Cervon

Cervon (Sarvon en morvandiau) est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Cervon

Mairie.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Clamecy
Intercommunalité Communauté de communes Tannay-Brinon-Corbigny
Maire
Mandat
Fabien Sansoit
2020-2026
Code postal 58800
Code commune 58047
Démographie
Population
municipale
657 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 14′ 29″ nord, 3° 45′ 23″ est
Altitude Min. 192 m
Max. 408 m
Superficie 54,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Corbigny
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Cervon
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Cervon
Géolocalisation sur la carte : France
Cervon
Géolocalisation sur la carte : France
Cervon

    Géographie

    Cervon se situe dans le Morvan et fait partie de son parc naturel régional. Cette grande commune était au XIXe siècle la plus importante du canton. Elle est assise sur un sol granitique au sud et calcaire au nord. 1921 ha de bois recouvraient son territoire à la même époque. Elle comporte plusieurs hameaux. Le chef-lieu est bâti sur un plateau avec une vue sur les vaux d'Yonne d'un côté et sur les montagnes du Morvan de l'autre. Le centre du village est constitué de la grand place où viennent aboutir les axes routiers et où se tiennent six foires annuelles et un apport avec louage de domestiques le dimanche après l'Ascension en 1865.

    Hydrographie

    • L'Anguison, l'Auxois, rivières qui traversent la commune.
    • Le Gibon, ruisseau qui traverse la commune.

    Hameaux

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (février 2018). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    (liste non exhaustive)

    • Anguison - Jadis s'élevait en ce lieu le Manoir seigneurial d'Anguison.
    • Beugnon - Entre Lantilly et Cervon, à l'entrée d'un bois on remarquait encore au XIXe siècle, l'enceinte bien caractéristique d'une antique maison forte dont le bois recouvre les ruines.
    • Bois-Boisseau - Ce hameau possède une cavité naturelle : La Perte du bois Boisseau. Il possède une ferme hélicicole.
    • Bois-Franc - Près de La Chaume (voir ce lieu) est le Bois-Franc où les habitants de Précy et de Marcilly avaient le droit d'usage moyennant un rez d'avoine par feu à perpétuité. Le duc de Nevers céda cette redevance le à Charles du Pontot, bailli du Nivernais.
    • Certaines - Certanæ - Sartanæ - Hameau considérable sur une hauteur au sud-est. Il a été le berceau d'une famille de ce nom, la Maison de Certaines, connue depuis 1296, qui tint aussi sur le territoire de la commune les fiefs de Doussas, Viry, Cervon en partie et Lantilly, et reste possessionnée à Anthien.
    À côté du château aujourd'hui disparu se dressaient jusqu'au début du XXe siècle deux petits pavillons dont l'un servait de chapelle (restes encore visibles) et l'autre d'auditoire pour la justice. Quelques éléments de l'ancien château ont été intégrés dans le château de Villemolin (cheminée monumentale) et dans le manoir de la "Tour de Bailly" (fenêtre et coussiège), respectivement dans les communes voisines d'Anthien et Magny-Lormes. Cette seigneurie en toute justice, haute, moyenne et basse mouvait du comté de Château-Chinon mais une partie de ses dépendances mouvait du duché de Nevers. Le fief passa au XVIe siècle par héritage de la Maison de Certaines aux Maisons huguenotes de Loron puis de Blosset, puis fut racheté par Pierre-Constant, marquis de Certaines, au XVIIIe siècle, avant que le château ne soit vendu comme bien national en 1794. Une partie de l'ensemble situé au sommet de la colline reste insérée dans les anciens murs d'enceinte. Le hameau se compose aussi de plusieurs lieux-dits, dont Certaines le Moulin et Certaines la Vallée, situés en contrebas du relief, à proximité de l'Anguison.
    • La Chaume - Calma - Le manoir du XVIe siècle, assis sur une hauteur près de la rive gauche de l'Anguison, a été le berceau d'une noble famille de ce nom. Jean de La Chaume, écuyer, parut en 1412 au siège de Château-Chinon. Pierre Ier de La Chaume, maître d'hôtel du duc de Brabant, reprit de fief pour le Meix-Richard, en 1470 et Pierre II pour La Chaume en 1504.
    • La Cueldre - Fief près de Cuzy reconnaissait la même mouvance.
    • Cuzy - Le château de Cuzy est une bâtisse du XVIIe siècle construit au flanc d'une colline au levant de Cervon. Il formait avec ses dépendances une seigneurie, en toute justice, mouvante du comté de Château-Chinon, à cause de la baronnie de Lormes.
    • Douxas ou Doussas - Valentinges - Vellerot - Viry. Situés au nord-ouest du bourg, ces hameaux faisaient partie au VIIe siècle des domaines de Corbon. Ils sont reconnaissables sous les noms latins Dunsatium,Valentingæ, Vallis Crovaria, Viriacum, dans le testament de Varé, fils de Corbon. L'abbé de l' abbaye de Flavigny les abandonna en 864 au prieuré de Corbigny qu'il venait de fonder mais il les perdit bientôt. Il a donné son nom à une ancienne famille, aujourd'hui éteinte.
    • Lantilly - Villa Lentulli. Son nom indique une origine romaine. C'est un vieux manoir bâti dans la vallée de l'Anguison à l'ouest. Il y avait jadis six tours, qui furent sapées vers 1810 par le propriétaire. Les fossés avec pont dormant sont inondés par les eaux de la rivière.
    • Gibon - Fours à chaux, en brique réfractaire, de forme ronde, d'une hauteur de 8 mètres et d'une largeur de 15 mètres au pied de laquelle se trouve la carrière de pierre en calcaire bleu de Sinemurien. Ces établissements appartenaient en 1882 à Charles Beaugeon, chaufournier, qui perdit tous ses biens dans un incendie qui ravagea l'entreprise le . Aujourd'hui cet établissement appartient à monsieur Roger Gros et peut être visité à l'occasion des Journées du Patrimoine. Dans cette vallée se trouvait autrefois une chapelle sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste où il se faisait un grand concours le jour de sa fête. L'antiquité de cet endroit est attesté par des fragments découverts au XIXe siècle de médailles et de ruines.
    • Grevaux - Ici se trouvaient quatre bois d'une contenance de 2 ha 35 a, appartenant au marquis d'Avaray et qui furent détruits par un incendie le [1].
    • Maré est divisé en Haut et Bas.
    • Maré-lès-Bois - Au sud de Cervon, possédait autrefois une maison forte dont on voyait encore à la fin du XIXe siècle les fossés. Elle avait été construite sur l'emplacement d'une villæ romaine dont l'existence est attestée par des restes de fondations, de peinture à fresques, de mosaïque et par des débris de tuiles à rebords, de vases et de médailles d'Auguste, d'Antonin le Pieux, de Julia Augusta... et par une statuette de Mercure. Sous la féodalité Maré était un fief, avec justice, mouvant de la châtellenie de Montreuillon. Charles du Pontot en acquit la justice en 1545. Près de Maré-lès-Bois, est un monticule boisé, où l'on voit un retranchement circulaire nommé le Châtelet. Plusieurs savants y ont vu un camp romain.
    • Marcilly - Baronnie - Ce hameau comptait à la fin du XIXe siècle près de 280 habitants, on y remarque une chapelle, dédiée à la Sainte Vierge. La paroisse de Cervon avait l'habitude de s'y rendre en procession générale dans les temps de grandes calamités. Le château, en face duquel est un pont, servant au passage de la route de Clamecy à Luzy, fut bâti au milieu du XVe siècle par Jean de Salazart, gentilhomme espagnol, baron du lieu. La chapelle castrale fut détruite pendant la Révolution.
    • Montbaron - Situé sur la rive gauche de l'Anguison, au-dessus de Certaines, ce fief où l'on voyait jadis un manoir seigneurial appartenait au XIVe siècle à messire de Popillon, sieur de Boue et de Mhère, en partie. Péronnet du Pontot, écuyer, en fit aveu au comte de Nevers en 1459 et son fils Jean vers 1509.
    • Montliffé - Au-dessus du hameau, dans les bois se situe la Belle-Pierre. C'est un bloc de granit en forme de sarcophage de deux ou trois mètres de long et gisant dans une fosse d'un mètre de profondeur. Il y avait jadis sur bord de la fosse un vieux chênes chargé d' ex-voto. On s'y rendait en pèlerinage pour guérir diverses maladies. Il y avait encore, nous dit l'abbé Baudiau, lors d'une de sa visite en ces lieux des guirlandes de fleurs champêtres et des croix.
    • Paimpoirier - Se trouvent ici aussi des ruines d'un ancien château.
    • Le Pontot - Hameau, au nord de Cervon, dans la vallée. Cette seigneurie était en toute justice, mouvant en plein fief du comté de Château-Chinon et de la baronnie de Lormes-Challon.
    • Précy - Sur la rive droite de l'Anguison, dépendait en partie de la seigneurie de La Chaume. Ce hameau comptait deux cent soixante douze habitants en 1865.
    • Tressolles - Au XVIIIe siècle, il était d'usage de se rendre le lundi de Pâques en procession générale à la chapelle rurale de ce hameau dédiée à la Sainte Vierge dont on voyait encore au XIXe siècle les ruines, dans les bois au sud, à 500 mètres du château de Tressolles[2]. Quelques archéologues ont cru y retrouver les vestiges de l'ancien Morvennum dans les ruines éparses aux environs. Le château de Tressolles fut le berceau d'une antique famille éteinte depuis plusieurs siècles. Agnès de Tressolles avait épousé Jean Saulnier, chevalier, seigneur de Thoury-sur-Abron, conseiller et chambellan du roi, maître d'hôtel d'Isabelle de Valois, duchesse de Bourbonnais et bailli de Saint-Pierre-le-Moûtier, mort en 1389. La seigneurie de Tressolles était mouvante du duché de Nevers et appartint avec Cervon, au XVIe siècle, à la Maison de Damas puis à la Maison de Jaucourt dont une branche prenait ce nom.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Cervon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,4 %), forêts (35,1 %), terres arables (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), zones urbanisées (0,5 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Cervon, Cervidunum, Cerdunum, (montagne aux cerfs), doit son origine à une ancienne abbaye, fondée au VIe siècle par un saint prêtre, ermite et moine : Eptade d'Autun. Le beau plateau que ce bourg occupe aujourd'hui, n'était alors qu'une sombre forêt, où le saint homme vint se réfugier pour échapper à l'honneur de l'épiscopat[10]. Mais ses vertus, et ses austérités et sa sainteté firent qu'un nombre important de disciples accoururent à ses côtés. Il lui fallut alors avec les largesse de Clovis, construire un abri pour les héberger, et c'est ainsi que naquit l'abbaye Saint Eptade de Cervon, dont il sera le premier abbé et elle sera placée sous son vocable, puisqu'il décéda en 525.

    Cette maison ayant acquis de l'importance, le roi Charles le Chauve, en la confirmant sous l'épiscopat d'Althée, en 843, à l'église Saint-Nazaire d'Autun, la qualifie de : monasterium sancti Eptadii in Cerviduno. La paroisse était jadis du diocèse d'Autun, de l'archiprêtré de Corbigny, des élections et greniers à sel de Château-Chinon et de Vézelay.

    Cervon fut autrefois clos de murs et de fossés, en vertu de la permission que le chapitre obtint, en 1334 de Louis de Crécy, comte de Nevers. Le bourg de Cervon était une seigneurie et possédait une maison-forte dite Mothe-de-Cervon, un pourpris, manoir, prés, terres, bois de mille arpents, avec haute, moyenne et basse justice. Elle appartenait au XIVe siècle à une famille qui en portait le nom. Guy de Cervon, chevalier, était seigneur du lieu en 1391.

    En 1667, la paroisse, une des plus anciennes du Morvan, compte 1300 communiants.

    La Révolution

    En 1790, on y créa un canton, avec justice de paix, qui se composait des communes de : Cervon, Epiry, Sardy, Mouron, Vauclaix, mais il fut supprimé en 1800.

    Le Tacot du Morvan

    Au début du XXe siècle, la commune était desservie par une des lignes du Tacot du Morvan : le chemin de fer de Corbigny à Saulieu.

    Le trafic voyageurs fut stoppé le .

    Politique et administration

    (liste non exhaustive)

    Curés connus
    • 1590 - J. Charnoul
    • 1653 - Guillemeau
    • 1662 - Blangey
    • 1665 - Fortoi
    • 1667 - Pierre Vallé
    • 1696 - Barrault
    • 1702 - Marlot
    • 1707 - Jean de Barraud, chanoine et curé de Cervon
    • 1718 - Berrier
    • 1771 - Perrein
    • 1818 - Jacques Thiéblot
    • 1835 - Cadeau, puis chanoine de la cathédrale de Nevers
    • 1842 - Etienne Lhéritier
    Baillis
    • 1684 - François Delagrange
    Procureur fiscal
    • 1607 - Barthélemy du Pontot
    Maires nommés
    Maires élus
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1983 2014 Pierre Sauvat   Retraité
    2014 En cours Fabien Sansoit    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2018, la commune comptait 657 habitants[Note 2], en augmentation de 9,68 % par rapport à 2013 (Nièvre : −4,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6671 7871 6032 0082 1082 1152 0602 1642 191
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1662 1062 0752 0802 0882 0001 9211 8921 811
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7751 6521 6011 3441 2631 1131 046961885
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    862836718683629661608596649
    2018 - - - - - - - -
    657--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14]. |recens-prem=2006 |nombre.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Religieux
    Civils
    • Cave de l'ancienne abbaye (sous l'école).
    • Maison de la Providence : établissement de religieuses (4 sœurs) de la Providence de Portieux fondée à Cervon en 1854
    • Château de Certaines (ruines)
    • Château de Cuzy, au levant de la commune perché sur une colline cette construction du XVIIe siècle n'a jamais subi de transformation. Il est rattaché au district de Château-Chinon
    • Château de Lantilly, construit sur l'emplacement d'une villa gallo-romaine. Inscrit MH (1985)
    • Château de Marcilly, construit sur les bords de l'Yonne en 1455 il subit des transformations en 1638. Inscrit MH (1996)
    • Château de Paimpoirier (ruines)
    • Château de Tressolles (ruines)
    • Château du Pontot, construction du XVe siècle ravagé pendant la guerre de Cent Ans puis par les Grandes Compagnies, il ne reste que la tour carrée et la tour hexagonale
    • Les lavoirs au nombre de 25 dans la commune (dont celui de Montlifé)
    • La chaumière de Certaines, la dernière du Morvan, achetée et restaurée par le département, inscrite aux Monuments historiques ainsi que le puits, (cadastre AH13),  Inscrit MH (1989), aujourd'hui en très mauvais état[18].
    • La Belle-Pierre, au hameau de Montliffé.
    • Manoir seigneurial d'Anguison (entièrement disparu)
    • Manoir de Montbaron (entièrement disparu)
    • Manoir de Montliffé
    • Manoir de la Chaume, inscrit aux monuments historiques en 2010
    • Maison forte de Beugnon, entre Lantilly et Cervon, (ruines recouvertes par les bois)
    • Maison forte Mothe-de-Cervon (bourg)
    • Maison forte de Maré-lès-Bois
    • Moulin de Certaines, (vestiges)
    • Moulin de Précy
    • Four à chaux (Gibon)
    • Croix de Nandou
    • Cavités naturelles : l'Ambime - perte du Bois Boisseau - doline - source de Lantilly - grotte de Beauregard[19],[20]
    • La commune est classée pour les Espaces naturels sensibles en Zone ZNIEFF de Type II : Morvan-Ouest, secteur de Pannecière.

    Personnalités liées à la commune

    • Eptade d'Autun, moine fondateur de l'abbaye de Cervon, au VIe siècle, dont il fut le premier abbé et qui portera son nom à son décès.
    • Roch du Verdier, abbé de l'abbaye Saint-Eptade de Cervon, natif du lieu y décède en 1707.
    • Philippe Sauvat, entrepreneur à Cervon qui construisit le , la mairie-école de Dirol (Tannay), Nièvre.
    • Jacqueline Cervon (pseudonyme de Jacqueline Moussard) née à Cervon en 1924, auteur de romans pour la jeunesse.
    • Jean Cordillot, né en 1927 à Cervon, ancien député communiste.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Journal de la Nièvre, 17 février 1882.
    2. Archives de l'évêché d'Autun, visite de l'archidiacre.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Abbé Jean Lebeuf: " Mémoires ". nouv. édit, t.I. p.114.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Nicolle Demet, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, p.19/160.p.
    16. Dépliant touristique du Diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, 2013, Pastorale Tourisme & Loisirs
    17. Lydie Dupont, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, p.17/160.p.
    18. Ariane Bouhours in Journal du Centre du 10 septembre 2009, Un élément d'histoire locale menacé
    19. Inventaire Départemental des cavités souterraines hors mines de la Nièvre. Août 2010. BRGM.
    20. Les Annales du Pays Nivernais, éd. La Camosine, 1983, n°38. p. 9.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Abbé Jacques-François Baudiau, Le Morvand, Nevers, 1865 ; 3e éd. Guénégaud, Paris, 1965, 3 vol., t.II, p. 126-153.
    • Château de Marcilly dans Annales du Pays Nivernais, éd. La Camosine, 1973, n°6. p. 20.
    • La commune de Cervon dans Annales du Pays Nivernais, éd. La Camosine, 1975, n°9. p. 26.
    • La Chapelle Notre-Dame de Marcilly dans Annales du Pays Nivernais, éd. La Camosine, 1987, n°52. p. 13.
    • Château du Pontot dans Annales du Pays Nivernais, éd. La Camosine, 1981, n°32. p. 20.
    • Eglise (romane) dans Annales du Pays Nivernais, éd. La Camosine, 1976, n°14. p. 29.
    • Lavoir Saint-Barthélémy dans Annales du Pays Nivernais, éd. La Camosine, 1989, n°57. p.12.
    • dossier sur Cervon constitué de neuf articles, Vents du Morvan, 2020, no 77

    Articles connexes

    • Portail de la Nièvre
    • Portail du Morvan
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.