Claudio Arrau

Claudio Arrau, né à Chillán (Chili) le et mort à Mürzzuschlag (Autriche) le , est un pianiste chilien.

Claudio Arrau
Nom de naissance Claudio Arrau León
Naissance
Chillán, Chili
Décès
Mürzzuschlag, Autriche
Activité principale Pianiste
Style Classique
Formation Université des Arts de Berlín
Maîtres Martin Krause
Élèves Edith Fischer, Philip Lorenz, Garrick Ohlsson
Distinctions honorifiques Chevalier des arts et des lettres

Ayant débuté comme enfant prodige dès l'âge de quatre ans, il fut l'un des plus grands pianistes du XXe siècle.

C'était un spécialiste de la musique romantique, notamment de Frédéric Chopin, de Robert Schumann, et de Franz Liszt, mais aussi de Ludwig van Beethoven, qu'il interprétait avec noblesse et profondeur[1]. Ayant la volonté de « faire corps » avec le piano, il obtenait une sonorité hors du commun[2].

Vu l'étendue de son répertoire, on peut le considérer comme un véritable « encyclopédiste » du piano : il a enregistré l'intégrale des sonates pour piano de Mozart et de Beethoven, ainsi que la plupart des œuvres de Chopin, Liszt, Schumann et Brahms. Il est également un interprète reconnu de Bach, Schubert et Debussy.

Il est un des artistes phares de la maison de disques Philips et ses enregistrements ont bénéficié d'une qualité sonore exceptionnelle[1].

Biographie

Claudio Arrau, enfant.

Il est le fils de Carlos Arrau Ojeda, ophtalmologue, et de la pianiste Lucrecia León Bravo. Reconnu comme enfant prodige (il joue pour le président chilien à l’âge de six ans[3]), le jeune Claudio Arrau obtient une bourse pour aller étudier à Berlin avec Martin Krause, l'un des derniers élèves de Franz Liszt. Après leur rencontre il aurait dit : « cet enfant sera mon chef-d'œuvre[4] ». Il jouera pour le jeune Arrau beaucoup plus que le rôle d'un simple pédagogue. Il sera en réalité un véritable père de substitution. Dépassant le simple champ de la musique, Krause sera également celui qui initiera Claudio Arrau à la peinture et à la littérature. Arrau restera toute sa vie marqué par l'enseignement de Krause et au décès de celui-ci, quand Arrau n'a encore que 15 ans, il décide de ne plus suivre d'autre enseignement. Ayant suivi toutes ces années une formation hautement empreinte de culture germanique, Arrau fut longtemps considéré comme un pianiste davantage allemand que sud-américain. De là, également, une prédilection pour les compositeurs allemands dont il se fera une spécialité (Brahms, Schumann, Beethoven) et dont il enregistrera la plupart des œuvres.

Pour autant, son répertoire ne se limite pas au seul XIXe siècle. Il est également un interprète remarquable de compositeurs du XXe siècle, comme Claude Debussy. La discographie de l'artiste ne rend que fort peu compte de ses affinités avec la musique contemporaine, puisque si Arrau est interprète de Bach, de Mozart, des romantiques (Beethoven, Schubert, Liszt, Chopin, Schumann, Brahms), et des modernes (Debussy, Albéniz, Ravel), il l'est aussi de Schönberg.

En 1927, il gagne le Grand Prix de Genève, devant un jury composé d’Arthur Rubinstein et Alfred Cortot[3].

Commençant sa carrière dans les années 1930, il fait sensation lorsqu'il donne à Berlin, en 1935-1936, en un cycle de douze récitals, l'intégrale de l'œuvre pour clavier de Bach (hormis les pièces pour orgue). La concurrence à cette époque est particulièrement rude. Backhaus, Kempff, entre autres, jouent déjà les premiers rôles.

La journaliste Marisol García rapporte, selon le témoignage d'Eleonora Tikas, petite-nièce d'Erika Burkewitz[5] soprano lyrique de nationalité lettone, qu'Arrau et cette dernière se seraient mariés en 1928 et auraient eu un enfant : Klaudio Burkewitz-Arrau (1929-1949) né à Berlin, en Allemagne. En 1933, Erica Burkewitz et Claudio Arrau se seraient séparés. Leur fils serait décédé en 1949 dans un camp soviétique pour prisonniers de guerre situé à Bautzen, en Allemagne de l'Est[6],[7].

En 1937, Arrau épouse une cantatrice allemande, la mezzo-soprano Ruth Schneider (décédée en 1989) ; ils auront trois enfants : Carmen (1938–2006), Mario (1940–1988) et Christopher (1959).

En 1940, Arrau quitte Berlin et le nazisme, mais aussi une réputation bien assise, pour s'installer aux États-Unis et y recommencer une nouvelle carrière. Bien qu'il y soit un parfait inconnu, le succès ne tarde pas à venir, et dès lors il ne le quittera plus tout au long des cinquante années qui suivront.

Son interprétation de la sonate de Franz Liszt, des Nocturnes de Chopin, des Ballades de Johannes Brahms et des Préludes de Claude Debussy sont, encore aujourd'hui, des références discographiques. Au début des années 1960, il signe un contrat d'exclusivité avec l'éditeur de disques Philips, qui lui permettra d'enregistrer la plus grande partie de son répertoire, dans des prises de son d'une qualité exceptionnelle.

Le jeu d'Arrau se caractérise tout d'abord par un scrupuleux respect de la partition. Dans une interview de 1939, il explique sa conception de l'interprétation : « L'œuvre d'art ne devrait pas être prétexte pour l'interprète à l'exposition de ses propres états d'âme. Ni davantage à l'étalage de soi-même, l'auto exhibition. C'est le devoir sacré de l'interprète que de communiquer, intacte, la pensée du compositeur dont il n'est que l'interprète[8]. » Il s'insurgera par exemple contre le fait que le compositeur et pianiste Sergueï Rachmaninov ait, dans un de ses enregistrements, modifié la partition de la seconde sonate pour piano de Chopin. Pour autant, il sait faire respirer le texte et ses interprétations sont des modèles de l'art de faire sonner et de timbrer le piano. Ne le cédant en rien aux virtuoses du clavier tels Horowitz, sa technique, héritage direct de la technique de Liszt, fait merveille dans les œuvres les plus ardues du répertoire telles que les Variations sur un thème de Paganini de Brahms. Pianiste à l'idiome poétique métaphysique, artiste angoissé (il suivra une psychanalyse pendant plusieurs années), il avait un toucher de velours particulier que le chef d'orchestre Colin Davis décrit ainsi  : « Il avait une force énorme, mais sans agressivité. À la place des mains, il avait des pattes et il les plongeait dans le clavier en créant un son très riche, comme un orgue, un son jamais brusque »[9].

En 1979, Arrau prit la nationalité américaine en signe de désaccord avec le régime de Pinochet[10]. Il a néanmoins gardé son passeport chilien[11].

Il enregistrera jusqu'à l'année de sa mort, en 1991, à la suite de complications d'une intervention médicale bénigne[1].

Bibliographie

  • Arrau parle. Conversations avec Joseph Horowitz, trad. et préface d'André Tubeuf, Gallimard, 1985.
  • André Tubeuf, Appassionata. Claudio Arrau, prodige, dandy, visionnaire, préface de Daniel Barenboïm, Nil Editions, 2003.

Discographie

En mars 2018, le label Decca publie une intégrale de ses enregistrements réalisés pour le label Philips, en 80 CD[12].

  • Claudio Arrau, Birth of a Legend, Columbia Recordings, USA 1946-1950 (Beethoven, Sonates no 21 & 26, Schubert, Allegretto, Chopin, 24 Préludes, Schumann, Kreisleriana, Arabesque, Debussy, Pour le Piano, Estampes, Images I & II, Ravel, Gaspard de la nuit (sans Scarbo), Albéniz, Iberia I & II) (United Archives)
  • Claudio Arrau in Germany: Pre-War Recordings from the collection of the Rundfukarchiv (Chopin, Beethoven, Mozart, Haydn, Liszt) (Music & Arts)
  • Claudio Arrau, The Early Years, Complete Pre-War Recordings  : Balakirev, Busoni, Stravinsky, Liszt, Schubert, Chopin, Debussy, Schumann (1921-1939) (Marston)
  • Récitals au Festival de Schwetzingen :
    • 1963 et 1973 à Schwetzingen : Beethoven, Sonate no 28, Rondo op. 51 no 2, Brahms, Variations Haendel (26.05.1963) ; Beethoven, Sonates no 7 & 23 (20.05.1973) (SWR/Hänssler, 2009)
    • 1954, 1960, 1963 : Mozart, Rondo KV 485, Beethoven, Sonate no 23, Schumann, Fantaisie op. 17, Debussy, Pour le piano, Ravel, Jeux d'eau, Alborada del Gracioso, Liszt, Meine Freuden, Chopin, Étude op. 10 no 4, Mendelssohn, Rondo capriccioso op. 14 (27.03.1954 à Ludwigsburg) ; Chopin, Ballades no 3 et 4, Scherzo op. 54, Sonate no 3, 24 Préludes (12.03.1960 à Ludwigsburg) ; Beethoven, Rondo op. 51 no 2, Sonate no 28, Brahms, Variations Haendel, Schumann, Carnaval op. 9 (26.05.1963 à Schwetzingen) (SWR/Naxos Deutschland, 2018)
  • Récital à Ascona, 9 septembre 1959 : Beethoven, Sonate no 23, Schumann, Fantaisie op. 17, Debussy, Pour le Piano, Chopin, Étude op. 10/4 (Ermitage)
  • Récitals à Londres, BBC Studios, 1959-1960 : Beethoven, Sonate no 13, Schumann, Fantaisie op. 17, Schoenberg, 3 Klavierstücke op. 11 (BBC Legends)
  • Récital à Lugano, 20 mai 1963 : Brahms, Variations Haendel, Ravel, Gaspard de la nuit, Liszt, Gnomenreigen, Mephisto Waltz no 1, Chopin, Mes Joies (Ermitage)
  • Claudio Arrau in Recital 1969-1977 : Beethoven, Sonates no 7, 13, 23, 30, 32, Variations "Eroica", Schumann, Sonate no 1, Brahms, Sonate no 3 (live, Brescia & Turku, 1969-1977) (Music & Arts, 2012)
  • Récital à Ascona, 17 septembre 1971 : Beethoven, Sonate no 13, Liszt, Sonate en si mineur, Chopin, Ballade no 4, Nocturne op. 62/1, Scherzo no 1 (Ermitage)
  • Récital à Salzbourg, 15 août 1982 : Beethoven, Sonate no 23, Liszt, Sonate en si mineur, Après une lecture de Dante (Orfeo)
  • Albéniz, Iberia, livres I & II (1946-47, US Columbia)
  • Bach, Variations Goldberg (1942), Fantaisie chromatique et fugue, Inventions & sinfonias (1945) (RCA)
  • Bach, Partitas no 1, 2, 3, 5 (1991, Philips)
  • Beethoven, Sonates pour piano no 21 & 26 (1947, US Columbia)
  • Beethoven, Sonates pour piano no 8, 14, 23, 26, 29 (American Decca, 1954 ; coffret The Liszt Legacy, Deutsche Grammophon, 2011)
  • Beethoven, Sonates pour piano no 7, 21, 22, 23, 24, 26, 28, 31, 32 - 32 Variations WoO 80 (1956-1960, EMI)
  • Beethoven, Sonates pour piano no 23, 31, 32 (live, Stockholm, 1960) (ICA Classics)
  • Beethoven, Sonates pour piano (intégrale, 1962-66), Rondo op. 51/2 (1963), 32 Variations WoO 80, Variations Eroica op. 35, Variations op. 34 (1968) (Philips)
  • Beethoven, Sonate pour piano no 32 (live, Paris, Télévision française, 1970) (DVD EMI)
  • Beethoven, Sonates pour piano no 30, 31, 32 (live, New York, 1975) (APR)
  • Beethoven, Sonates pour piano (quasi intégrale, 1984-1990, manquent les no 14 et 29), 32 Variations WoO 80, Andante favori WoO 57 (1984-1985) (Philips)
  • Beethoven, Variations op. 34, Variations Eroica op. 35 (1941) (Naxos)
  • Beethoven, Variations Diabelli (1952, American Decca)
  • Beethoven, Variations Diabelli (1985, Philips)
  • Beethoven, Les dix sonates pour piano et violon, avec Joseph Szigeti (live, Washington, Library of Congress, 1944) (Vanguard)
  • Beethoven, Sonates pour piano et violon no 1, 2, 4, 5, 7, 8, avec Arthur Grumiaux (1975-76, Philips)
  • Beethoven, Les cinq concertos pour piano, Philharmonia Orchestra, dir. Alceo Galliera (1955-58, EMI)
  • Beethoven, Les cinq concertos pour piano, Orchestre royal du Concertgebouw, dir. Bernard Haitink (1964, Philips)
  • Beethoven, Les cinq concertos pour piano, Staatskapelle Dresden, dir. Colin Davis (1984-87, Philips)
  • Beethoven, Concerto pour piano no 1, New York Philharmonic, dir. George Szell (live, New York, Carnegie Hall, 1945) (WHRA)
  • Beethoven, Concerto pour piano no 3, Orchestre de Philadelphie, dir. Eugene Ormandy (1947) (Naxos)
  • Beethoven, Concertos pour piano no 3, 4, 5, Philharmonia Orchestra, dir. Otto Klemperer (live, Londres, 1957) (Testament)
  • Beethoven, Concerto pour piano no 4, Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise, dir. Leonard Bernstein (live, The Amnesty International Concert, 1976, Deutsche Grammophon)
  • Beethoven, Concerto pour piano no 4, Orchestre symphonique de la Radiodiffusion de Cologne, dir. Christoph von Dohnányi (live, Cologne, 1959)
  • Beethoven, Concerto pour piano no 4, Orchestre de Philadelphie, dir. Riccardo Muti (live, 1983, DVD Philips "The Golden Age of the Piano")
  • Beethoven, Concerto pour piano no 4, dir. Charles Munch, Concerto pour piano n° 5, dir. Pierre Monteux, Orchestre symphonique de Boston (live, Tanglewood, 1961 et 1960) (WHRA)
  • Beethoven, Triple concerto, avec Henryk Szeryng, Janos Starker, New Philharmonia Orchestra, dir. Eliahu Inbal (1970, Philips)
  • Brahms, Ballades op. 10, Sonates no 2 et 3, Scherzo op. 4, Variations Haendel, Variations Paganini (1971-78, Philips)
  • Brahms, Sonate pour piano no 3 op. 5 (live, New York, 1978) - Beethoven, Sonate pour piano no 3 op. 2/3 (live, Prague, 1976) (APR)
  • Brahms, Liebeslieder Waltzes pour piano à 4 mains et quatuor vocal op. 52, avec Benjamin Britten (piano), Heather Harper, Janet Baker, Peter Pears et Thomas Hemsley (1968, BBC)
  • Brahms, Concertos pour piano no 1 & 2, Philharmonia Orchestra, dir. Carlo Maria Giulini (1960-62, EMI)
  • Brahms, Concertos pour piano no 1 & 2, NDR Sinfonieorchester, dir. Hans Schmidt-Isserstedt (1963-66, EMI)
  • Brahms, Concertos pour piano no 1 & 2, Grand Orchestre symphonique de la Télévision & Radiodiffusion d'URSS, dir. Guennadi Rojdestvenski (live, Moscou, 1968) (Doremi)
  • Brahms, Concertos pour piano no 1 & 2, Orchestre royal du Concertgebouw, dir. Bernard Haitink (1969, Philips)
  • Brahms, Concerto pour piano no 1, Philharmonia Orchestra, dir. Basil Cameron (1947) - Chopin, Andante spianato et Grande Polonaise (1947) (Dante)
  • Brahms, Concerto pour piano no 1, Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise, dir. Rafael Kubelik (live, Munich, 1964) (Orfeo)
  • Brahms, Concerto pour piano no 2, Orchestre national d'Écosse, dir. Alexander Gibson (live, Glasgow, 1963) (BBC Legends)
  • Brahms, Concerto pour piano no 2, Orchestre national de France, dir. Igor Markevitch (live, Paris, 1976) (INA Mémoire vive)
  • Chopin, 4 Ballades, 4 Scherzos, 3 Impromptus, Barcarolle (1953, American Decca)
  • Chopin, 24 Préludes (1950, US Columbia)
  • Chopin, 24 Préludes (live, Prague 1960) (APR)
  • Chopin, Études op. 10 & 25, Allegro de concert (1956), Sonate no 3 en si mineur, Fantaisie (1960) (EMI)
  • Chopin, 24 Préludes, Prélude op. 45, Prélude op. posth., 4 Ballades, 4 Scherzos, 21 Nocturnes, 19 Valses, 3 Impromptus, Barcarolle, Fantaisie, Polonaise-Fantaisie, Fantaisie sur des airs polonais (1971-84, Philips)
  • Chopin, 21 Nocturnes (1978), 4 Impromptus (1980) (Philips)
  • Chopin, Concerto pour piano no 1, Orchestre symphonique de la Radiodiffusion de Cologne, dir. Otto Klemperer (live, Cologne, 1954) (Music & Arts)
  • Chopin, Concerto pour piano no 2, New York Philharmonic, dir. Fritz Busch (live, New York, Metropolitan Opera, 1950) (Music & Arts)
  • Chopin, Concerto pour piano no 2, New York Philharmonic, dir. George Szell (live, New York, Carnegie Hall, 1955) (WHRA)
  • Chopin, Concertos pour piano no 1 & 2, Krakowiak, Andante spianato et Grande Polonaise brillante, Variations sur "Là ci darem la mano", Orchestre philharmonique de Londres, dir. Eliahu Inbal (1970-71, Philips)
  • Debussy, Pour le Piano, Estampes, Images I & II (1949, US Columbia)
  • Debussy, Préludes I & II, Images I & II, Estampes (1979-80), Suite bergamasque, Sarabande (Pour le Piano), La plus que lente, Valse romantique (1991) (Philips)
  • Grieg, Concerto pour piano, Philharmonia Orchestra, dir. Alceo Galliera (1956, EMI)
  • Grieg, Concerto pour piano, Orchestre royal du Concertgebouw, dir. Christoph von Dohnanyi (1963, Philips)
  • Grieg, Concerto pour piano, Orchestre symphonique de Boston, dir. Colin Davis (1980, Philips)
  • Liszt, Sonate en si mineur (1970), Sonate en si mineur (1985), Funérailles (1982), 12 études d'exécution transcendante (1974-76), Bénédiction de Dieu dans la solitude (1970), Ballade no 2 (1969), Paraphrases de Verdi (1971), Mephisto-Waltz no 1 (1990), Liebestraum no 3 (1989), Six chants polonais de Chopin (1982), Études de concert (1970-76), Jeux d'eau à la Villa d'Este, Vallée d'Obermann, Sonnets de Pétrarque 104 & 123 (1969), Sonate "Après une lecture de Dante" (1982), Chapelle de Guillaume Tell (1989) (Philips)
  • Liszt, Sonate en si mineur (live, Ascona, 1971) (Ermitage)
  • Liszt, Sonate en si mineur, Après une lecture de Dante (live, Salzbourg, 1982) (Orfeo)
  • Liszt, Sonate en si mineur, Après une lecture de Dante, Ballade no 2, Jeux d'eau à la Villa d'Este, Étude d'exécution transcendante no 10 (live, New York & San Francisco, 1970-81) (Claudio Arrau plays Liszt, Public Performances, Music & Arts)
  • Liszt, Rhapsodies hongroises no 8, 9, 10, 11, 13 (1951) (Sony)
  • Liszt, Concerto pour piano no 1, Orchestre symphonique de la Radio de Francfort, dir. Hans Rosbaud (1935) (Music & Arts)
  • Liszt, Concerto pour piano no 1, Fantaisie en mi mineur sur des chants populaires hongrois, Orchestre de Philadelphie, dir. Eugene Ormandy (1952) (Sony)
  • Liszt, Concerto pour piano no 2, New York Philharmonic, dir. Dimitri Mitropoulos (live, 1943) (Music & Arts)
  • Liszt, Concerto pour piano no 2, New York Philharmonic, dir. George Szell (live, New York, Carnegie Hall, 1946) (WHRA)
  • Liszt, Concertos pour piano no 1 & 2, Orchestre symphonique de Londres, dir. Colin Davis (1979, Philips)
  • Mendelssohn, Introduction et Rondo Capriccioso op. 14 (1951, EMI)
  • Mozart, Sonates pour piano K283 & K576 (1941) (Naxos)
  • Mozart, Sonates pour piano K310, K332, K457, K576, Fantaisie K475 (live, Salzbourg, 1956) (Orfeo)
  • Mozart, Sonates pour piano K283, K310, K457, K570, K576, Fantaisie K475 (live, Tanglewood, 1964) (Music & Arts)
  • Mozart, Sonates pour piano (intégrale), Rondos K485, K511, Fantaisies K397, K475, Adagio K540 (1973-88, Philips)
  • Ravel, Gaspard de la Nuit (sans Scarbo) (1949, US Columbia)
  • Ravel, Gaspard de la Nuit (live, Lugano, 1963) (Ermitage)
  • Schoenberg, 3 Klavierstücke op. 11 (1959, BBC Legends)
  • Schubert, Fantaisie Wanderer D760, Klavierstücke D946, Moments musicaux D780, Allegretto D915, Marche D606 (1956-59, EMI)
  • Schubert, Klavierstücke D946 (1959, BBC Legends)
  • Schubert, Sonates D664, D894, D958, D959, D960, Impromptus D899 & D935, Klavierstücke D946, Moments musicaux D780, Allegretto D915 (1978-90, Philips)
  • Schubert, Quintette "La Truite" D667 - Franck, Quintette - Dvorak, Quintette op. 81 - Mozart, Trio K548, avec le Quatuor Juilliard (live, Washington, Library of Congress, 1963-64) (Doremi)
  • Schumann, Kreisleriana, Arabesque (1946-47, US Columbia)
  • Schumann, Fantaisie op. 17 (live, 1959, Ascona) (Ermitage)
  • Schumann, Fantaisie op. 17 (1960, BBC Legends)
  • Schumann, Carnaval op. 9 (Londres, 1961) (DVD EMI)
  • Schumann, Études symphoniques (live, Prague, 1976) (APR)
  • Schumann, Fantaisie op. 17, Carnaval op. 9, Carnaval de Vienne, Sonates no 1 & 2, Kreisleriana, Kinderszenen, Waldszenen, Nachstücke, Études symphoniques, Arabesque, Humoresque, Davidsbündlertänze, Novelettes, Blumenstück, Variations Abegg, Papillons, Fantasiestücke op. 12 & op. 111, Trois Romances op. 28 (1966-76, Philips)
  • Schumann, Concerto pour piano, Orchestre symphonique de Detroit, dir. Karl Krueger (1944), Carnaval op. 9 (1939) (Naxos)
  • Schumann, Concerto pour piano, New York Philharmonic, dir. Victor de Sabata (live, New York, Carnegie Hall, 1951) (Music & Arts)
  • Schumann, Concerto pour piano, Philharmonia Orchestra, dir. Alceo Galliera (1957, EMI)
  • Schumann, Concerto pour piano, Orchestre royal du Concertgebouw, dir. Christoph von Dohnanyi (1963, Philips)
  • Schumann, Concerto pour piano, Orchestre symphonique de Boston, dir. Colin Davis (1980, Philips)
  • Richard Strauss, Burlesque pour piano et orchestre, New York Philharmonic, dir. George Szell (live, New York, Carnegie Hall, 1945) (WHRA)
  • Richard Strauss, Burlesque pour piano et orchestre, Orchestre symphonique de Chicago, dir. Désiré Defauw (live, 1946) (Naxos)
  • Tchaïkovski, Concerto pour piano no 1, Philharmonia Orchestra, dir. Alceo Galliera (1960, EMI)
  • Tchaïkovski, Concerto pour piano no 1, Orchestre symphonique de Boston, dir. Colin Davis (1979, Philips)
  • Weber, Konzertstück en fa mineur, New York Philharmonic, dir. George Szell (live, New York, Carnegie Hall, 1945) (WHRA)
  • Weber, Konzertstück en fa mineur, Orchestre symphonique de Chicago, dir. Désiré Defauw (1946), Sonate pour piano no 1 (1941) (Naxos)
  • Weber, Konzertstück en fa mineur, Orchestre symphonique de la NBC, dir. Erich Kleiber (live, New York, 1947) (Music & Arts)
  • Weber, Konzertstück en fa mineur, Philharmonia Orchestra, dir. Alceo Galliera (1960, EMI)

Filmographie

  • Sueños de Amor de José Bohr : film mexicain de 1935 consacré à la vie de Franz Liszt où Arrau jouait le rôle du compositeur hongrois.

Notes et références

  1. André TUBEUF, Dictionnaire amoureux de la Musique, edi8, , 477 p. (ISBN 978-2-259-21946-4, lire en ligne)
  2. Fériel Kaddour, « Jouer du piano », Methodos, no 11, (ISSN 1769-7379, DOI 10.4000/methodos.2600, lire en ligne, consulté le )
  3. Biographie de Claudio Arrau sur fr.medici.tv
  4. « Claudio Arrau, pianiste à cent pur-sang », sur http://www.telerama.fr,
  5. Erica Burkevič, Erica Burkewitch
  6. (es) « Arrau, entre el psicoanálisis y su hijo Klaudio », sur Culto, (consulté le )
  7. (es) « Erika, la desconocida mujer en la vida de Claudio Arrau », sur Culto, (consulté le )
  8. « Claudio Arrau, un grand du siècle »,
  9. « Claudio Arrau, le plus grand pianiste du XXe siècle? », sur Le Devoir (consulté le )
  10. (en) Joseph Horowitz et Claudio Arrau, Arrau on Music and Performance, Courier Corporation, , 305 p. (ISBN 978-0-486-40846-0, lire en ligne), p. 183
  11. (en) « Douglas Manor : Notable Residents ; Claudio Arrau, Pianist » [cfm], sur The Douglaston and Little Neck Historical Society (consulté le )).
  12. « CLAUDIO ARRAU: COMPLETE PHILIPS RECORDINGS (80 cd Decca / DG) | Classique News », sur www.classiquenews.com (consulté le )

Liens externes

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