Famille de Tryon

Maison originaire d'Écosse[1] remontant aux temps les plus reculés. La branche ici rapportée s’est répandue dans les provinces du Périgord, d’Angoumois et du Poitou au début du treizième siècle. Elle a contracté des alliances avec les familles les plus anciennes. Elle joint à cet avantage d’avoir rendu de nombreux services à l’État et d’avoir scellé de son sang son attachement et sa fidélité au service de nos rois.

L’historien Ruffi mentionne un Tryon ou Trian originaire du Perigord, viguier gouverneur de Marseille en 1259. Arnaud de Tryon est un des gentilhommes ayant suivi Robert d’Anjou a la conquête du royaume de Naples. Celui-ci lui donna le comté d’Alife en 1313. Ayant épousé Marié de Bari , nièce du pape Jean XXII il devint très puissant et fût promu Maréchal de l’Église Romaine et Recteur du Comtat Venaissin de 1313 à 1335. Il épousa en secondes noces Constance de Narbonne en 1329, fille d’Aimeric VII vicomte de Narbonne.

La famille de Tryon est citée dès 1318 en Angoumois et remonte sa filiation prouvée à Guillaume de Tryon, damoiseau, trouvé en 1395 (extraction chevaleresque). Il épousa Jeanne Faron dont il eut Guillaume, écuyer, seigneur de Légurat, marié en 1446 à Marie Faulcon de Salles qui lui donna Jean, auteur de la branche de Tryon et Clément, auteur de la branche de Tryon de Montalembert[2].

Elle se dispersa dans les provinces du Périgord, de l'Angoumois et du Poitou et elle subsiste encore aujourd'hui dans sa branche Tryon-Montalembert.

Les Tryon furent seigneurs de Légurat (Augignac), de Salles (Chassenon), d'Épanvilliers (Brux), de la Coste, de la Vigerie, d'Ardillières, de la Busserie, etc.

• Amaury de Tryon, chevalier et prend part à la croisade contre les Albigeois (1209-1229).
• Clement et Guillaume de Tryon, Capitaines de la Ville et du Comté de Rochechouart au XV^e siècle.
• Pierre III de Tryon, guidon d’une compagnie de cinquante hommes d’armes en 1537, Chevalier de l’Ordre du Roi.
• Charles de Tryon (1773-1832), comte de Tryon, maréchal de camp.
• Louis-Joseph de Tryon de Montalembert (1758-1846), comte de l'Empire, maire d'Angoulême.
• Jules de Tryon de Montalembert (1790-1858), marquis de Tryon de Montalembert, député de la Charente.
• Renée de Tryon-Montalembert (1920-2007), religieuse et théologienne.

Branche aînée : D'argent, à deux jumelles d'azur en bandes accompagnée en chef d'une croisette ancrée de gueules.[3], couronne : de comte.

Branche Tryon-Montalembert : Écartelé : aux 1 et 4 : d'argent, à deux jumelles d'azur en bandes accompagnée en chef d'une croisette ancrée de gueules (qui est de Tryon) ; aux 2 et 3 : d'argent, à la croix ancrée de sable (qui est de Montalembert)[3] couronne : de marquis.

Faron, Faulcon, de La Coste, Paulte, Couraudin, Dauphin, Rempnoulx, de La Ramière, Hastelet, de Brettes, de Montalembert, de Courcy, Maitre, de Maillard, de Wavrechin, Hebert de Beauvoir, de Berthoumé, de Montfreboeuf, de Malafède, de Talensac, de Nesmond, de Guérusseaux, Fumée de La Boullaye, Thibault, de Turpin de Jouhé, Regnauld de La Soudière, de Brosse, de Cressac, Dexmier de Chesnon, de Monnier, Joset, etc.

• M Lainé “Dictionnaire véridique des origines des maisons nobles ou anoblies du royaume de France, volume 2, 1819, page 441.
• C Fauriel “Histoire de la croisade contre les hérétiques albigeois, 1837, page 691.
• Henri Jougla de Morenas "Grand Armorial de France", volume 6, page 866.
• Nicolas Viton de Saint-allais "Nobiliaire Universel de France" 1817 p 396 et suivantes : Généalogie de la famille de Tryon
• Simon Descoutures "Nobiliaire Général de Limoges".
• Louis de la Rocque “Bulletin Héraldique de France”, 1890, page 733.