Couillet

Couillet (en wallon Couyet) est une section de la ville belge de Charleroi située en Région wallonne dans la province de Hainaut.

Couillet

Maison communale

Héraldique
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province  Province de Hainaut
Arrondissement Charleroi
Commune  Charleroi
Code postal 6010
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Couilletois(e)[1]
Population 11 421 hab. (2008)
Densité 2 284 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 23′ 39″ nord, 4° 28′ 02″ est
Superficie 500 ha = 5,00 km2
Localisation

Localisation de Couillet dans la commune de Charleroi
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
Couillet
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Couillet
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Couillet

    C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977, date à laquelle la commune comportait 13 234 habitants.

    Histoire

    La commune, située sur les bords de la Sambre, semble avoir été occupée depuis l'antiquité ainsi que l'attestent différentes fouilles archéologiques.

    L'église Saint-Laurent, bâtie à partir du XIe siècle, repose sur les restes d'un sanctuaire carolingien.

    Pendant la Révolution française, la commune a porté le nom de Violette-sur-Sambre.

    C'est à Couillet qu'Ernest Solvay installa sa première usine de soude au XIXe siècle. L'usine est désormais complètement rasée. Seul subsiste le Casino Solvay, dernier vestige de la volonté sociale de ce précurseur.

    Au début de la Première Guerre mondiale, le , la commune a donné son nom à un traité signé au château de Parentville. Ce traité est en réalité une lourde indemnité de guerre imposée à la ville de Charleroi et aux communes environnantes par le général allemand Max von Bahrfeldt.

    Particulièrement développée avant les années 1960 grâce aux aciéries, maintenant rasées, et aux charbonnages, la localité n'est plus que le reflet de son lustre passé depuis la fermeture de ses industries lourdes et extractives.

    Étymologie

    Domaine de Culius (nom gallo-romain)[2]

    Culture

    L'imposante statue métallique trônant devant le centre culturel de Couillet et représentant Persée est l'œuvre de l'artiste Giuseppe Miggiano.

    Démographie

    Évolution de la population[3],[4]
    1801 1846 1900 1947 1977[5] 2001
    332 2 124 9 872 12 931 13 234 11 373

    Armoiries

    Blason de Couillet
    Blasonnement : De gueules à trois étoiles à six rais d'or, au chef de même chargé d'une aigle issante de sable, couronnée d'or, becquée et languée de gueules[6]

    Quartiers

    Couillet est divisé en plusieurs quartiers :

    • Le village
    • Couillet-centre
    • Couillet-queue
    • Les fiestaux
    • Les Fougères (Ou Hublinbu)

    Politique

    Liste des maires et bourgmestres avant l'indépendance de la Belgique.

    • De 1792 à 1797 : Paul Des Champs (bourgmestre puis maire)
    • De 1797 à 1800 : Joseph Lebon (maire)
    • De 1800 à 1817 : Jean Baptiste Bosquet (maire puis bourgmestre).
    • De 1817 à 1824 : Théodore François de Thibault (Bourgmestre).
    • De 1824 à 1830 : Frédéric de Dorlodot (Bourgmestre).

    Liste des bourgmestres depuis l'indépendance de la Belgique jusqu'au rattachement de Couillet à Charleroi :

    Personnalités liées à Couillet

    Galerie

    Notes et références

    1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 31
    2. Jean-Jacques Jespers, Le nouveau dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Bruxelles, Éditions Racine, , 750 p. (ISBN 978-2-87386-733-1), p. 223
    3. Sauf 1977 - Michel Poulain (dir.), Ville de Charleroi : Atlas géostatistique des quartiers, Charleroi, , p. 55
    4. 1977 - Pierre-Jean Schaeffer, Charleroi 1830-1994, Histoire d'une Métropole, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Quorum, , 466 p. (ISBN 2-930014-42-3), p. 337
    5. Fusion de communes en Belgique
    6. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 217
    7. Willy Bal, « Baussart (Elie-Jules-Ghislain) », dans Biographie nationale, t. 39, Bruxelles, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, (lire en ligne [PDF]), p. 94.
    8. Philippe Boudart, « L’avocat qui fait vaciller l’Etat belge est carolo », La Nouvelle Gazette, (lire en ligne, consulté le ).
    9. Patrimoine monumental de Belgique, tome 20, p. 102-104
    10. Jean-Louis Delaet, Rina Margos et Chantal Lemal-Mengeot, Hôtels de Ville et Maisons communales de Charleroi, Ministère de la Région wallonne et Ville de Charleroi, coll. « Carnets du patrimoine » (no 11), , 64 p., p. 21-24
    11. Patrimoine monumental de Belgique, tome 20, p. 104-105

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • Redécouvrir son quartier sous un autre regard... Charleroi : Section de Couillet, Charleroi, Espace Environnement, , 18 p. (lire en ligne)
    • n.c. (Ministère de la Communauté Française, Administration du Patrimoine Culturel), Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 602 p. (ISBN 2-87009-588-0 et 978-2-8700-9588-1, OCLC 312155565, lire en ligne)
    • Alfred Bolle, Notice historique sur Couillet, 54 p. (lire en ligne)
      Document édité en 1968 pour le centenaire des Sociétés Royales des Décorés et des Amis du Progrès. Texte revu par Ghislain Abe.
    • Emmanuel Brutsaert (Rédacteur en chef), Gilbert Menne (Secrétaire d'édition) et Johan De Meester (Mission photographique), Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, Bruxelles, Éditions Racine, , 608 p. (ISBN 978-2-87386-599-3), p. 148-149
    • André Lépine, « Les charbonnages du Pays noir en cartes postales anciennes », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, no 503,
    • Portail de Charleroi
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