Famille de Maillard

La famille de Maillard est une famille subsistante de la noblesse française originaire du Périgord.

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de Maillard

Armes de la famille : de Maillard

Blasonnement D'azur à trois pommes de pin d'argent
Devise Fidèle quand même
Branches Maillard de la Faye (éteinte)
Maillard de la Combe
Période 1486 ou 1567 - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Périgord
Allégeance Royaume de France
Fiefs tenus Lafaye
Lacombe

Histoire

Régis Valette écrit que la famille de Maillard est une famille du Périgord de noblesse d'extraction sur preuves de 1567[1].

Dans sa notice généalogie sur la famille de Maillard dans Essais généalogiques périgourdins, Aymard de Saint-Saud indique que l'origine des Maillard est impossible à préciser mais que des notes du chartrier de la famille disent qu'elle est originaire du village d’Yvignac en Bretagne[2]. D’après ces documents issus du château de la Faye, les Maillard seraient issus de noble Laurens de Maillard chef de l’ancienne maison de la Noue Maillard et du Vaulxpitou paroisse d’Yvignac en Bretagne à cinq ou six lieues de Rennes. Noble Geoffroy de Maillard seigneur des dits lieux fils du dit Laurens avait épousé damoiselle de la Touche Cherpin. Il eut pour frère le prédicateur franciscain Olivier Maillard. Il eut pour fils Raoul de Maillard écuyer seigneur de la Nouhe Maillard et du Vaulxpitou. Le dit Raoul de Maillard était dans une intime correspondance au commencement du 15e siècle avec Noble Jean de Maillard écuyer seigneur de la Vocarie au Puy de Magnac et postérieurement de Lafaye son cousin issu de germain. Une note des mêmes archives indique que la filiation de ce Raoul de Maillard remonte jusqu’à Georges de Maillard favori du Duc régnant de Bretagne qui fut enterré à côté de ce prince en 1329. Sur la noblesse de cette famille, il écrit que Jean de Maillard fut condamné pour usurpation de noblesse en décembre 1667; mais, autorisé à produire de nouveau ses titres, il fut maintenu dans sa noblesse d’extraction par jugement rendu par l’Intendant Pellot à Agen, le 5 mai 1668 et obtint une décharge le 12 mai 1704 de l'intendant de Guyenne[2]. Il ajoute que les Maillard furent probablement inquiétés dans leur noblesse parce qu'ils furent maîtres de forges et aussi parce qu'au commencement du XVIe siècle des cadets prirent de modestes emplois de judicature[3].

Ces informations sont reprises par Gontran du Mas des Bourboux qui écrit que des notes de cette famille rapportent qu'elle serait issue de Bretagne au XIIIe siècle et serait venue s'installer en limite du Périgord et de l'Angoumois au XIVe siècle[4]. Gontran du Mas des Bourboux écrit également : "D'abord condamnés ils furent maintenus dans leur noblesse d'extraction le 5 mai 1668. En fait, l'affaire ne fut achevée que lors de la seconde recherche de noblesse au cours de laquelle, le 12 mars 1704, Guy-Raymond de Maillard reçut de l'intendant de Guyenne, une décharge. Auparavant, le 14 juin 1702, il avait été convoqué au ban de la noblesse du Périgord."[4]. Cet auteur fait remonter la noblesse de cette famille à l'année 1486[4]. Il ajoute que l'un des membres de la branche cadette, subsistante de nos jours, a exercé la charge de procureur de Nontron et un autre celle de maître de forges, ce qui pourrait peut-être expliquer la condamnation[4].

Branches

La famille de Maillard se divisa en deux branches principales : la branche de Maillard de Lafaye dite marquis de Lafaye[5] (éteinte en 1921 en la personne d'Edmond de Maillard de La Faye) et la branche de Maillard de Lacombe dite à partir du XIXe siècle comte de Maillard de Lacombe[6] et comte de Maillard de Taillefer[7].

Personnalités

  • Jean de Maillard, écuyer, seigneur de La Vocarie puis de La Faye et de La Sanguie, commandant des gens de pied de la ville d'Angoulême (première moitié du XVIe siècle)[4] ;
  • Honorable homme monsieur maître Dauphin de Maillard, procureur du roi de Navarre dans la châtellenie de Nontron (seconde moitié du XVIe siècle)[4] ;
  • Jean de Maillard, écuyer, seigneur de la Combe, maître de forges (XVIIe siècle)[4] ;
  • Jean de Maillard (1951), magistrat.

Possessions

Les Maillard furent seigneurs ou sieurs de Beaussac, Bonrecueuil, Lacombe (fief à Beaussac), Lafaye (fief à Beaussac), Marafy, Nenchères, Piacaud, etc.[8]

Armes

D'azur à trois pommes de pin d'or olim D'argent à trois pommes de pin d'azur dans l'Armorial général de France pour la branche de Maillard de Lacombe[8],[9]

Devise : Fidèle quand même

Alliances

Les principales alliances de la famille de Maillard sont : de Conan, de Reynier, de Malet, de Lageard, de Montrognon de Salvert, de Larmandie, de Tryon, Moreau de Montcheuil, de Taillefer, de Galard de Béarn, de Tessières, de Tocqueville, de Nanclas, Denoix de Saint-Marc, Dereix, d'Esparron, de Bazin de Bezons, de Pins, de Vandière de Vitrac, de Saluces, de Barbarin, de Moneys d'Ordières, Dupin de Saint-Cyr, de Pindray, Capbern-Gasqueton, de Kersauson, de Becdelievre, de Trémaudan, etc.

Notes et références

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2002, page 131.
  2. Aymard de Saint-Saud, Essais généalogiques périgourdins, Paris, 1934, page 8 (présentation en ligne).
  3. Aymard de Saint-Saud, Essais généalogiques périgourdins, Paris, 1934, page 1 (présentation en ligne).
  4. Gontran du Mas des Bourboux, L'ancienne noblesse du Périgord subsistant en Dordogne, 2001, édition Pilote 24, Périgueux, pages 205 à 207.
  5. Aymard de Saint-Saud, Essais généalogiques périgourdins, Paris, 1934, page 12 (présentation en ligne).
  6. Aymard de Saint-Saud, Essais généalogiques périgourdins, Paris, 1934, page 26 (présentation en ligne).
  7. Charondas, A Quel titre? volume 37, 1970 (présentation en ligne).
  8. Aymard de Saint-Saud, Essais généalogiques périgourdins, Paris 1934, page 5.
  9. Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 4, page 503.

Bibliographie

  • Aymard de Saint-Saud, Essais généalogiques périgourdins, Paris, Librairie Georges Saffroy, , 384 p. (lire en ligne), p. 1-34;
  • Gontran du Mas des Bourboux, L'ancienne noblesse du Périgord subsistant en Dordogne, édition Pilote 24, Périgueux, 2001, pages 205 à 207;
  • Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2002, page 131;
  • Sigillographie du Périgord par Ph. de Bosredon, page 139;
  • Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 4, page 503;
  • Arthur de la Borderie, Œuvres Françaises d'Olivier Maillard (sermons et poésies), 1877;
  • Amédée Matagvin, La Noblesse du Périgord en 1789, page 145;
  • État nominatif des pensions sur Le Trésor royal, volume 4, page 11;
  • Alfred de Froidefond, Armorial de la noblesse du Périgord, page 321;
  • Le Bulletin héraldique de France de 1893, Volumes 7 à 8, page 590;
  • Jean-Baptiste de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, 1825, page 47;
  • E. Peyronnet, Les anciennes forges de la région du Périgord, 1958, page 337;
  • Jean-Paul Larrivière, Les gardes d'honneur de la Dordogne sous le Premier Empire, 1805-1814, page 273;
  • Georges Marbeck, Un crime de braves gens: Hautefaye, 2012, page 152;
  • État présent de la noblesse française, 1866, page 57;
  • Louis de La Rocque, Catalogue des gentilshommes de Périgord Aunis, Saintonge, 1864.
  • Archives privées du château de la Faye. Recueil sur la Maison de Maillard de Lafaye originaire de Bretagne,XVIIIe.
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