Chartreuse Sainte-Marie du Val-Saint-Georges

La chartreuse Sainte-Marie du Val-Saint-Georges, ou chartreuse Notre-Dame du Val-Saint-Georges, est un monastère chartreux, construit au deuxième quart du XIIIe siècle[1] sur la commune de Pouques-Lormes (actuel département de la Nièvre en Bourgogne-Franche-Comté, détruit par un incendie au XVIe siècle, reconstruit au XVIIe siècle puis à nouveau détruit en 1792 pendant la Révolution.

Chartreuse Sainte-Marie du Val-Saint-Georges
Présentation
Nom local Notre-Dame du Val-Saint-Georges
Culte catholique romain
Type chartreuse
Début de la construction 1235
Fin des travaux XVIIe siècle
Protection IGPC Notice no IA00002587
Géographie
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Ville Pouques-Lormes
Coordonnées 47° 19′ 18″ nord, 3° 46′ 38″ est
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : France

Historique

À un kilomètre au sud de Pouques-Lormes, au fond de la vallée, se trouvent les ruines de l'ancienne chartreuse de Sainte-Marie du Val-Saint-Georges dont seuls subsistent l'ancien logis du prieur, des vestiges de l'église conventuelle et le corps d'entrée de cet établissement religieux qui prit rang de prieuré[pourquoi ?]. Elle était située dans un lieu portant le nom de forêt d'Espesse, Spissa, que les moines défrichèrent. C'est aujourd'hui une propriété privée ne se visitant pas.

Elle fut fondée en 1235 par Hugues III de Lormes, baron du lieu et seigneur de Château-Chinon, avec son épouse Elvis de Montbard, dame d'Espoisse, pour le « remède » de leurs âmes et celles de leurs parents, vivants et morts. La charte de fondation, entre autres points, autorisait les chartreux à acquérir dans toute l'étendue de la terre de Lormes, des biens mainmortables, et à les tenir ensuite en franchise ; ce qui fut confirmé par une sentence du bailliage de Saint-Pierre-le-Moûtier, en 1601[Note 1].

La même année 1235, le comte et la comtesse de Nevers, desquels les biens concédés relevaient en fief-lige, ratifièrent la fondation de la chartreuse[Note 2].

Guy de Vergy, évêque d'Autun, issu d'une très ancienne et des plus illustres maisons de Bourgogne, et proche parent de Hugues de Lormes, approuva aussi la fondation de cette maison dont l’achèvement était proche, et confirma les moines dans la possession des terres, bois, prés, dîmes, rentes en blé, en vin et deniers, usages, pacages et autres droits, franchises et libertés, qui leur avaient été concédés[Note 3]. Le document fut scellé du sceau du chapitre et de celui de l'évêque.

Au XVIe siècle un vaste incendie va réduire la totalité de la chartreuse en cendres. Plusieurs historiens pensent que l'incendie fut allumé par les calvinistes, peut-être à la suite du combat qui se déroula entre Magny et Le Pontot, à une distance proche[2] ?

En 1776, le prieur Dom Hilaire Willemin eut un différend avec le comte François-Louis-Antoine de Bourbon-Busset concernant les directes et censives de la baronnie de Saint-Martin qu'il prétendait appartenir à son monastère en vertu de l'acte de fondation. Un traité amiable fut signé entre les deux parties, Hilaire Willemin abandonnant au comte celles de Pouques, Vassy, Montigny, Magny, Bailly, Vellerot, avec une somme de deux cents livres et un demi-cent de carpes[3].

L'histoire de cette abbaye est peu connue car les archives de l'établissement furent brûlées sur la place publique de Corbigny en 1792. Lorsqu'ils furent dispersés les moines étaient au nombre de quinze. Ils avaient pourtant, quelques mois auparavant, pensant obtenir les bonnes grâces et la protection de la Garde nationale de Lormes, offert à celle-ci un drapeau tricolore.

Architecture

La description suivante est celle de la disposition des lieux antérieure à l'incendie du XVIe siècle.

Au nord se situait le portail d'entrée, précédé d'une longue allée d'arbres qui conduisait au village de Pouques. Sur le côté s'élevait une église gothique surmontée d'une haute flèche octogonale ; elle était destinée aux nombreux serviteurs attachés à l’établissement religieux et aux nombreux visiteurs étrangers.

En avançant, on pénétrait dans une grande cour au milieu de laquelle jaillissait une source abondante. À gauche s'élevait un vaste logis, armé de deux tours, avec un beau jardin devant la façade de l'est ; c'était le logement du prieur. À droite se développait un bâtiment parallèle consacré aux gens de métier comme les forgerons, menuisiers, tonneliers, couvreurs et autres serviteurs de la maison.

Au fond de la cour, au milieu d'un groupe de six nouveaux corps de bâtiments, composés de la salle du chapitre, du réfectoire, du logement du procureur, de celui du coadjuteur, se dressait l'église de la communauté dans le même style que la précédente. C'était un édifice vaste et bien bâti où se trouvaient les tombeaux des fondateurs et de quelques bienfaiteurs. Le portail et la fenêtre du sanctuaire étaient remarquables. Au-dessus du chœur s'élevait le clocher de forme carré, et derrière s'étendait le cimetière, décoré d'une croix de pierre.

Après avoir traversé ce groupe d'édifices, on pénétrait dans une seconde cour entourée de beaux cloîtres et de treize cellules de religieux ayant chacune son jardin, clos de mur. Une longue ceinture de muraille enveloppait le tout.

En 1865, il ne restait plus que l'habitation du prieur et quelques ruines de l'église conventuelle.

Mobilier

Gisants

  • Hugues III de Lormes, 1236, fondateur ;
  • Elvis de Montbard, dame d'Espoisse, fondatrice.

Abbés et prieurs

Des soixante-huit prieurs environ qui ont gouvernée la chartreuse, l'histoire a retenu :

  • 1405 : Dom Jean Dousset ;
  • 1590 : Dom Bruy de Pierrerive ;
  • 1607 : Dom Jean Leroy ; Dom Jean Lecomte, procureur ;
  • 1613 : Dom Martin Gohard, procureur ;
  • 1621 : Dom Robert Caillot ; Antoine Hubert, procureur ;
  • 1669 : Dom Fulgence Dandignier ; François Gerron, procureur ;
  • 1672 : Dom Crespin de Biney ;
  • 1674 : Emmanuel Vau, procureur ;
  • 1687 : Dom Jacques Messier ; Étienne Baudot, procureur ;
  • 1695 : Dom François Gerron ; Hugues Mullot, procureur ;
  • 1761 : Dom Jean-Baptiste Regnier ;
  • 1776 : Dom Hilaire Willemin ; Joseph de Montenard, procureur.

Religieux notable

D'octobre 1781 à novembre 1786, Albert Joseph Leroy, dit Dom Anthelme (né le à Estaires), séjourna à la chartreuse. Profès de Gosnay du , il rejoint sa communauté du Val Saint-Esprit à Gosnay. Il se retire avec la communauté à la maison de regroupement de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs à La Boutillerie, près Fleurbaix, en 1791. Il ne laissa aucun souvenir après son expulsion en 1792[4].

Propriétés et revenus

  • cantons de bois : Les Tours ; Le Deffend ; Le Pignon ; Le Vernet-Saint-Jean ; Les Gaux ; Le Verneau[Note 4] ;
  • clos de vignes ;
  • Chanvy appartenait à la chartreuse en 1405 ; le prieur Jean Dousset en vendit une partie ;
  • Boussegré, au nord de Lormes, fut acquis, en 1678, par les religieux de Jean de Marchand, sieur de Belleroche, cavalier de la Compagnie du gouverneur de Montal, pour la somme de « six cents livres, payées en pistoles d'or, écus blancs et aultre monnoye, ayant cours dans le royaulme »[5].

Au moment de sa chute les revenus de cette chartreuse étaient de 41 000 livres, provenant de vingt domaines, de divers cantons de bois.

  • un quart des dîmes de la paroisse de Pouques dont la collation était à l'évêque[6] ;
  • dîmes de Magny ;
  • droits de champarts, de bourdelages et droit de cens sur une grande partie des maisons de Lormes-Châlons ;
  • dans la rue Martay à Lormes, droit de cens sur toutes les maisons de cette rue[7].
  • directes et censives de la baronnie de Saint-Martin ;
  • directes et censives à Pouques, Vassy, Montigny , Magny, Bailly, Vellerot, abandonnés en 1776, par le prieur Hilaire Willemin au profit de François-Louis-Antoine, comte de Bourbon-Busset ;
  • moulins à Lormes, le moulin de la ville, moulin banal situé sous la chaussée du Grand-Étang de la Ville, et l'Étang du Goulot, au sud de la ville. La famille Rousseau les tenait en fief du comté de Château-Chinon, elle les vendit au chartreux du Val Saint-Georges le [8].

Notes et références

Notes

  1. Charte de fondation de la chartreuse :
    « Hugues, seigneur de Lormes, à tous ceux que ces présentes lettres […] verront, salut. Comme il arrive trop souvent que les hommes oublient les faits les plus importants, il est prudent et même nécessaire de confier à l'écriture ce que, avec l'aide du Seigneur, on fait ici-bas, surtout lorsque cela est destiné à traverser les siècles, afin de prévenir les graves inconvénients qui pourraient résulter d'un tel oubli.
    C'est pourquoi, le Seigneur, tout bon et tout miséricordieux, qui par sa grâce, m'a revêtu de puissance en ce monde et m'a fait assez large part dans les biens de la terre, m'ayant, bien que pêcheur, inspiré, par la vertu de son divin esprit, le désir de lui procurer, au plus tôt, des fils spirituels, et à moi des enfants adoptifs, en leur bâtissant, dans mes domaines, un temple pour prier Dieu, une maison convenable pour les loger, et en leur procurant tout ce qui est nécessaire à leur subsistance, et cela pour qu'un jour je puisse, par la Miséricorde du divin Rédempteur, être reçu avec eux dans le temple céleste et habiter éternellement dans les tabernacles des saints.
    Suivant donc cette divine inspiration, après y avoir mûrement réfléchi et m'être assuré que, parmi les maisons religieuses qui existent dans le diocèse, il ne s'en trouve aucune de chartreux, et qu'ainsi cet ordre y est inconnu, j'ai, en conséquence, résolu, avec un vif transport de joie, d'en fonder une, à mes frais et dépens, de la doter convenablement en terres, bois et autres héritages, suivant la règle de cet ordre, afin que les frères qu'y serviront Dieu, puissent, tout en y joignant les aumônes et offrandes que les fidèles de Jésus-Christ, avec l'aide du Seigneur, ont coutume de faire, aux maisons nouvellement établies, vivre commodément.
    Je fonde donc, pour l'honneur et la gloire de Dieu, de Notre Sauveur Jésus-Christ et de sa benoîte mère, de saint Jean-Baptiste, de saint Georges, martyr, et de tous les saints, une maison de l'ordre nommé plus haut, qui portera le nom de Sainte-Marie du Val-Saint-Georges, et je la bâtis pour le salut de mon âme, de celles de la noble Elvis, mon épouse, et de nos parents, et pour le bien spirituel de tous nos prédécesseurs, vivants et morts.
    Je lui donne la forêt d'Espesse, avec ses dépendances, l'étang et le moulin, avec les terres et les prés, situés au-dessus et en dessous ; la forêt des Combriens, en descendant vers le village de Pouques ; les maisons Essecaz, avec leurs enclos et appartenances, jusqu'au Parc de Lormes, ainsi qu'ils sont bornés par la voie publique ; les terrains cultivés ou incultes que je possède dans la ville de Pouques et ses dépendances, et spécialement toutes les terres, depuis Champagne jusqu'à Brives et à Combes ; celles qui sont situées entre les forêts d'Espesse et de Combriens, en allant à Mani ; les prés du Breuil, et de La Flèche, qui sont en dessous ; tous les cens, champarts de la paroisse de Mani, et généralement tout ce que les frères pourront acquérir par achat, donation..., de mes feudataires, hommes libres ou serfs de leur voisinage. Je leur permets d'admettre parmi eux mes hommes, de quelque condition qu'ils soient, avec leurs biens mobiliers ou immobiliers.
    Je leur donne, à perpétuité, pour leur chauffage, un plein usage dans la forêt de Montivil, et pour les bois de bâtisse, dans celle de Monschen ; et si cela ne suffit, je leur en accorde encore dans celle Desgaz et dans toutes les autres, trembles et vernes ; en un mot, tout ce dont ils auront besoin, à leur volonté.
    En vue du respect qui est dû à Dieu, pour l'honneur de l'ordre et pour le bien de la paix, dont je désire que cette maison jouisse, à perpétuité, je défends, sous peine d'exhérédation et perte, non seulement des biens, mais encore des corps, à tout noble ou roturier de ma juridiction, de se porter à quelque acte de violence contre le Prieur ou quelqu'un des frères, de renverser ou brûler leur maison ou leurs granges, d'y commettre des vols, des homicides ou autres méfaits, de s'emparer de leurs biens ou de leur enlever quoi que ce soit […]
    Qu'aucune femme, si ce n'est le jour de la dédicace de l'église, n'approche des portes et enclos des maisons et des granges des frères. Si quelqu'une, par nécessité, passe auprès de ces édifices, qu'elle ne s'y arrête pas, non plus que dans les bois qui les avoisinent ; mais qu'elle suive son chemin et passe rapidement, si elle ne veut encourir la confusion et la honte.
    Que personne ne se permette de chasser, de quelque manière que ce soit, dans les forêts ou autres propriétés dépendantes de cette maison. S'il arrivait que, par hasard, on y prît quelque gibier, on le portera de suite à l'établissement, qui nourrira les lépreux avec les chairs de l'animal et gardera la peau. Si quelqu’un sait contrevenir sciemment à une seule de ces défenses, qu'il soit châtié si sévèrement par le seigneur de la terre et ses gens, que personne, à l'avenir, n'ait l'audace de se rendre coupable du même crime ou délit.
    Je veux que cette maison, ses biens et ses gens, soient exempts, dans toute l'étendue de ma terre, de toute espèce de redevances, sous quelque nom qu'elles se produisent ; ma volonté ferme est qu'elle reste et demeure, partout et toujours, libre, franche, intègre et tranquille.
    Je me reconnais tenu de la défendre par moi-même et les miens, comme ma propre personne, et, de plus, de poursuivre, moi-même et à mes dépens, en justice, tous ceux qui la tourmenteraient, si, à Dieu ne plaise, il se trouvait quelqu'un qui l'osât. Je veux et j'ordonne que les seigneurs de Lormes, mes successeurs, quels qu'ils soient, en fassent autant, à perpétuité.
    S'il arrivait que le Prieur ou les frères perdissent, par quelque cause que ce fût, une partie quelconque de leurs biens, de leurs revenus ou autre chose à eux appartenant, de manière qu'ils ne pussent jouir intégralement et paisiblement de tout ce qui leur aurait été donné, le seigneur de Lormes, quel qu'il soit, sera tenu de leur livrer des terres pour celles qu'ils auraient perdues, ou des revenus équivalant aux dommages qu'ils auraient soufferts. s'il ne le faisait pas promptement et ne conservait l'établissement dans la possession de tous ses biens, franchises et autres avantages, contenues dans mes lettres de fondation, je prie et requiers mes vénérables pères en Jésus-Christ et seigneurs, les évêques d'Autun et de Nevers, présents et futurs, de placer, après l'avoir prévenu pourtant, l'interdit sur la personne et sur tous les domaines du seigneur de Lormes, jusqu’à ce qu'il ait pleinement réparé tous les dommages causés à ladite maison.
    Je prie également monseigneur le comte de Nevers et ses successeurs, lorsqu’ils en seront requis, de contraindre, sans miséricorde, soit pour l'amour que nous devons tous à Dieu, soit en vertu du désir que j'exprime, le seigneur de Lormes à ces susdits devoirs et réparations.
    Pour preuve et garantie de tout ce que dessus, moi et Elvis, ma noble épouse, qui approuve et ratifie ces dispositions, nous avons dressé la présente charte, que nous avons munie de notre sceau et déposée dans la maison même, pour y être gardée à perpétuité.
    Et moi Elvis, épouse de Monseigneur le fondateur de ladite maison, pour l'amour de Dieu et de Notre Sauveur Jésus-Christ, et en l'honneur de la benoîte Vierge, sa mère, et de tous les Saints, et aussi pour la rémission de mes pêchés et de ceux de mondit époux et seigneur, le fondateur, j'approuve, en Notre Seigneur, et ratifie tous ces vœux si et ces œuvres si pieuses de mondit époux et seigneur, en un mot, tout ce qui est écrit et rapporté plus haut, et j'en fais de grand cœur un abandon perpétuel.
    En témoignage de ce, j'ai jugé convenable d'apposer mon sceau aux présentes.
    Fait l'an de grâce de Notre Seigneur MCCXXXV. »
  2. Ratification de la fondation de la chartreuse par le comte et la comtesse de Nevers :
    « Nous Guy et Mathilde, comte et comtesse de Nevers et de Forez, certifions à tous les fidèles du Christ, qui ces présentes lettres verront, que nous les avons écoutées avec une vive attention pendant que l'on faisait la lecture devant nous, et que nous en avons pesé toutes les dispositions. Sur ce, nous dont toutes les choses susénoncées relèvent en fief-lige, en vue de Dieu et pour la rémission de nos péchés, et aussi en considération de la prière que nous en ont faite lesdits nobles Hugues, seigneur de Lormes, et Elvis son épouse, concédons et approuvons, ratifions et confirmons, à perpétuité, ces dites concessions, au prieur et aux frères de la Maison du Val Saint-Georges et à leurs successeurs. Nous voulons aussi que toutes les franchises et tous les biens, tant mobiliers qu'immobiliers des dits frères soient protégés et garantis, comme les nôtres même, contre tous ceux qui, ne plaise à Dieu, entreprendraient de les usurper ; promettons les défendre et maintenir de tout notre pouvoir, ce à quoi nos successeurs seront tenus après nous, afin que tous nous ayons part aux prières et aux autres bonnes œuvres qui se feront dans cette dite maison, à toujours. Pour preuve et garantie de tout ce que dessus, nous avons apposé nos sceaux aux présentes. »
  3. Guy de Vergy ajoute carotte et bâton à son approbation :
    « Si quelqu'un, avait la témérité de contrevenir à ce qui vient d'être arrêté, ou de l’enfreindre, en quelque manière que ce soit, qu'il encoure la colère et la malédiction du Dieu tout-puissant, et s'il ne fait pénitence de son forfait, qu'il soit privé de la participation au corps et au sang de Notre Seigneur Jésus-Christ, au grand jour du Jugement ; mais que Dieu accorde, au contraire, à tous les bienfaiteurs des bons frères, et à tous ceux qui les aideront et les protégeront dans la possession paisible des biens qui leur ont été et leur seront légués dans la suite, la paix, le pardon de leurs fautes en cette vie et la gloire éternelle en l'autre. »
  4. Le , les religieux gagnèrent un long procès contre les « villains » de la vallée, concernant le bois du Verneau.

Références

  1. F. A. Lefebvre dit qu'elle fut fondée en 1234 par Hugon, seigneur de Lormes, et Béatrix son épouse, fille de Pierre de Savoie.
  2. Abbé Jacques-François Baudiau, Le Morvand ,t.II, 3e édition, Guénégaud, Paris, 1965, p. 301-307.
  3. Inventaire de Saint-Martin, p. 626.
  4. Roger Potier, Le couvent de Gosnay sous la Révolution.
  5. Baudiau, op. cit., t.II, p.215.
  6. Baudiau, op. cit., t.II, p.299.
  7. Baudiau, op. cit., t.II, p.210.
  8. Baudiau, op. cit., t.II, p.183-184, notes.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jacques-François Baudiau, Le Morvand, t.II, 3 vol, 3e édition, Paris, Guénégaud, 1965, p. 301-310.
  • Abbé F. A. Lefebvre, Saint Bruno et l'ordre des chartreux, Paris, 1883, p. 252-253.

Article connexe

Liens externes

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