Edwin Spanier

Spanier a fait ses études à l'université du Minnesota, où il a obtenu sa maîtrise en 1941. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a servi l'armée américaine dans le corps des transmissions. En 1947, il a soutenu un Ph.D., sous la direction de Norman Steenrod, à l'université du Michigan[1]. Après une année postdoctorale à l'IAS (Institute for Advanced Study) à Princeton, il a obtenu un poste d'enseignant à l'université de Chicago en 1948. Il a été boursier Guggenheim à Paris en 1952-53 et membre de l'IAS en 1958-59[2].

Spanier a été professeur à Berkeley à partir de 1959.

Son premier article important, sur les groupes de cohomotopie (en), est paru aux Annals of Mathematics en 1949 ; à Chicago, il a publié avec Chern sur l'homologie des fibrés[2]. Il a ensuite introduit et développé, dans une série d'articles avec Whitehead, la dualité en théorie de l'homotopie et, avec Alexander, la théorie (co-)homologique qui porte leurs noms[3].

À partir de 1961, en collaboration avec Seymour Ginsburg, il a travaillé sur la structure des langages formels[3].

(en) Algebraic Topology, Springer, 1981 (1^re éd. McGraw-Hill, 1966), 528 p. (ISBN 978-0-387-90646-1)