Club Diogène

Le club Diogène (Diogenes Club) est un gentlemen's club fictif imaginé par Arthur Conan Doyle et présent dans deux nouvelles des aventures de Sherlock Holmes. Il apparaît pour la première fois dans L'Interprète grec où le lecteur apprend que Mycroft Holmes, le frère de Sherlock, est un habitué des lieux en plus d'en être le cofondateur. Le club est cité une seconde fois dans Les Plans du Bruce-Partington. Le nom fait référence à Diogène de Sinope.

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Mycroft Holmes, cofondateur du club Diogène.

Dans L'Interprète grec, Sherlock Holmes décrit le club Diogène comme un lieu où les membres ne peuvent que lire et ne doivent pas se parler : « il existe à Londres beaucoup d’hommes qui, par timidité ou misanthropie, ne recherchent pas la société de leurs semblables. Pourtant ils aiment le confort et la lecture. Au club, ils trouvent un bon fauteuil, des revues, des journaux, et c’est pour eux que le club Diogène a été fondé ; actuellement il réunit la plus belle collection de gens insociables et d’originaux qu’on puisse trouver dans la ville. Il est interdit à tout membre de s’occuper de son voisin, excepté dans la salle des étrangers ; défense absolue de parler ; d'ailleurs, trois contraventions signalées au comité sont punies d’expulsion »[1].

Le club met en scène le paradoxe d'une sociabilité basée sur le respect formel de l'intimité et traduit une exploitation du thème du silence et au-delà de l’omission qui traverse l'œuvre de Conan Doyle[2].

Autres apparitions

Dans son livre intitulé L'Autre Voyage de Philéas Fogg (The Other Log of Phileas Fogg, 1973), Philip José Farmer écrit que le club Diogène serait en réalité le club Athenaeum de Pall Mall, et que Conan Doyle en aurait simplement changé le nom dans les aventures de Holmes.

Le club Diogène apparaît également dans les œuvres suivantes :

Notes et références

  1. L'Interprète grec, Wikisource
  2. Nathalie Jaëck, « Doyle's Diogenes Club: a Delightful Oddity Screening a Metatextual Clue », Cahiers Victoriens et Edouardiens, clubs and Dissidence - Miscellany, (lire en ligne, consulté le )
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