Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac

Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac est une commune française située dans le département du Gard en région Occitanie.

Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac

Vue (en arrivant de l'Est) du village médiéval de Durfort, avec sa tour, le temple à sa droite et le clocher de l'église à sa gauche.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Piémont Cévenol
Maire
Mandat
Robert Condomines
2020-2026
Code postal 30170
Code commune 30106
Démographie
Population
municipale
707 hab. (2018 )
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 59′ 29″ nord, 3° 57′ 22″ est
Altitude Min. 120 m
Max. 324 m
Superficie 16,28 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Quissac
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac
Géolocalisation sur la carte : Gard
Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac
Géolocalisation sur la carte : France
Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac
Géolocalisation sur la carte : France
Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac

    Géographie

    Localisation

    Le village est situé à l'ouest du département du Gard, à 43 km de Nîmes et à 22 km d'Alès, entre Sauve et Anduze. Il est situé sur les contreforts des Cévennes à une altitude plutôt basse.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 037 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,4 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Conqueyrac », sur la commune de Conqueyrac, mise en service en 1991[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 123,2 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 37 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,8 %), cultures permanentes (26 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), prairies (4,1 %), zones urbanisées (1,6 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Occitan Dur-Fort, du roman Durfort, Dufort, Dulfort, du bas latin Castrum de Duroforti[19].

    Histoire

    Moyen Âge

    Le château de Durfort remontait au XIIIe siècle. Il a été détruit et vendu à l'époque de le Révolution[20].

    Époque contemporaine

    La commune actuelle est le fruit de la fusion, par décret du [20], des deux communes voisines de Durfort et de Saint-Martin-de-Saussenac[20],[21], peuplées respectivement, au recensement de 1861, de 988 et de 87 habitants[21]. Cette dernière commune porta, à partir de la Révolution française et durant le XIXe siècle, le nom de Saussenac[21],[20].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 2001 Louis Caucanas PS Conseiller général du canton de Sauve (1997-2008)
    2001 2014 Stéphane Allut DVD Expert-Comptable
    2014 En cours Nicole Pratlong DVG Employée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

    En 2018, la commune comptait 707 habitants[Note 4], en diminution de 2,62 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    852846864907965922932926984
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    973988946902873766757741755
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    813977712611571574538517505
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    471454410388492595651729689
    2018 - - - - - - - -
    707--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population de Saint-Martin-de-Sossenac était, avant la fusion avec Durfort de 1862: 116 en 1793, 84 en 1800, 87 en 1806, 99 en 1821, 109 en 1831, 89 en 1836, 102 en 1841, 160 en 1846, 100 en 1851, 91 en 1856, 87 en 1861[25].


    Manifestations culturelles et festivités

    Une fête votive organisée a lieu chaque année en juin[réf. souhaitée].

    Économie

    Culture locale et patrimoine locaux

    Édifices civils

    • Village médiéval : une tour d'époque offrant une vue typiquement méridionale que l'on peut visiter une fois par an, vers le .

    Édifices religieux

    L'« éléphant de Durfort », le spécimen de mammouth méridional le plus complet découvert en France, fut trouvé dans la commune de Durfort en 1869. Il est exposé à Paris, au Muséum national d'histoire naturelle.

    Patrimoine géologique et paléontologique

    À 1 km du village de Durfort est découvert en 1869[26] un squelette complet de mammouth méridional (Mammuthus meridionalis) dont l'ancienneté est estimée à 2 millions d'années[27]. Il est exposé au Muséum national d'histoire naturelle de Paris.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Écartelé, au premier et au quatrième, d'argent à la bande d'azur ; au deuxième et au troisième, de gueules[20].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Conqueyrac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac et Conqueyrac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Conqueyrac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, notice BnF no FRBNF37258238), p. 832, t. 1
    20. Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (notice BnF no FRBNF30500934), p. 75-76
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. cassini.ehess.fr/fr/html/fiche.php?select_resultat=33382
    26. « Détails et illustrations du lieu de la découverte », sur geosciencesetarcheologieenpaysdoc.midiblogs.com (consulté le )
    27. Marylène Patou-Mathis, Histoires de mammouth, octobre 2015, Fayard, 392 pages, (ISBN 978-2213681115).

    « Paul Cazalis de Fondouce (1835-1931) », sur data.bnf.fr (consulté le )

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