Cours-les-Barres
Cours-les-Barres est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Cours.
Cours-les-Barres | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Saint-Amand-Montrond | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes du Berry, entre Loire et val d'Aubois | ||||
Maire Mandat |
Pierre Mancion 2020-2026 |
||||
Code postal | 18320 | ||||
Code commune | 18075 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Coursibarrois | ||||
Population municipale |
1 024 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 48 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 01′ 32″ nord, 3° 01′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 162 m Max. 209 m |
||||
Superficie | 21,16 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nevers (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de La Guerche-sur-l'Aubois | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Géographie
Localisation
Jouet-sur-l'Aubois | Germigny-sur-Loire (Nièvre) |
Garchizy (Nièvre) |
||
Torteron | N | Fourchambault (Nièvre) | ||
O Cours-les-Barres E | ||||
S | ||||
Cuffy | Marzy (Nièvre) |
Urbanisme
Typologie
Cours-les-Barres est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,3 %), terres arables (28,4 %), prairies (23,7 %), eaux continentales[Note 3] (5,1 %), zones urbanisées (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Une voie antique aurait traversé le bourg d'est en ouest. Les quelques fondations de l'ancienne Curtis gallo-romaine, défendue par des fossés et le relief naturel du plateau, sont découvertes près de l'église. A La Motte-Pillée, une ancienne motte féodale existe, près de la Loire, dont la rive a reculé avec l'accumulation des alluvions.
La famille des Barres semble exercer des droits sur le territoire dès 1208, et la terre de Givry, que les Barres conservent ensuite, appartient à Eudes des Barres, seigneur de La Guerche, en 1208.
En 1697, Ignace Marion réunit les seigneuries de Givry et de La Môle à celle du Lieu, arrière-fief relevant de l'archevêché de Nevers. Elles sont séparées en 1819, à l'occasion d'une revente. L'immense forêt de Cours-les-Barres a été parcourue par les bûcherons, les charbonniers et les mineurs de fer. Les champs cultivés, de haut rendement, s'étendent près de la Loire.
Eugène Daguin, inventeur de la machine à oblitérer les timbres, naît au hameau de La Môle en 1849. Son invention est utilisée par l'administration des Postes en 1884.
Le Docteur Eugène Osty conduisit à Cours-les-Barres une enquête médiumnique à sensation à la demande de Louis Mirault en mars 1914 afin de retrouver Etienne Lerasle, 82 ans, qui avait disparu sans laisser de traces. L'affaire connut un fort retentissement dans la presse[8].
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2018, la commune comptait 1 024 habitants[Note 4], en diminution de 4,39 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Eglise Saint-Pantaléon (XIIIe s.)
- Ecluse du Canal de Givry (1841)
- Pont de Fourchambault-Givry, qui relie les 2 rives de la Loire, reconstruit en acier en 1950, à la suite de sa destruction au début de la Seconde Guerre mondiale (1940).
Personnalités liées à la commune
- Hippolyte François Jaubert (1798-1874), maire de Cours-les-Barres et auteur du Glossaire du centre de la France (1855).
- Eugène Daguin (1849-1888), inventeur de la "machine Daguin", première machine à oblitérer.
- Louis Boulé (1858-1909), romancier régionaliste berrichon.
- Louis Mirault, dit Fanchy (1866-1938), poète et conteur patoisant, père du peintre Pierre Mirault
- Roger Linet (Cours-les-Barres, le 7 mars 1914 - Chargé, le 15 mars 2003), député communiste, résistant, déporté et secrétaire du syndicat CGT de Renault Billancourt.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Eugène Osty, "Un fait de lucidité en la condition dite 'psychométrique'". In: Annales des Sciences Psychiques, Vol. 24, No. 4, pp. 97-107, 1914.
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Liens externes
- Portail du Centre-Val de Loire
- Portail des communes de France