Coulonges (Charente)

Coulonges est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Coulonges.

Coulonges

La mairie de Coulonges.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Charente
Maire
Mandat
Alain Blanchon
2020-2026
Code postal 16330
Code commune 16108
Démographie
Population
municipale
132 hab. (2018 )
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 50′ 03″ nord, 0° 05′ 29″ est
Altitude Min. 53 m
Max. 124 m
Superficie 3,02 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Boixe-et-Manslois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Coulonges
Géolocalisation sur la carte : Charente
Coulonges
Géolocalisation sur la carte : France
Coulonges
Géolocalisation sur la carte : France
Coulonges

    Géographie

    Localisation et accès

    Coulonges est une commune située à 21 km au nord d'Angoulême, entre la Charente et la forêt de Boixe, entre Mansle et Saint-Amant-de-Boixe.

    Elle est à km au sud-ouest de Mansle, km au nord-ouest de Saint-Amant, chef-lieu de son canton, km de Marcillac-Lanville et km au sud d'Aigre[1].

    À l'écart des grands axes routiers, cette petite commune est desservie par les D 32, D 88 et D 116 qui la relient aux communes voisines. La D 737, route d'Angoulême à Aigre, passe à 2,5 km au sud-ouest du bourg[2].

    La gare la plus proche est celle de Luxé à km, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Poitiers et Bordeaux.

    Hameaux et lieux-dits

    La commune en comporte aucun hameau. Tout l'habitat est concentré au bourg[2].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Coulonges
    Ambérac Villognon
    La Chapelle Xambes
    Vouharte

    Géologie et relief

    Le sol de la commune, de nature karstique, est constitué de calcaire datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien). Il constitue le plateau de la Boixe. Au nord-ouest du bourg, au lieu-dit les Combes, on trouve des colluvions sous forme de grèzes datant du quaternaire[3],[4],[5].

    Le point culminant de la commune est à une altitude de 124 m, situé à l'extrémité sud, en limite des communes de Xambes et Vouharte. Le point le plus bas est à 53 m, situé sur la limite nord-ouest. Le bourg, construit sur une légère avancée dominant une petite combe, est à 85 m d'altitude[2].

    Hydrographie

    Aucun cours d'eau ne traverse la commune. La Charente la contourne à l'ouest.

    On trouve deux fontaines au pied du bourg, ainsi qu'une source en limite nord-ouest, à la Malbâtie, qui donne un ruisseau se jetant dans la Charente au bout de 300 m [2].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

    Urbanisme

    Typologie

    Coulonges est une commune rurale[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Une forme ancienne est Colongiis en 1302[12]. On trouve aussi Collonga (non daté)[13].

    Le nom Coulonges est dérivé du bas-latin colonica, employé par le poète latin et régional Ausone pour désigner des maisons de cultivateurs[14]. Colonica désigna d'abord la maison du colon agraire, puis une maison de paysan en général[15]. Une villa, à l'époque carolingienne, se divise en un certain nombre de fermes appelées colonies (colonica)[16].

    Coulonges est orthographié Coulonge sur la carte de Cassini (XVIIIe siècle).

    Histoire

    Dans la paroisse de Coulonges se trouvait autrefois l'hébergement de la Cigogne, fief mouvant de Montignac à hommage lige, et tenu en 1474 par Aimar Prévost, par mariage avec Jeanne de Fougières[17].

    Coulonges appartenait au territoire de Xambes et s'en est détaché en 1700 pour former une paroisse[18]. Le culte dépendait encore au XIXe siècle de l'église de Xambes[13].

    Les Templiers

    La commanderie des Templiers de Coulonges a été donnée au XIVe siècle à l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe.

    Il reste l'ancienne chapelle du XIIe siècle. C'est l'actuelle église paroissiale Notre-Dame.

    Politique et administration

    La commune de Coullonge a été créée en 1793, elle est devenue Coulonge en 1801 puis Coulonges

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1989 2014 Bruno Caffin SE Agriculteur
    2014 En cours Alain Blanchon SE Chef d'entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].

    En 2018, la commune comptait 132 habitants[Note 3], en diminution de 12,58 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    320324334361335325331349298
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    290298304258262236234200199
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    206203175185159176162181200
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    200176168135113144148148133
    2018 - - - - - - - -
    132--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Coulonges en 2007 en pourcentage[23].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    2,7 
    11,0 
    75 à 89 ans
    16,0 
    19,2 
    60 à 74 ans
    16,0 
    20,5 
    45 à 59 ans
    16,0 
    15,1 
    30 à 44 ans
    18,7 
    17,8 
    15 à 29 ans
    16,0 
    16,4 
    0 à 14 ans
    14,7 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[24].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,8 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,8 
    22,3 
    45 à 59 ans
    21,5 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,1 
    0 à 14 ans
    15,4 

    Économie

    Agriculture

    Ferme au bourg.

    L'agriculture est principalement céréalière. La viticulture est inexistante dans la commune. Celle-ci est cependant classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[25].

    Équipements, services et vie locale

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Il reste l'ancienne chapelle du XIIe siècle de la commanderie des Templiers de Coulonges. C'est l'actuelle église paroissiale Notre-Dame.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    4. Carte du BRGM sous Géoportail
    5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Mansle », sur Infoterre, (consulté le )
    6. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 134,194
    13. Alcide Gauguié, La Charente communale illustrée, t. I (arrondissement d'Angoulême), Bruno Sépulchre (Paris, 1982), , 411 p., p. 196
    14. Jacques Duguet, Noms de lieux des Charentes, éd. Bonneton, , 232 p. (ISBN 2-86253-185-5, présentation en ligne), p. 91,111
    15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 127.
    16. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
    17. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 146
    18. Patrick Gatinaud, « Histoire de Xambes », site perso., (consulté le )
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    23. « Evolution et structure de la population à Coulonges en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    24. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    25. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail de la Charente
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.