Cordelle

Cordelle est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Cordellois.

Pour les articles homonymes, voir Cordelle (homonymie).

Cordelle

Vue générale.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Communauté de communes du Pays entre Loire et Rhône
Maire
Mandat
Philippe Chatre
2020-2026
Code postal 42123
Code commune 42070
Démographie
Gentilé Cordellois [1]
Population
municipale
914 hab. (2018 )
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 56′ 41″ nord, 4° 03′ 43″ est
Altitude Min. 280 m
Max. 556 m
Superficie 26,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Roanne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Coteau
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Cordelle
Géolocalisation sur la carte : Loire
Cordelle
Géolocalisation sur la carte : France
Cordelle
Géolocalisation sur la carte : France
Cordelle

    Géographie

    Localisation

    Cordelle est une commune française située à environ 15 km au sud de Roanne, dans le nord du département de la Loire.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 2 664 hectares ; l'altitude varie entre 280 et 556 mètres[2].

    Le bourg se situe à une altitude d'environ 500 mètres d'altitude. Le point le plus haut de la commune se situe à l'arrière du bourg, au lieu-dit Terrenoire.

    Hydrographie

    Cordelle est située sur le plus grand méandre de la Loire.

    Urbanisme

    Typologie

    Cordelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,2 %), zones agricoles hétérogènes (29,4 %), forêts (11,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,9 %), eaux continentales[Note 3] (5,4 %), zones urbanisées (1,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 418, alors qu'il était de 394 en 1999[a 1].

    Parmi ces logements, 81,7 % étaient des résidences principales, 10,6 % des résidences secondaires et 7,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,8 % des appartements[a 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 80,1 %, en hausse importante par rapport à 1999 (68,4 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) a augmenté : 3,9 % contre 1,2 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 4 à 13[a 3].

    Toponymie

    L'origine du nom de la commune serait probablement le nom prélatin cord (hauteur) et le suffixe diminutif ella[10]. Au fil des années, le nom de la commune a évolué, passant de Cordella à l'époque romaine à Cordette et 1793 puis Cordelles en 1801 et enfin Cordelle (au XIXe siècle).

    Histoire

    La récurrence en roannais des toponymes dérivé de SARMATAS (Sermaize, Sermaise, Sermizelles) et la mention d'un préfet des Sarmates[11] en Gaule indiquent, selon toute vraisemblance, l'installation sur des zones publiques du fisc romain de colonies militaro-agraires constituées de Lètes sarmates au IV-Ve siècles ap. J.-C. Ces unités d'élites de cavaliers-archers, regroupées autour d'un camp à Luré, fondèrent des villages (Sarmatiae) pour y installer leurs familles, cultivèrent la terre tout en assurant la surveillance du réseau routier[12].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[13].

    Liste des maires

    Depuis 1978, quatre maires se sont succédé :

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1978 1983 Ernest Bonne SE  
    1983 1989 Georges Poussinge SE  
    1989 1995 Ernest Bonne SE  
    Mars 1995 Avril 2014 Jean-Paul Capitan SE  
    Avril 2014 En cours Philippe Chatre SE  

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

    En 2018, la commune comptait 914 habitants[Note 4], en augmentation de 1,44 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0009189851 0861 3101 3361 3981 4011 411
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5011 5551 5601 4551 4371 3881 4811 4901 418
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3531 2891 214999934954927814721
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    664625670702749779851888903
    2018 - - - - - - - -
    914--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Elle administre une école maternelle et une école élémentaire communales regroupant 96 élèves en 2012-2013[18].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 566 , ce qui plaçait Cordelle au 18 512e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[19].

    Emploi

    En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 590 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,1 % d'actifs dont 65,5 % ayant un emploi et 5,7 % de chômeurs[a 4].

    On comptait 120 emplois dans la zone d'emploi, contre 94 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 327, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 30,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un emploi pour trois habitants actifs[a 5].

    Entreprises et commerces

    Au 31 décembre 2010, Cordelle comptait 47 établissements : 2 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 2 dans l'industrie, 7 dans la construction, 17 dans le commerce-transports-services divers et 19 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].

    En 2011, quatre entreprises ont été créées à Cordelle[a 7].

    Culture locale et patrimoine

    Éléments remarquables

    La commune contient deux objets classés à l'inventaire des monuments historiques :

    • une statue représentant la « Vierge à l'Enfant », classée depuis le 30 décembre 1982. Elle est en bois peint, polychrome et doré, datée du XVIIIe siècle[20] ;
    • une chape en soie tissée aux fils d'or et de couleurs, datée du XIXe siècle[21].

    Autres lieux et monuments

    • Lac de Villerest, à dix minutes en voiture ;
    • Château de la Roche à visiter à dix minutes en voiture ;
    • Ferme pédagogique du Bessy ;
    • Musée Le Rétro d'engins de travaux publics et agricoles, situé au lieu-dit Fouet.

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Pousset, (° 1794 - † 1883) né à Cordelle, prêtre de la paroisse Saint-Bruno à Lyon et fondateur de la Congrégation de la Sainte Famille[10].

    Héraldique

    Les armoiries de Cordelle se blasonnent ainsi :

    D’or à une burelle d’azur ondée et entée d’une pièce vers le chef, accompagnée en chef de deux grappes de raisin du même et en pointe d’une tour de gueules, ouverte et ajourée du champ et mouvant de la pointe.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Paul Magnin, Traces du passé de Cordelle et des Cordellois, publication locale, 1983
    • Paul Magnin, Si Cordelle et les Cordellois m'étaient contés, publication locale, 1995.

    Articles connexes

    • Liste des communes de la Loire

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    5. EMP T5 - Emploi et activité.
    6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
    7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.

    Autres références

    1. https://www.habitants.fr/loire-42
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. « Histoire et patrimoine », sur un site réalisé par des anonymes (consulté le ).
    11. "In Gallia (...) Praefectus Sarmatarum gentilium, per tractum Rodunensem et Alaunorum", Noticia dignitatum utriusque imperri (c. 400).
    12. Xavier GOUVERT, Problème et méthodes en toponymie française, Thèse ss. la direction de Jean-Pierre Chambon, 2008, p. 959-971.
    13. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. « Loire (42) > Cordelle > École », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    19. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    20. « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM42000193, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. « Chape », notice no PM42000992, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    • Portail du département de la Loire
    • Portail des communes de France
    • Portail de la Loire
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.