Saint-Nazaire-des-Gardies
Saint-Nazaire-des-Gardies est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Nazaire (homonymie).
Saint-Nazaire-des-Gardies | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Le Vigan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Cévenol | ||||
Maire Mandat |
Pierre Mazauric 2020-2026 |
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Code postal | 30610 | ||||
Code commune | 30289 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
85 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 7,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 58′ 50″ nord, 4° 01′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 83 m Max. 194 m |
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Superficie | 11,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Quissac | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cardet », sur la commune de Cardet, mise en service en 1969[6] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,3 °C et la hauteur de précipitations de 951,3 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mandagout », sur la commune de Mandagout, mise en service en 1983 et à 32 km[9], la température moyenne annuelle évolue de pour 1981-2010[10] à pour 1991-2020[11].
Urbanisme
Typologie
Saint-Nazaire-des-Gardies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[12],[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45,6 %), zones agricoles hétérogènes (29 %), forêts (16,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,3 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
La commune a connu une occupation néolithique et antique[18]. À l'époque historique, la première mention de Saint-Nazaire-des-Gardies remonte à 1384[19]. En 1307, le prieur de l'église de Saint-Nazaire-des-Gardies est le seigneur des Gardies. La première mention du château des Gardies date de cette période. Le château, situé au mas des Gardies, sera habité jusqu'au XVIIe siècle par les seigneurs de Saint-Nazaire, puis occupé par les fermiers du domaine. Ces grands domaines se consacrent à l’élevage des bêtes à laine. Les conflits sur le prélèvement de droits de péage témoignent de la situation de la commune sur le passage des drailles à moutons, entre Anduze et Sommières et entre Quissac et Anduze.
À la Révolution, Saint-Nazaire-des-Gardies est amputée de Canaules. La propriété de l’église et des biens attenants est transférée à la commune : les bâtiments ecclésiastiques sont vendus, et l’église affectée au culte protestant. Au XIXe siècle, la commune est marquée par la culture du mûrier, apparu à Canaules dès le XVIIe siècle. L’activité des mas passe de l'élevage du mouton à la culture du mûrier et à l’élevage des vers à soie, ce dont témoignent les nombreuses traces d’aménagement de magnaneries dans les édifices du territoire. La vigne succède à l’élevage des vers à soie, en coexistant avec une polyculture qui persiste. Une petite cave est bâtie à Sillargues, une gare au mas des Gardies en 1881. La mairie-école est bâtie en 1884. La modernisation de la commune se poursuit avec son électrification en 1929, et avec l’adduction d'eau conduite en 1936 par le Syndicat Intercommunal de Saint-Nazaire, Logrian et Saint-Jean-de-Crieulon[20],[21].
Héraldique
Blason | D'azur, à quatre navettes aboutées en croix d'or, bordées de douze glands du même, 3 dans chaque canton, et une grappe de raisin de gueules, tigée et feuillée de sinople, brochant sur la croix. |
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Détails | L'azur et les glands proviennent des armes de la famille Grégoire des Gardies, seigneur du château de Gardies pendant plusieurs siècles. La reprise intégrale des armes de famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d'en emprunter un ou plusieurs éléments.
Les navettes symbolisent les anciennes magnaneries, l'élevage du ver à soie ayant remplacé l'élevage des brebis. En les plaçant en croix, cela permet de rappeler la physionomie des armes des Grégoire des Gardies. Les glands sont ordonnés différemment. En les plaçant le long des navettes en croix ils symbolisent la cohésion des douze lieux habités qui forment la commune: Le Masjon, Cabrière, Puech-Long, Bétargues, La Pénarié, Gardies, La Fauguière, Caunelle, Sillargues, Barel, L’église et la Plaine. La grappe de raisin indique la culture de la vigne qui produit un vin de qualité. Les ornements représentent deux brebis rampantes et affrontées d'argent qui rappellent les origines du village de Saint-Nazaire, carrefour des drailles de transhumance où un péage était installé. Elles sont posées sur un listel d'argent qui porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Tendances et résultats politiques
Les résultats électoraux établis à Saint-Nazaire-des-Gardies sont relativement en conformité avec ceux relevés dans le reste du pays. Les Saint-Nazarans ont plutôt tendance à voter à gauche comme le témoignent les élections législatives de 2002 et les élections législatives de 2012 où Damien Alary (PS) obtint 55,77 % et William Dumas (PS), 69,70 %.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].
En 2018, la commune comptait 85 habitants[Note 4], en augmentation de 7,59 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
L'église et le mas de l'église : l'église, qui fait également office de temple, est un ancien prieuré de l'abbaye de Tornac. Elle est abandonnée à partir du milieu du XVIe siècle, la paroisse étant majoritairement protestante. Le mas actuel est construit en partie dans les arcs boutants de l'église[26].
Le mas des Gardies (privé, ne se visite pas) : la tour médiévale est intégrée dans un grand bâtiment postérieur.
Voir aussi
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Cardet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Nazaire-des-Gardies et Cardet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Cardet - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Nazaire-des-Gardies et Mandagout », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Mandagout - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Mandagout - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Carte archéologique de la Gaule, le Gard, Michel Provost et alii, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1999
- Dictionnaire topographique du Gard, Germer-Durand, 1868
- Saint-Nazaire-des-Gardies, une ancienne paroisse du Languedoc, Robert Gras
- Le Salavès. Étude monographique du Canton de Sauve. Pierre Clément - 1953
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- BOURGUET Jack, Le prieuré de Saint Nazaire des Gardies, Nimes, Conseil général, , 91 p..
Liens externes
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