Cyriaque Gillain

Cyriaque Cyprien Victor Gillain était un général belge, ancien chef d'état-major de l'armée belge qui prit une part importante à la Première Guerre mondiale.

 Cyriaque Gillain

Surnom Kabalu au Congo belge[1]
Naissance
Biesme-la-Colonoise
Décès
Uccle
Origine Belgique
Arme cavalerie
Grade Lieutenant-général
Commandement district de Lualaba
4e lanciers
1e brigade de cavalerie
Conflits Première Guerre mondiale
Faits d'armes bataille de Haelen
Distinctions étoile de service
L'Ordre royal du Lion
Autres fonctions Secrétaire général de l'Union coloniale belge
Premier président de l’Université coloniale d'Anvers

Biographie

Fils d'Adolphe Gillain et de Virginie Alexandre, il est né à Biesme le et est décédé à Uccle le . Il fut marié à Eugénie Ménétrier puis, après son décès, à sa sœur Adèle. Engagé volontaire à l'âge de 18 ans auprès du 4e régiment d'artillerie, il entre à l'École militaire en 1878. Il en sort en 1880 avec le grade de sous-lieutenant d'artillerie. Il est transféré à sa demande à la cavalerie en septembre 1883

Admis à l'École de guerre en 1886, il en sort en 1888 avec le brevet d'état-major : il est alors lieutenant.

Il part au Congo la même année. Il y reste jusqu'en 1896 et prend part à toutes les grandes opérations contre les esclavagistes. Prit part à l'expédition Le Marinel de 1890 pour explorer le Lomami, réorganisateur du camp de Lusambo. Il fit un retour en Belgique de février 1892 à mars 1893 avant de revenir au Congo comme commissaire de district et de collaborer avec Francis Dhanis. À la suite d'un désaccord et après la prise de Kasongo, ce dernier demanda son retour à Lusambo, ce qui fut fait en avril 1894. À la suite de fièvres dysentriques, il retourne définitivement en Belgique le 12 février 1896.

De retour en Europe, il devient aide-de-camp des généraux Mallet et Mersch. Il est promu major en 1906, puis lieutenant-colonel en 1909.

Metz, en 1918 en compagnie de Foch, Joffre, Albricci, Pershing, Józef Haller et Haig.

Lorsque la guerre éclate, il était colonel depuis 1913 et commandait le 4e lanciers. Il est alors désigné pour commander la 1re brigade de cavalerie. Général-major le , lieutenant-général le , il remplace à la tête de la 5e division, le général Louis Ruquoy, auquel il succèdera comme chef-d'état major général de l'armée belge le .

Il demande à être démis de son commandement en février 1920 pour raison de santé.

Honneurs

Il a refusé le titre de baron, fut fait sénateur coopté le . Le il reçoit la cravate de commandeur de la Légion d'honneur des mains du général Foch. Il eut des funérailles nationales le 22 août 1931 et repose au cimetière de Marchienne-au-Pont. Un monument est érigé à Biesme-la-Colonoise en 1968.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • « Le lieutenant-général Gillain, chef d'état-major général de l'armée belge », in Le Pays de France, no 213, 14 novembre 1918, p. 5

Lien externe

  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail de la Première Guerre mondiale
  • Portail de la Belgique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.