Charols
Charols est une commune française, située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Charols | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Montélimar-Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Hervé Icard 2020-2026 |
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Code postal | 26450 | ||||
Code commune | 26078 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Charolais | ||||
Population municipale |
934 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 128 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 35′ 38″ nord, 4° 57′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 184 m Max. 290 m |
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Superficie | 7,31 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montélimar (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dieulefit | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont dénommés les Charolais et les Charolaises.
Géographie
Localisation
Charols est situé à 18 km au nord-est de Montélimar.
Relief et géologie
Sites particuliers :
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :
Voies de communication et transports
La commune est traversée par[1] :
- la route départementale 9, entre Cléon-d'Andran et La Bégude-de-Mazenc ;
- la route départementale 128, entre Pont-de-Barret et Saint-Gervais-sur-Roubion ;
- la route départementale 183, entre Eyzahut et Charols où elle rejoint la départementale 9 ;
- la route départementale 310, entre Manas et le nord de la commune de Charols où elle rejoint la départementale 9 ;
- la route départementale 625, entre le hameau de la Forge (commune de Charols) et Montboucher-sur-Jabron.
Urbanisme
Typologie
Charols est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,7 %), forêts (14,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), zones urbanisées (6,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Abeillons
- Chabois
- Chagnac
- Château de Salettes
- Faysses
- Font Aymard
- Griotte
- Griotte Chaude
- la Blache
- la Bouterine
- la Forge
- la Motte
- la Motte
- la Tuilerie
- la Vertulie
- le Carréron
- le Clos
- le Grand Bois
- le Planas
- les Radalles
- Maronne
- Mourgon
- Plan
- Ventebrun
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11] :
- 956 : locus qui dicitur Carrovolis (cartulaire de Saint-Chaffre, 6), (du Monastier[réf. nécessaire]).
- 958 : mention de l'église Saint-Jean : ecclesia Sancti Johannis de Carrovolo (cartulaire de Saint-Chaffre, 8).
- XIVe siècle : mention de l'église Saint-Jean : capella de Chairovals (pouillé de Die).
- 1332 : Caravolsium et Charavols (Gall. christ., XVI, 130).
- 1340 : castrum de Charols (Long, notaire à Grignan).
- 1378 : Charolis (cartulaire de Montélimar, 72).
- 1385 : Chairovols et Charrovols (de Coston, Hist. de Montélimar, I, 244).
- 1391 : Charrols (choix de documents, 214).
- 1509 : mention de l'église Saint-Jean : ecclesia beati Johannis de Carrovolo (visites épiscopales).
- 1521 : mention de l'église Saint-Jean : cura de Charrollis (rôle de décimes).
- 1529 : Charous (archives hosp. de Crest, B 11).
- 1533 : Charoulx (archives de la Drôme, E 2161).
- 1597 : Charos (archives de la Drôme, E 6179).
- 1630 : Charoux (archives de la Drôme, E 6187).
- XVIIe siècle : Charrols (inventaire de la chambre des comptes).
- 1790 : Charol (état du clergé).
- 1891 : Charols, commune du canton de Marsanne.
Étymologie
Plusieurs hypothèses :
- Carrovolis serait dérivé de Carolus (Charlemagne)[12].
- Carrovolis serait dérivé de quadrivium « carrefour »[réf. nécessaire].
Histoire
Antiquité : les Gallo-romains
Les piles du pont médiéval sur le Roubion montrent des traces d'édifice romain (utilisation de la pierre des carrières de Die)[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie[11] :
- Au point de vue féodal, la terre (ou signeurie) était du patrimoine des comtes de Valentinois.
- Elle est donnée aux commandeurs de Poët-Laval, seigneurs de Charols jusqu'à la Révolution.
1742 (démographie) : 218 maisons[11].
Avant 1790, Charols était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à saint Jean-Baptiste, dépendait du prieur du Pont-de-Barret qui y prenait la dîme et présentait à la cure[11].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2018, la commune comptait 934 habitants[Note 3], en augmentation de 11,06 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
Charols fait partie de l'académie de Grenoble.
L'école primaire, composée de plusieurs classes, accueille 90 enfants[18].
- Le bâtiment actuel (datant du début des années 1890) est situé à l'est du village et partagé avec la mairie. Il remplace les deux anciennes écoles de la commune[19].
- Il regroupe les deux classes de CM1 et CM2. Les petites sections sont logées dans un autre bâtiment, proche de Pont-de-Barret[20].
Les collégiens se rendent à Cléon-d'Andran[21].
Manifestations culturelles et festivités
- Vogue : le dimanche suivant le 28 août (en 1992)[12] ou le premier weekend de juillet[réf. nécessaire].
Sports
Une association sportive, regroupant plusieurs disciplines, a vu le jour en 2008, et propose des activités autour du jogging, du tennis de table, et du cyclisme[22].
Cultes
La paroisse catholique Saint-Jean-Baptiste dépend du diocèse de Valence, doyenné de Cléon-d'Andran[23].
Économie
En 1992 : céréales, vergers (jus de pomme), vignes, porcins, ovins, volailles[12].
- Foires : les , , , [12].
Commerces
- Supérette, magasin bio, coiffeur, hôtel-restaurant, snack-bar[réf. nécessaire].
- Maison d'édition, spécialisée dans la spiritualité[réf. nécessaire].
Tourisme
- Vallée du Roubion[12].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Motte castrale.
- Église avec parties carolingiennes, restaurée au XVe siècle[12].
- Église Saint-Jean-Baptiste de Charols du IXe siècle, sur plan basilical carré de 12 x 12 m terminé par une abside centrale et deux absidioles : escalier en voûte, saint Gilles dans la partie rez-de-chaussée, 1er étage du clocher. Elle est considérée comme la plus vieille église de la Drôme (le titre est disputé avec l'église de Crupies). Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1994[24].
- Pont médiéval sur le Roubion[12].
- Les piles du pont montrent des traces d'édifice romain (utilisation de la pierre des carrières de Die). Le pont sera réaménagé au XVe siècle puis, après la bataille de Montélimar, en 1944[réf. nécessaire].
- Clé de voute de 1484 (à la mairie)[12].
- Fermes fortes[12].
- Salette, maison forte quadrangulaire à tour d'angle du XVIe siècle[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
- Auguste Durand-Rosé (1887-1962) : artiste peintre, vécut à Charols[25].
Héraldique, logotype et devise
Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Annexes
Bibliographie
- Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 2004, 192 pages.
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Association des maires de la Drôme
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- Fiche du Bramefaim sur le site du SANDRE
- Fiche du Mourgon sur le site du SANDRE
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 71 (Charols).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. Charols.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- l'école primaire de Charols
- Histoire de l'école
- organisation de l'école primaire
- collège de Cléon d'Andran
- sport à Charols
- Paroisse de Charols
- Notice no PA00132811, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- A. Durand-Rosé, Connaissance des arts, no 145, , pp. 4-5.
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