Escolives-Sainte-Camille
Escolives-Sainte-Camille est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
Escolives-Sainte-Camille | |||||
Vue du centre d'Escolives. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Yonne | ||||
Arrondissement | Auxerre | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de l'Auxerrois | ||||
Maire Mandat |
Philippe Vantheemsche 2020-2026 |
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Code postal | 89290 | ||||
Code commune | 89155 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
695 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 92 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 43′ 08″ nord, 3° 36′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 102 m Max. 244 m |
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Superficie | 7,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Auxerre (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vincelles | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | https://escolivesstecamille.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Escolivois.
La commune accueille tous les ans le Théâtre Bazine Festival, à la Maison des Arts de la Bazine.
Géographie
Communes limitrophes
Vallan | Auxerre | Champs-sur-Yonne | ||
Jussy | N | Saint-Bris-le-Vineux Vincelottes | ||
O Escolives-Sainte-Camille E | ||||
S | ||||
Coulanges-la-Vineuse | Vincelles |
Urbanisme
Typologie
Escolives-Sainte-Camille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auxerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 104 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,1 %), forêts (14,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), eaux continentales[Note 3] (12,6 %), zones urbanisées (9 %), prairies (2,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Antiquité
Le nom de la commune vient de Vicus Scoliva (Escolives), établissement thermal romain situé à quelques kilomètres d'Auxerre au IIIe siècle. En plus des thermes, il comprenait un sanctuaire à la source du Creusot et probablement une tabletterie fabriquant des objets en os[8].
Christianisation
En 596, le règlement de saint Aunaire, 18e évêque d'Auxerre (572-605), inclut Escolives (Ecoulives) dans les trente principales paroisses du diocèse[9].
Moyen Âge
À l'aube du XIe siècle, la seigneurie d'Escolives est tenue par les comtes de Nevers. Au milieu du XIIe siècle, elle est donnée en dot à Adèle de Nevers, fille de Guillaume III, en même temps que Coulanges. Adèle de Nevers épouse Renaud IV de Joigny, faisant passer Escolives aux comtes de Joigny, qui la conservent jusqu'à la mort de leur héritière, Jeanne de Joigny, en 1336.
Époque moderne
Au début du XVIe siècle, le fief de Belombre est détaché de la seigneurie d'Escolives. Il passe à Blanchet David, tandis qu'Escolives est détenue par Adrien Fouldriat, lieutenant de Coulanges-la-Vineuse. Au XVIIe siècle, sa descendance, alliée aux familles bourgeoises d'Auxerre Loyset et Lessoré finissent par se partager la seigneurie. Les Lessoré, logés au port d'Escolives, prennent le nom de Lessoré de Sainte-Foy. La famille Loyset finit par demeurer seule détentrice de la seigneurie d'Escolives.
Parallèlement, le château et la terre de Belombre passent aux Girard d'Azy, puis à la maison de Chastellux. En 1709, Louis Gayot réunit à nouveau Belombre à Escolives. En 1726, il vend la seigneurie à Joseph Lemuet, procureur du roi au bailliage d'Auxerre, dont la famille conserve Escolives jusqu'à la Révolution.
Époque contemporaine
Le , le nom de la commune est modifié en hommage à Camille d'Écoulives, morte à Escolives d'après la tradition.
Le , Escolives-Sainte-Camille est une commune associée de Coulanges-la-Vineuse. Le , le décret de défusion prend effet et Escolives-Sainte-Camille redevient une commune.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2018, la commune comptait 695 habitants[Note 4], en diminution de 3,74 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Église romane Saint-Pierre du XI et XIIe siècle. Classé MH (1920) [14]
- Église d'Escolives-Sainte-Camille du XVIIIe siècle Classé MH (1947) [15]
- Site archéologique gallo-romain du Ier au Ve siècle. Inscrit MH (1992)[16]
- Château de Belombre du XVIIIe siècle. Inscrit MH (1977) Inscrit MH (1993) [17]
- Château du Saulce du XVIIIe siècle. Inscrit MH (2008) [18]
- Ferme viticole fortifiée du XVIIe siècle
- Canal du Nivernais inauguré au XIXe siècle
- Mairie-école du XIXe siècle
- Monument aux morts du XXe siècle.
- Église Saint-Pierre.
- Mairie-école.
- Monument aux morts.
- Exposition permanente du site gallo-romain.
- Site gallo-romain.
Loisirs
- Navigation de plaisance sur le canal du Nivernais.
- Vélo-route le long du canal du Nivernais.
Personnalités liées à la commune
- Sainte Camille ;
- Léopold Davout (1829 - 1904) général français sous le Second Empire ;
- Pierre Merlier, sculpteur et artiste peintre contemporain.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Auxerre », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Bataille 1992, p. 28.
- Jean Lebeuf (abbé), Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne), p. 116.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA00113683, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00113653, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00113983, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00113652, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA89000041, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Annexe
Articles connexes
Bibliographie
- Alain Bataille, Pascal Dibie, Jean-Pierre Fontaine, Jean-Charles Guillaume, Jean-Paul Moreau, Ferdinand Pavy, Line Skorka, Gérard Taverdet et Marcel Vigreux (préf. Henri de Raincourt), Yonne., Paris, Editions Bonneton, , 428 p. (ISBN 2-86253-124-3)