Charles-Frédéric Rousselet

Charles-Frédéric Rousselet (Saint-Amand-Montrond, - Sées, ) est un ecclésiastique français qui fut évêque de Séez de 1844 à 1881.

Charles-Frédéric Rousselet

Son orant dans la cathédrale de Sées
Biographie
Naissance
Saint-Amand-Montrond
Ordination sacerdotale
Décès
Sées
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale
Évêque de Séez

.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Charles-Frédéric Rousselet a fréquenté le lycée en Avignon avant d'entrer en 1813 au Prytanée militaire de La Flèche. Il s'y lia d'amitié avec le futur maréchal de France Aimable Pélissier. Les événements politiques de l'année 1815 lui firent renoncer à une carrière militaire. Pendant quelque temps, il fit des études de droit, mais finit par entrer au séminaire parisien de Saint-Sulpice. Il y eut pour professeur un futur archevêque de Paris, Denys Affre.

Il entra chez les Sulpiciens et exerça comme professeur dans les séminaires de Bayeux, Angers et Bourges. Il dut abandonner l'enseignement et la communauté religieuse pour raisons médicales. L'évêque d'Autun, Mgr du Trousset d'Héricourt l'accueillit dans son diocèse, lui trouva un emploi en tant qu'économe et finalement le prit comme vicaire général. Proposé par décret pontifical, le , au siège épiscopal de Séez, il fut préconisé lors du consistoire du et reçut la consécration épiscopale le de la même année, en l'église Saint-Séverin à Paris par Mgr Affre.

En 1853, il participa à un concile provincial à Rouen. En 1856, il assista à Paris au baptême du prince impérial Louis-Napoléon Bonaparte. En 1864, il introduisit la liturgie romaine dans son diocèse. Il participa, en 1870, au premier concile du Vatican où il s'accorda à la majorité des pères conciliaires. Il encouragea la fondation de nombreuses œuvres de bienfaisance, fit rénover sa cathédrale et restaurer de nombreuses églises du diocèse. En 1858, il reçut de l'évêque de Chartres une relique de saint Latuin, le premier évêque de Séez ; en 1875 il fit revenir dans la cathédrale de Sées les restes de ses prédécesseurs, Mgr du Plessis d'Argentré (mort en 1805) et Mgr de Boischollet (mort en 1812). Il fit plusieurs voyages à Rome et encouragea le pèlerinage de Lourdes.

En raison de son grand âge (il avait alors 86 ans), Mgr François-Marie Trégaro lui fut adjoint en 1881 en tant que coadjuteur, donc en vue de lui succéder. Il décéda quelques jours après. Sa dépouille mortelle embaumée fut placée selon ses souhaits, dans une chapelle spéciale en face du reliquaire de saint Latuin. L'éloge funèbre fut prononcée par l'évêque de Coutances qu'il avait lui-même consacré évêque en 1876, Mgr Abel-Anastase Germain.

Il était assistant au trône pontifical, comte romain et officier de la Légion d'honneur (1853). Sa biographie a été rédigée par l'abbé Rombault (Le Mans : Monnoyer, 1882).

Bibliographie

  • Honoré Fisquet, La France pontificale (» Gallia Christiana «). Repos, Paris 1864–1871.
  • L’Épiscopat français : Depuis le Concordat jusqu’à la Séparation (1802–1905), Librairie de Saints-Pères, Paris 1907.

Liens externes

  • Portail du catholicisme
  • Portail de l’Orne
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.