Saint-Jean-de-Crieulon
Saint-Jean-de-Crieulon est une commune française située dans le département du Gard en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean.
Saint-Jean-de-Crieulon | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Le Vigan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Cévenol | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louïs Cuenot 2020-2026 |
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Code postal | 30610 | ||||
Code commune | 30265 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
243 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 58′ 22″ nord, 3° 59′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 80 m Max. 175 m |
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Superficie | 5,57 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Quissac | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Histoire
La commune tire son nom du prieuré Saint-Jean, aujourd’hui mas de l’Église, au sud du territoire communal. Le centre de la commune est aujourd'hui le hameau de Villesèque, qui s’est développé au carrefour de la route de Quissac à Anduze et d’une voie menant à Sauve.
La première source évoquant la commune mentionne d’ailleurs Villesèque, en 1292 dans le cartulaire de Psalmodi. On ne trouve mention de Saint-Jean qu’en 1582, dans le Tarif universel du diocèse de Nîmes[6].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Crieulon[7].
Au XIX e s., les archives d’un grand propriétaire nous donnent un aperçu du territoire communal : dans l’ordre d’importance, il comprend des pâturages, des bois, des terres cultivées en céréales, et très résiduellement de la vigne, des mûriers et des oliviers. On a donc encore, au début du XIX e s., une économie tournée vers l’élevage ovin, pour les grands mas en tous cas. L'énergie hydraulique du Crieulon est exploitée par plusieurs moulins. Rivoire indique, en 1842, le développement récent du village, à la place de ce qui n’était avant la Révolution que bruyères et landes, sans donner de précisions[8]. La commune compte quelque 170 habitants dans les années 1840. Elle connaît, comme les communes alentour, un fort développement de l’élevage du ver à soie : le domaine de Vestric, spécialisé dans la culture du mûrier, débordait de Sauve sur le territoire de Saint-Jean-de-Crieulon[9].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2018, la commune comptait 243 habitants[Note 2], en augmentation de 2,1 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Petit cimetière :
La création de ce cimetière fait suite au décret impérial du 23 prairial an XII, interdisant pour des raisons d'hygiène l'inhumation en centre-bourg. L'inhumation dans les propriétés privées, telle que la pratiquaient les populations protestantes, se trouve interdite dans les villages. La commune construit donc ce cimetière commun aux deux communautés. La commande définit très précisément les matériaux utilisés, ainsi que la plantation d’une haie destinée à séparer les communautés. La porte d'entrée doit être strictement placée au milieu. L'emplacement est définitivement abandonné dans les années 1930, lorsqu'un nouveau cimetière est construit. Ce petit cimetière est aujourd'hui privé[13].
- « Pont à chèvres », aussi appelé « pont romain » pour le passage du bétail : le cadastre, au début des années 1800, in13 juillet 2021 bien le moulin de Beaucous et sa digue, mais ne semble pas indiquer le pont : celui-ci pourrait donc être postérieur à la première moitié du XIXe siècle.
- L'église Saint-Jean-Baptiste de Villesèque datant du XIIe siècle est certainement le vestige le plus ancien de la localité. Bien que partiellement remaniée, elle offre une particularité singulière sur le plan architectural avec la reconstruction de l'abside. On peut la voir au Mas de l'église, qui était l'ancien prieuré de Saint-Jean dont les traces sont nombreuses dans la documentation de l'époque. (propriété privée s'adresser au propriétaire).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Dictionnaire topographique du Gard, Germer-Durand, 1868.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Statistique du Gard, Hector Rivoire, 1842.
- Aperçu sur Saint-Jean-de-Crieulon. Jacques Deschard. Saint-Jean-de-Crieulon, 1993 : consultable aux Archives départementales du Gard et sur le site internet de l’auteur.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Archives Départementales du Gard : 2 O 1670 : construction du cimetière
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