Claude de Parcevaux
Claude-Marie de Parcevaux, seigneur de Kerarméar, né le à Lesneven et mort le à Brest, est un officier de marine français du XVIIIe siècle. Il termine sa carrière avec le grade de chef d'escadre des armées navales.
Claude-Marie de Parcevaux seigneur de Kerarméar | |
Naissance | à Lesneven |
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Décès | à Brest |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France |
Arme | Marine royale française |
Grade | Chef d'escadre des armées navales |
Années de service | 1718 |
Conflits | Guerre de Succession d'Autriche Guerre de Sept Ans |
Distinctions | Commandeur de Saint-Louis |
Famille | Famille de Parcevaux |
Biographie
Origines et famille
Claude-Marie de Parcevaux descend de la famille de Parcevaux, une famille noble originaire de Bretagne. Les Parcevaux sont maintenus noble d’extraction en Bretagne, par arrêt du . Claude-Marie de Parcevaux naît le , il est baptisé le dans le paroisse de Lesneven (dans l'actuel département du Finistère). Il est le cinquième et dernier fils de Robert de Parcevaux (1664-1712), lieutenant de vaisseau, capitaine d'une compagnie franche d'Infanterie de la Marine au Département de Brest, et de sa femme Madeleine du Kergoët (1660-ap. 1700). Son grand-père, Robert de Parcevaux meurt noyé, en 1712, sur Le Magnanime, au retour de la prise de Rio de Janeiro par Duguay-Trouin.
Carrière dans la Marine royale
Il entre dans le Marine royale à l'âge de dix-huit ans. Il est garde de la Marine le , puis enseigne de vaisseau en 1731, avant d'être promu lieutenant de vaisseau , au début de la guerre de Succession d'Autriche. Il est fait chevalier de Saint-Louis en 1747.
Il reçoit une commission de capitaine de vaisseau , avec prise d'effet en . Il est fait chef d'escadre des armées navales le et Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
Il meurt le à Brest, à l’âge de 74 ans. Il est inhumé le en l'église Saint-Louis de Brest.
Mariages et descendance
Il épouse:
1/en premières noces, Marie-Magdeleine du Kergoët de Tronjoly (1706-1758), fille d'Olivier-Gabriel de Kergoët, seigneur de Tronjoly en Cléder et de dame Françoise-Gabrielle de La Palue, sa cousine germaine, le , en la cathédrale Saint-Paul-Aurélien de Saint-Pol-de-Léon. De cette union sont issus :
- Anne Marie de Parcevaux (1739-1779), elle épouse Armand-François Cillart de Surville (1730-1801), officier de la Royale ;
- Gabriel Louis Claude Marie de Parcevaux (v. 1741-1741) ;
- Marie Josèphe de Parcevaux, dame de Penancoët (1745-1771), elle épouse Jean Le Bègue de Germiny (1727-1808), chef d'escadre des armées navales lui aussi ;
- Ambroise de Parcevaux, seigneur de Tronjoly (1747-1826), chevalier de Saint-Louis. Il sert aussi dans la Marine royale . Il est lieutenant de vaisseau du roi. Émigré en 1792, il participe à l'Expédition de Quiberon en 1795 et échappe au massacre où 750 royalistes émigrés et chouans sont condamnés à mort par les tribunaux révolutionnaires et sont fusillés par les troupes républicaines, en dépit des promesses de vie sauve du général Lazare Hoche.
2/en secondes noces, le , à Brest, Guyonne Geneviève Anne de Carné, (SP).
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Henri de La Messelière, Les Filiations bretonnes, Saint-Brieuc, Prud'homme, 1922; tome IV, p. 264.
Liens externes
- Site de l’Association de la famille de Parcevaux, [lire en ligne]
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