Combat de la Croix-Couverte

Le combat de la Croix-Couverte a lieu lors de la Chouannerie. Le , les Chouans tendent une embuscade à un bataillon républicain.

Bataille de la Croix-Couverte
Plaque commémorative du combat de la Croix-Couverte.
Informations générales
Date
Lieu Le Tremblay
Issue Victoire des Chouans
Belligérants
Républicains Chouans
Commandants
Louis d'Andigné
• Mathurin Ménard
Forces en présence
300 hommes[1]1 000 hommes[2]
Pertes
40 morts[1]2 morts[2]

Chouannerie

Batailles

Coordonnées 47° 39′ 16″ nord, 1° 02′ 29″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : France

Prélude et forces en présence

Le , un bataillon de 300 hommes des chasseurs de Cassel[1], composé de Belges armés en bonne partie de carabines à deux coups, tombe dans une embuscade tendue par les chouans[2].

Ces derniers sont commandés par Louis d'Andigné, adjudant-général de l'Armée catholique et royale du Maine, d'Anjou et de la Haute-Bretagne, secondé par le colonel Mathurin Ménard, dit « Sans-Peur », commandant de la division de Segré. La force des chouans n'est pas connue avec précision. Cependant, d'Andigné écrit dans ses mémoires qu'au cours d'une escarmouche survenue peu de jours auparavant aux abords d'Angers, sa colonne était forte de 1 000 hommes[3].

La bataille

Le combat s'engage à huit heures du matin, les chasseurs belges qui avaient, selon d'Andigné, « une grande réputation de courage[2] » se portent en direction de Candé sans savoir que les Chouans se sont embusqués sur la route. Cependant, les républicains dévient de l'itinéraire prévu par d'Andigné, de sorte que leur avant-garde rencontre les chouans non pas au centre, mais sur leur aile droite. Les royalistes, embusqués, ouvrent le feu, tuant ou blessant d'après d'Andigné, 60 républicains avant même que ces derniers n'aient aperçu l'ennemi. Aussitôt après, les Chouans chargent en poussant de grands cris. Complètement surpris, les Républicains restent un moment immobiles, puis commencent à reculer, et finalement prennent la fuite. Les chouans les poursuivent dans la lande pendant une heure où ils font la plupart des pertes, jusqu'à ce que la crainte de colonnes en renforts ne les poussent à se regrouper[2].

Les pertes

Selon les mémoires du général d'Andigné, les deux tiers des soldats républicains ont été tués lors de la bataille, contre seulement deux tués du côté des chouans, parmi lesquels un officier, nommé Girault[2]. Cependant selon le rapport de l'adjudant-général républicain François-Guillaume d'Halancourt, les pertes des chasseurs belges sont de 40 morts[1].

Une plaque commémorative est posée, le , à l'initiative de l'Association Vendée militaire[4].

Bibliographie

Références

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