- « Comptes rendus » (consulté le ).
- « Historique » (consulté le ).
- Bulletins municipaux de la commune d'Eyjeaux, de 1983 à 1995.
- « L’école » (consulté le ).
- « Liste des associations » (consulté le ).
- « Bulletin Municipal n° 46 - Novembre 2014 » (consulté le ).
Autres sources
- « Distance orthodromique d'Eyjeaux à Limoges », sur le site Lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- Carte IGN sur Géoportail
- « Histoire géologique du massif central », sur le site de l’académie de Clermont-Ferrand (consulté le ).
- « Les roches métamorphiques », sur le site de l'académie de Limoges (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Sismicité de la France - Métropole - Eyjeaux », sur sisfrance.irsn.fr (consulté le ).
- « Demande d’examen au cas par cas préalable à la réalisation d’une évaluation environnementale pour le zonage de la Communauté d’Agglomération Limoges Métropole », sur le site de la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) Limousin (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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