Chevigney

Chevigney est une commune française rurale située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle appartient à l'arrondissement de Vesoul[1].

Chevigney

Maison de vigneron.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes Val de Gray
Maire
Mandat
Régis Bressand
2020-2026
Code postal 70140
Code commune 70151
Démographie
Population
municipale
36 hab. (2018 )
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 20′ 07″ nord, 5° 35′ 26″ est
Altitude Min. 195 m
Max. 241 m
Superficie 5,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marnay
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Chevigney
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Chevigney
Géolocalisation sur la carte : France
Chevigney
Géolocalisation sur la carte : France
Chevigney

    Géographie

    La ville la plus proche est Gray, située à 15 km du village.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Les principaux cours d'eau qui arrosent la commune sont le ruisseau de Sainte-Cécile et le ruisseau de Cuve, qui se trouvent à une altitude d'environ 205 mètres[2].

    Catastrophes naturelles

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2016). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    Le village a souffert d'inondations et coulées de boue en octobre, novembre et décembre 1982 et en décembre 1999.

    En juin 2012, la commune a subi un gros orage de grêle (grêlons de la taille d'un œuf) occasionnant d'importants dégâts aux habitations.

    Urbanisme

    Typologie

    Chevigney est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,3 %), forêts (23,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2016). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    Les terres du village ont appartenu respectivement aux familles de Belot, Tricornot, Montureux et Aubert de Résie au moment de la Révolution.

    Des ruines à l'extérieur du village témoignent d'une ancienne maison de Templiers. Un puits a également été découvert.

    Des fouilles ont également permis de mettre au jour des cercueils de pierre, des urnes cinéraires, des lames d'épée, des agrafes de ceinturon parées de filets d'argent et des anneaux.

    En outre, les restes d'une chapelle sont également présents au hameau de Sainte-Cécile[10].

    Au XIXe siècle Chevigney vivait de l'exploitation de carrières de minerai de fer, qui alimentaient les fourneaux de Pesmes et de Valay, et du vignoble.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Pesmes[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Marnay.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la petite communauté de communes du val de Pesmes, créée par un arrêté préfectoral du , et qui prenait la suite du Syndicat intercommunal de développement et d’aménagement du canton de Pesmes[12].

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le préfet de la Haute-Saône a présenté en octobre 2015 un projet de révision du Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit notamment la scission de cette communauté de communes et le rattachement de certaines de ses communes à la communauté de communes du Val marnaysien et les autres communes à celle du Val de Gray[13],[14].

    Malgré l'opposition du Val de Pesmes[15], le SDCI définitif, approuvé par le préfet le 30 mars 2016, a prévu l'extension :

    • du Val Marnaysien aux communes de Bard-lès-Pesmes, Berthelange, Brésilley, Chancey, Chaumercenne, Courcelles-Ferrières, Corcondray, Etrabonne, Ferrières-les-Bois, Malans, Mercey-le-Grand, Montagney, Motey-Besuche, Villers-Buzon, portant le nouvel ensemble à 13 784 habitants, selon le recensement de 2013 ;
    • Val de Gray aux communes d'Arsans, Broye-Aubigney-Montseugny, Chevigney, La Grande-Résie, La Résie-Saint-Martin, Lieucourt, Pesmes, Sauvigney-lès-Permes, Vadans, Valay et Venère, portant le nouvel ensemble à 20 807 habitants [16].

    C'est ainsi que la commune est désormais membre depuis le de la Communauté de communes Val de Gray.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[17]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1983 1995 Roger Martin    
    1995 2008 Régis Bressand    
    2008[18] 2014 Denis Martini    
    2014[19] En cours Régis Bressand    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].

    En 2018, la commune comptait 36 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,23 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    204233210209210209240256238
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    213207186164147159143138136
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    129128104818988877367
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    726353393939323137
    2017 2018 - - - - - - -
    3636-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Les habitants de la commune travaillent dans l'agriculture, le BTP, transport, services, fabrication.

    Appellation d'origine contrôlée

    La commune se trouve sur le territoire de l'appellation d'origine contrôlée (AOC) du gruyère français.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église de la Nativité-de-la-Vierge, qui date à l'origine du XIIe siècle, a été reconstruite au XVIIIe siècle[23]. Le clocher a notamment été exhaussé en 1772. À l'intérieur de l’église se trouvent les tableaux de la Nativité de Notre-Seigneur et la Fuite en Égypte. Elle comprend aussi une petite cloche mentionnant le millésime 1686.
    • Une maison de vigneron, datant du XVIe siècle, a été inscrite au titre des monuments historiques en 1986[24]. Il s'agit d'une propriété privée[25].
    • Fontaine-lavoir construite sur les plans de Christophe Colard en 1864, avec une couverture conçue par Bassot en 1894[26].
    • École, construite en 1898-1899 d'après les plans d'Auguste Courvoisier, par l'entrepreneur Alexandre Jardel[27].
    • Petit pont sur le ruisseau de Sainte-Cécile, construit en 1860 par l'agent voyer Degoix[28].
    • Maisons et fermes des XVIe au XIXe siècle[29].
    • Les forêts de Bois la Dame et de Gray sont proches du village : elles se situent à respectivement 2,5 km et 8 km.

    Galerie

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/70151_Chevigney.html
    2. http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-chevigney.html
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Besançon », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. http://www.templiers.net/departements/index.php?page=70
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. « C.C.V.P., E.P.C.I. et autres sigles », Vie communautaire, sur http://www.ccvaldepesmes.fr (consulté le ).
    13. « Présentation du projet de SDCI révisé » [PDF], Intercommunalité, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le ).
    14. Guillaume Minaux, « Haute-Saône : le projet de redécoupage », L'Est républicain, (lire en ligne).
    15. Maxime Chevrier, « Fusion : les élus du Val de Pesmes sonnent la charge : Les élus de la Communauté de communes du Val de Pesmes avaient préparé leur affaire. Hier après-midi, ils ont débarqué devant la préfecture pour acter le refus de voir leurs intérêts bafoués, dans un principe d’éclatement de ce territoire », L'Est républicain, édition de Vesoul, (lire en ligne).
    16. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2016 portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Intercommunalité, Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 3.
    17. « Les maires de Chevigney », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    18. Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, consultée le 18 juillet 2013
    19. « Liste des maires de la Haute-Saône » [PDF], Liste des maires de la Haute-Saône et des présidents de communautés de communes, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    23. « L'église paroissiale de la Nativité-de-la-Vierge », notice no IA00016464, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    24. Notice no PA00102136, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. http://www.annuaire-mairie.fr/monument-historique-chevigney.html
    26. « La fontaine-lavoir », notice no IA00016465, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    27. « L'école », notice no IA00016462, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. « Le pont », notice no IA00016463, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. « Maisons et fermes », notice no IA00016452, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    • Portail de la Haute-Saône
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.