Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris

Conservatoire de Paris

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Le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMD de Paris ou Conservatoire de Paris) est un établissement public à caractère administratif qui dispense un enseignement professionnel de la musique, de la danse et des métiers du son, membre associé à l'Université Paris sciences et lettres.

Historique

Origines

Louis XIV crée l’Académie royale de musique par lettres patentes du . L'Académie est rattachée à la Maison du roi. Par ailleurs, par arrêt du Conseil d’État du roi du , l’École royale de chant et de déclamation est fondée, installée dans l’hôtel des Menus-Plaisirs, rue Bergère (actuellement rue du Conservatoire) à Paris, et placée sous la direction de François-Joseph Gossec. Ces deux institutions sont les premiers signes d'une volonté de structurer et de formaliser l'enseignement des arts dramatiques et musicaux.

À l'École royale de chant et de déclamation, la Révolution ajoute, sous l'impulsion de Bernard Sarrette, une École de musique municipale (juillet 1792) à partir du corps de musique de la garde municipale. À ces deux établissements succède, le (18 brumaire an II), la première ébauche d'un établissement unique consacré à la formation de musiciens : l'Institut national de musique, créé par décret de la Convention nationale et pourvu d'un budget distinct, sous la direction de François-Joseph Gossec.

1795-1806 : Conservatoire de musique

À peine deux ans plus tard, sur le rapport de Marie-Joseph Chénier, un ami de Bernard Sarrette, la Convention sous la présidence de Jean-Marie Heurtault de Lammerville décide, par une loi du (16 thermidor an III), de créer l'établissement du Conservatoire de musique en lieu et place de l'Institut national de musique. La nouvelle structure est gérée par un directoire composé de François-Joseph Gossec, Étienne Nicolas Méhul, André Grétry, Jean-François Lesueur et Luigi Cherubini. Bernard Sarrette obtient le rôle de commissaire chargé de l'organisation.

L'enseignement est limité aux disciplines instrumentales, particulièrement les cordes et les vents. Dès la première année, l'effectif est de six cents élèves[1].

1806-1816 : Conservatoire de musique et de déclamation

Les missions de l'institution s'élargissent à l'art dramatique et à la danse et le conservatoire devient le Conservatoire de musique et de déclamation[alpha 1]. L'orchestre des élèves est créé la même année par François-Antoine Habeneck.

De 1800 à 1814, les professeurs du conservatoire produisent un ensemble de corpus pédagogique comportant des traités, principes élémentaires ou méthodes pour chacun des instruments (traités de François-Joseph Gossec, Pierre Baillot, Étienne Ozi, l'abbé Roze, Charles-Simon Catel). Le succès dans le domaine du chant est plus contestable et entraîne une rupture entre Bernard Sarrette et Jean-François Lesueur, qui est exclu du conservatoire en 1802[alpha 2].

1816-1831 : École royale de musique et de déclamation

Fermé un temps sous la Restauration en raison de son origine révolutionnaire, le conservatoire est, dès le , transformé en une École royale de musique et de déclamation sous l'administration d'un inspecteur général, François-Louis Perne. Ce changement se traduit par des réductions du nombre d'enseignants et par une activité réduite. L'établissement ne retrouve une meilleure considération qu'en 1822, lorsque Luigi Cherubini est nommé directeur et non simple inspecteur[alpha 3].

Luigi Cherubini structure l'institution dans des formes qui sont aujourd'hui encore reconnaissables : institution d'un système de concours d'entrée et de sortie, élaboration de méthodes officielles d'enseignement, ouverture vers un plus grand nombre d'instruments tels que le piano, la harpe, la contrebasse, la trompette ou le chant.

Les écoles de musique de Lille, Toulouse et Nancy sont rattachées au conservatoire par ordonnance du .

1831 : Conservatoire de musique et de déclamation

Le , l'établissement reprend le nom de Conservatoire de musique et de déclamation.

1831-1836 : Conservatoire de musique

Le , les classes de déclamation étant supprimées, le titre est également amputé pour devenir simplement Conservatoire de musique.

1836-1934 : Conservatoire de musique et de déclamation

La classe de Charles Wilfrid de Bériot au Conservatoire de Paris, vers 1894-95.

Le , la reprise des classes de déclamation permet de renommer l'établissement Conservatoire de musique et de déclamation, que les différents successeurs de Luigi Cherubini développent à un degré qui en fera un point de référence et d'excellence de l'enseignement musical dans le monde entier.

Alors que les classes de piano, solfège et chant sont ouvertes aux femmes dès l'ouverture de l'école en 1795, la violoniste Camille Urso est, en 1851, la première femme admise comme élève au sein de cette institution dans les classes d'instruments à cordes[alpha 4]. Les classes de composition, jusque-là fermées aux femmes, s'ouvrent peu à peu à partir de 1850 : Charlotte Jacques est la première femme à obtenir une récompense en 1861 avec un second accessit et Marie Renaud-Maury est la première à obtenir le premier prix en 1876.

Un règlement intérieur promulgué en 1850 et un Musée des instruments est fondé en 1864.

En 1905, un décret détaille l'organisation du conservatoire, nominations, traitements, avancements et peines disciplinaires du personnel enseignant et administratif, organisation des examens ou encore composition des jurys d’admission. Les disciplines enseignées s'élargissent à l'écriture musicale, l'histoire de la musique et à de nouveaux instruments (orgue, alto, clarinette, etc.). Les professeurs sont des musiciens ou compositeurs prestigieux dont l'influence marquera durablement la vie musicale européenne puis les jurys de concours s'ouvrent aux personnalités extérieures (Claude Debussy, Maurice Ravel, Paul Dukas, André Messager).

En 1911 le Conservatoire de musique et de déclamation quitte les locaux de la rue Bergère pour s'installer rue de Madrid.

1934-1946 : Conservatoire national de musique et d'art dramatique

Le , le conservatoire devient Conservatoire national de musique et d'art dramatique.

Le , Henri Rabaud, alors directeur, soumet spontanément aux autorités allemandes de Paris, dont ne dépendait pas le conservatoire, le cas des professeurs et élèves juifs de son établissement, quatre jours avant la promulgation des lois sur le statut des Juifs[2]. Les enseignants juifs du conservatoire sont révoqués le . Claude Delvincourt, qui succède à Henri Rabaud en , et Jacques Chailley alors sous-directeur, excluent les élèves juifs à la rentrée 1942. Ils parviennent toutefois à soustraire les élèves concernés par le STO institué par la loi du en les réunissant dans l'Orchestre des Cadets du Conservatoire[3],[alpha 5].

1946-1957 : Conservatoire national de musique

Le , les activités d'art dramatique font l'objet d'une structure indépendante : le Conservatoire national d'art dramatique qui regagne les locaux de la rue du Conservatoire (anciennement rue Bergère).

Les activités musicales et la classe de danse sont regroupées dans le Conservatoire national de musique.

1957-1980 : Conservatoire national supérieur de musique

Le , le qualificatif « supérieur » est ajouté au titre qui devient Conservatoire national supérieur de musique.

Sous l'impulsion des directeurs Marcel Dupré (19541956), Raymond Loucheur (19561962) et Raymond Gallois-Montbrun (19621983) de nouvelles disciplines font leur apparition et un cycle de perfectionnement est inauguré, avec des classes de maître animées par les plus grands instrumentistes du temps (Mstislav Rostropovitch, Christa Ludwig, Wilhelm Kempff, etc.).

1980-2009 : Conservatoire national supérieur de musique de Paris

À la suite de la création du Conservatoire national supérieur de musique de Lyon, l'établissement prend le le nom de Conservatoire national supérieur de musique de Paris[4].

En 1989, Michel Philippot et Christian Hugonnet mettent en place la Formation supérieure aux métiers du son, dont la première promotion est accueillie en [alpha 6][5].

En 1990, le conservatoire s'installe à la Cité de la musique, Parc de la Villette, dans le cadre des Grands travaux de François Mitterrand. Le nouvel établissement parisien est inauguré le et les locaux de la rue de Madrid sont alors affectés au conservatoire à rayonnement régional de Paris.

En , la Cité de la musique ouvre un musée qui expose tous les instruments conservés jusqu'ici par le conservatoire[6].

Depuis 2009 : Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris

À la suite du décret no 2009-201 du 18 février 2009, la danse fait officiellement son apparition dans le titre de l'établissement qui devient Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

Enseignement

Généralités

Le CNSMD de Paris propose un enseignement destiné aux futurs professionnels, accessible sur concours.

Les études s’organisent en trois cycles distincts, s'inscrivant dans le schéma LMD, menant à l'obtention des diplômes suivants[7] :

  • Premier cycle :
    • Diplôme national d’études supérieures professionnel de danseur (DNSPD),
    • Diplôme national d’études supérieures professionnel de musicien (DNSPM) spécialité instrumentiste/chanteur,
    • Diplôme national d’études supérieures professionnel de musicien (DNSPM) spécialité direction d’ensembles vocaux et instrumentaux,
    • Diplôme national d’études supérieures professionnel de musicien (DNSPM) spécialité métiers de la création musicale,
    • Diplôme de premier cycle supérieur en Notation du Mouvement Laban ou en Notation du Mouvement Benesh,
    • Diplôme d'État (DE) de professeur de musique ;
  • Deuxième cycle :
  • Troisième cycle :
    • Doctorat Science Arts Création Recherche (SACRe),
    • Diplôme de composition de musique à l’image,
    • Diplôme d’artiste interprète.

Métiers du son

La Formation supérieure aux métiers du son, sanctionnée par le diplôme de deuxième cycle supérieur de musicien-ingénieur du son valant grade de master, a pour objectif de former des musiciens-ingénieurs du son en un cycle supérieur de quatre ans. Ce cursus propose « une formation musicale approfondie, une formation technique et scientifique dans les secteurs de la production d’enregistrement, de la création, de la diffusion musicale et sonore et de la recherche et une formation pratique de haut niveau ». Il propose à partir de la troisième année une spécialisation en production musicale et sonore, en création musicale et sonore ou en spectacle vivant[7].

Située dans le centre audiovisuel du conservatoire[5], la formation bénéficie d'équipements audiovisuels uniques dans le cadre d’une école : studios de prise de son et de post-production comprenant notamment deux régies multicanales (SSL C300), une régie multipistes (SSL4000G+), plusieurs régies offrant une palette d’équipements et de nombreuses régies de post-production (Protools, Pyramix, Logic Audio), ainsi qu’un parc de microphones très important et diversifié.[réf. souhaitée]

Campus

Les locaux, construits dans le cadre des grandes opérations d'architecture et d'urbanisme à la Cité de la musique et inaugurés en 1990, comportent, sur 15 400 m2 (34 000 m2 au total), 78 salles de classe, 70 studios de travail, 3 salles d'examens et de concours, 7 plateaux d'orchestre, 3 salles publiques, une salle d'orgue, une salle d'art lyrique, l'espace Maurice Fleuret, un centre électroacoustique, la médiathèque Hector Berlioz et des espaces communs.

L'acoustique du bâtiment est pensée à tous les niveaux, et son architecture revient à Christian de Portzamparc[8].

Concerts et orchestre des lauréats

Le à l'occasion de la Fête de la musique, les concerts de pianistes lauréats, dont le concours n'a pu se dérouler en public à La Villette du fait de la fermeture de l'école depuis le mois de mars en raison de la pandémie de Covid-19, sont organisés par Les Pianissimes à l'auditorium du musée Guimet et, faute de places suffisantes en raison des mesures de distanciation physique, retransmis en direct sur la plateforme RecitHall.

Organisation

Direction

Statut

Le décret no 2009-201 du 18 février 2009 prévoit que le CNSMD de Paris est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministère de la Culture[10], exercée par la direction générale de la Création artistique. L'établissement est administré par un conseil d'administration dont le président est nommé par décret pour un mandat de trois ans renouvelable[11]. Il est dirigé par un directeur, nommé pour une durée de trois ans renouvelable deux fois par arrêté du ministre chargé de la culture et assisté par un conseil pédagogique[12].

Administration

Présidents du conseil d'administration :

Direction pédagogique

Le comité de direction comprend deux directeurs pédagogiques : Philippe Brandeis, directeur des études musicales et de la recherche, et Cédric Andrieux, directeur des études chorégraphiques[7]. Les enseignements de la musique sont regroupés dans huit départements pédagogiques placés sous la responsabilité de chefs de département[7] :

  • Disciplines instrumentales classiques et contemporaines (Clément Carpentier) ;
  • Disciplines vocales (NN) ;
  • Écriture, composition et direction d’orchestre (Yannaël Pasquier) ;
  • Jazz et musiques improvisées (Riccardo Del Fra) ;
  • Musicologie et analyse (Liouba Bouscant) ;
  • Musique ancienne (Pascal Bertin) ;
  • Métiers du son (Denis Vautrin) ;
  • Pédagogie (Serge Cyferstein).

Personnalités liées

Controverse

En , le Conservatoire de Paris suspend le violoncelliste Jérôme Pernoo à la suite de « plusieurs signalements [le] mettant en cause dans son rapport avec les élèves. » avancés par la société Egaé, fondée Caroline De Haas[16] Le , cette suspension est levée et Jérôme Pernoo est réintégré. Selon Marianne, les méthodes employées dans cette enquête interne par la société Egaé portant sur des accusations d'agressions sexuelles visant le professeur de violoncelle suscitent le doute sur l'impartialité de ces investigations[17],[18].

En dépit de cette enquête interne contestée et qu'aucun des faits pénalement qualifiables n'a été retenu à son encontre, le CNSMDP sous la direction d'Émilie Delorme prononce à son encontre une exclusion temporaire pour un an pour avoir « manqué aux exigences d'exemplarité »[19].

Notes et références

Notes
  1. Appellation qui sera conservée, avec une éclipse, jusqu'en 1934, où l'établissement se verra baptisé Conservatoire national de musique et d’art dramatique.
  2. Jean-François Lesueur est partisan d'une réactivation des maîtrises supprimées par la Révolution. L'Empire, dans l'esprit du Concordat, lui donnera raison en les rétablissant progressivement.
  3. Il faut cependant attendre 1830 pour voir le nom de Conservatoire officialisé à nouveau.
  4. Camille Urso se présenta avec soixante-dix hommes. Le jury d'admission, notamment composé des compositeurs italiens Michele Carafa et Gioachino Rossini et du Premier violon du roi, Delphin Alard, était assis autour du directeur Daniel-François-Esprit Auber. Camille Urso dut jouer le 4e Concerto de Pierre Rode, avec accompagnement pour violon, deuxième violon et violoncelle. La jeune candidate fut acceptée à l'unanimité comme élève dans la classe de Joseph Massart.
  5. Toutefois, les Allemands s'aperçoivent de la supercherie au printemps 1944 et Claude Delvincourt fournit aux élèves menacés de faux papiers d’identité et les aide à entrer dans la clandestinité, avant de devoir lui-même se cacher.
  6. Le recrutement de la première promotion au mois de janvier s'explique par la volonté qu'elle soit diplômée au , date de la mise en place du marché unique européen, afin de « faire face à la concurrence des Tonmeister allemands ».
Références
  1. Mongrédien 1986, p. 18.
  2. Gribenski 2001.
  3. Gribenski 2013.
  4. Décret no 80-154 du 18 février 1980.
  5. Philippot 1996, p. 313-317.
  6. FR3 Paris 1997.
  7. Site officiel.
  8. Mathilde Blayo et Antoine Pecqueur, « « Les salles de concert ont remplacé les lieux de culte » », La Lettre du musicien, (lire en ligne)
  9. Arrêté du 11 décembre 2019.
  10. art. 1 Décret no 2009-201 du 18 février 2009.
  11. art. 7-8 Décret no 2009-201 du 18 février 2009.
  12. art. 13-14 Décret no 2009-201 du 18 février 2009.
  13. « Rémy Pflimlin, une carrière dans les médias », sur liberation.fr,
  14. « Sandra Lagumina présidente du conseil d'administration du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris », sur musicologie.org,
  15. Décret du 4 septembre 2020 portant nomination de la présidente du conseil d'administration du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris - Mme PALLEZ (Stéphane)
  16. Laurence Allard, « La société de Caroline De Haas nous répond », sur Le Point, (consulté le )
  17. Samuel Piquet, « Enquête de Caroline de Haas au Conservatoire de Paris : "Il n'y a pas de présomption d'innocence" », sur www.marianne.net, 2021-07-21utc14:50:51+0200 (consulté le )
  18. Lou Fritel, Le Conservatoire de musique de Paris renonce à licencier le violoncelliste Jérôme Pernoo, lefigaro.fr, 12 septembre 2021
  19. Conservatoire de Paris : Jérôme Pernoo exclu pour douze mois, diapasonmag.fr, 10 septembre 2021

Annexes

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie

  • [Bongrain 2012] Anne Bongrain, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, 1900-1930 : Documents historiques et administratifs, Paris, Vrin, , 450 p. (ISBN 978-2-7116-2398-3, notice BnF no FRBNF20180731)
  • [Bongrain & Gérard 1996] Anne Bongrain (dir.) et Yves Gérard (dir.), Le Conservatoire de Paris : des Menus-Plaisirs à la Cité de la musique, Paris, Buchet/Chastel, , 355 p. (ISBN 978-2-702016-53-4, notice BnF no FRBNF20180530)
  • [Bongrain & Poirier 1999] Anne Bongrain (dir.) et Alain Poirier (dir.), Le Conservatoire de Paris : deux cents ans de pédagogie, 1795-1995, Paris, Buchet/Chastel, , 444 p. (ISBN 978-2-283017-74-6, notice BnF no FRBNF20180717)
  • [Campos 2016] Remy Campos, Le Conservatoire de Paris et son histoire : Une institution en questions, Paris, L'Œil d'or, , 284 p. (ISBN 978-2-913661-79-0, notice BnF no FRBNF20180904)
  • [Chassain-Dolliou 1995] Laetitia Chassain-Dolliou, Le Conservatoire de Paris ou les voies de la création, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard », , 128 p. (ISBN 978-2-070533-36-7, notice BnF no FRBNF20180530)
  • [Gribenski 2001] Jean Gribenski, « L’exclusion des juifs du conservatoire (1940–1942) », dans Myriam Chimènes (dir.), La Vie musicale sous Vichy, Bruxelles, Éditions Complexe, coll. « Histoire du temps présent », , 420 p. (ISBN 2-87027-864-0, OCLC 407379367, notice BnF no FRBNF37684437), p. 146–155. 
  • [Gribenski 2013] Jean Gribenski, « L’antisémitisme au conservatoire : du recensement des élèves juifs à leur exclusion (1940-1942) », Revue d’Histoire de la Shoah, Paris, Mémorial de la Shoah, vol. 198 « L'antisémitisme français sous l'Occupation », no 1, , p. 363-381 (ISBN 978-2-916966-07-6, DOI https://doi.org/10.3917/rhsho.198.0363). 
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  • [Kaufmann 1995] Martine Kaufmann, Le Conservatoire de Paris : Une institution en perspectives, Paris, CNSM, , 219 p.
  • [La Grandville 2017a] Frédéric de La Grandville, Le Conservatoire de musique de Paris (1795-1815), vol. 1 : Introduction et description des sources, Paris, Institut de recherche en Musicologie, , 2e éd. (1re éd. 2014), 47 p. (lire en ligne)
  • [La Grandville 2017b] Frédéric de La Grandville, Le Conservatoire de musique de Paris (1795-1815), vol. 2 : Dictionnaire biographique des élèves et aspirants, Paris, Institut de recherche en Musicologie, , 2e éd. (1re éd. 2014), 717 p. (lire en ligne)
  • [La Grandville 2017c] Frédéric de La Grandville, Le Conservatoire de musique de Paris (1795-1815), vol. 3 : Tableaux des classes, Paris, Institut de recherche en Musicologie, , 2e éd. (1re éd. 2014), 319 p. (lire en ligne)
  • [Mongrédien 1986] Jean Mongrédien, La Musique en France : des Lumières au Romantisme, 1789-1830, Paris, Flammarion, , 370 p. (ISBN 978-2-080646-51-4, notice BnF no FRBNF20180711). 
  • [Pierre 1900] Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : Documents historiques et administratifs recueillis ou reconstitués par Constant Pierre, Paris, Imprimerie nationale, , XXVIII-1031 p. (notice BnF no FRBNF31108675, lire en ligne)
  • [Philippot 1996] Philippot Michel, « L'apparition de nouvelles techniques de composition et de réalisation », dans Anne Bongrain (dir.) et Yves Gérard (dir.), Le Conservatoire de Paris : des Menus-Plaisirs à la Cité de la musique, Paris, Buchet/Chastel, , 355 p. (ISBN 978-2-702016-53-4, notice BnF no FRBNF20180530), p. 305-319. .
  • [Sablonnière 1996] Marguerite Sablonnière, Le Conservatoire de musique de Paris pendant l'entre-deux-guerres (thèse pour le diplôme d'archiviste paléographe), Paris, École nationale des chartes, (notice BnF no FRBNF37097196)

Textes officiels

  • France. « Décret no 80-154 du 18 février 1980 portant statut des Conservatoires nationaux supérieurs de musique de Paris et de Lyon » [lire en ligne]
  • France. « Décret no 2009-201 du 18 février 2009 portant statut des conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse de Paris et de Lyon » [lire en ligne]
  • France. « Arrêté du 11 décembre 2019 portant nomination de la directrice du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris » [lire en ligne]

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Liens externes

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