Charles Pépin

Charles Pépin est né en 1973 à Saint-Cloud.

Il est agrégé de philosophie, diplômé de Sciences Po Paris (1994)[5] et d'HEC Paris (Grande École 1997)[6]. Il a enseigné la philosophie à la Maison d'éducation de la Légion d'honneur (Saint Denis)[7] et à l'Institut d'études politiques de Paris.

Charles Pépin a tenu de 2001 à 2006 une chronique de philosophie dans les émissions télévisées Culture et dépendances (France 3, 2001-2006) et En aparté (Canal +, 2006-2007). Il est, à deux reprises, l'invité de l'émission télévisée d'Arte : philosophie présentée par Raphaël Enthoven : (sur la mort en 2009[8], sur la beauté en 2014). Il est chroniqueur pour Psychologies magazine[9] et Philosophie Magazine[10] où il répond, chaque mois, à une interrogation personnelle d'ordre philosophique, métaphysique ou morale formulée par un lecteur. Charles Pépin intervient régulièrement dans l'émission Grand bien vous fasse ![11] d'Ali Rebeihi sur France Inter.

Depuis 2010, il anime à Paris un séminaire philosophique « Les lundis philos »[12], ouvert à tous, avec l'Institut MK2.

En 2020, il lance un podcast original sur Spotify « Charles Pépin : une philosophie pratique », qui propose une heure de réflexion philosophique accessible à tous.[13]

Il publie son premier roman Descente[14] en 1999 (Flammarion) puis Les Infidèles[15] (Flammarion, 2003).

Pour son troisième roman, La Joie[16] (Allary Éditions, 2015), il s’inspire de L’Étranger d’Albert Camus[17]. Le livre est un succès critique et de librairie[18] : « Charles Pépin revisite le roman de Camus, à sa manière, plus légère mais avec autant de talent, et lui rend même une partie de sa dimension philosophique : quand le bonheur est impossible, la joie peut se trouver partout »[19] écrit Mohammed Aïssaoui, dans Le Figaro littéraire du 12 février 2015.

Charles Pépin est aussi auteur de plusieurs essais philosophiques.

Dans Les Vertus de l’échec[20], il propose de changer de regard sur l’échec[21]. À la lumière de la philosophie stoïcienne, de Marc Aurèle, Freud, Bachelard ou Sartre, cet essai nous montre comment chaque épreuve, parce qu’elle nous confronte au réel ou à notre désir profond, peut nous rendre plus lucide, plus combatif, plus vivant[22].

Dans son essai La Confiance en soi[23], Charles Pépin se tourne vers les sagesses antiques et la philosophie moderne[24] comme celle d'Emerson, Nietzsche ou Bergson, mais aussi vers des psychologues comme Boris Cyrulnik ou des psychanalystes comme Jacques Lacan, dans les travaux des chercheurs ou des pédagogues, dans l’expérience de grands sportifs, d’artistes ou d’anonymes, pour éclairer les ressorts de la confiance en soi[25] : la confiance en l’autre, la confiance en ses capacités et la confiance en la vie[26].

Avec Jul, il écrit des bandes dessinées autour de la philosophie et des philosophes. La planète des sages[27] (deux tomes, 2011, 2015[28]), Platon La Gaffe [29](2013) ou encore 50 nuances de Grecs[30] (2017[31] et 2019[32]), qui ont tous été des succès de librairie.

En 2021, il publie, toujours chez Allary Éditions, un essai de philosophie pratique sur un thème négligé par les philosophes : La Rencontre. De Platon à Christian Bobin en passant par Belle du Seigneur d'Albert Cohen ou Sur la route de Madison de Clint Eastwood, Charles Pépin convoque philosophes, romanciers et cinéastes pour révéler la puissance et la grâce de la rencontre. En analysant quelques amours ou amitiés fertiles – Picasso et Éluard, David Bowie et Lou Reed, Voltaire et Émilie du Châtelet... – il montre que toute vraie rencontre est en même temps une découverte de soi et une redécouverte du monde.

Charles Pépin est l’un des auteurs français de sciences humaines les plus traduits à l’étranger[33]. Ses livres sont parus dans une trentaine de pays.