Chantemerle-lès-Grignan

Chantemerle-lès-Grignan est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Chantemerle.

Chantemerle-lès-Grignan

chapelle à Chantemerle-lès-Grignan
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan
Maire
Mandat
Fabienne Carmon
2020-2026
Code postal 26230
Code commune 26073
Démographie
Gentilé Chantemerlois, Chantemerloises
Population
municipale
242 hab. (2018 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 24′ 14″ nord, 4° 50′ 10″ est
Altitude Min. 99 m
Max. 351 m
Superficie 9,82 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Pierrelatte
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grignan
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Chantemerle-lès-Grignan
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Chantemerle-lès-Grignan
Géolocalisation sur la carte : France
Chantemerle-lès-Grignan
Géolocalisation sur la carte : France
Chantemerle-lès-Grignan

    Géographie

    Localisation

    Chantemerle-lès-Grignan est situé à km à l'ouest de Grignan et à 13 km à l'est de Pierrelatte.

    Géologie et relief

    Le point culminant de la commune, à 352 mètres, se trouve au sud-est du village, sur le plateau du Rouvergue.

    Hydrographie

    Le nord de la commune est arrosé par la Berre.

    • Quelques-uns de ses affluents traversent également Chantemerle-lès-Grignan, dont le Ravin de Crespias[1] et le ravin de Saint-Maurice[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Chantemerle-lès-Grignan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54 %), zones agricoles hétérogènes (46 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :

    • 1178 : De Canta Merlis (cartulaire des Templiers, 39).
    • 1272 : Castrum de Canta Merulis (cartulaire des Templiers, 39).
    • 1370 : De Chantamerulum (ann. d'Aiguebelle, I, 520).
    • 1391 : Castrum et mandamentum de Chantamerla (choix de docum., 218).
    • 1442 : Castrum Chantamerle (choix de docum., 282).
    • 1540 : Canta Merulum (du Rivail : De Allobrogibus, 116).
    • 1891 : Chantemerle, commune du canton de Grignan.

    1955 : Chantemerle-lès-Grignan[11].

    Étymologie

    Chantemerle voudrait dire « là où chante le merle »[réf. nécessaire].

    Histoire

    Préhistoire

    Des silex taillés, retrouvés sur le plateau de Rouvergue, laissent à penser que le site était déjà habité au néolithique[réf. nécessaire].

    Occupation préhistorique[12].

    • Inscriptions idéographiques.
    • Dolmens[Quoi ?] bien que la Drôme soit censée ne pas avoir de mégalithes[source insuffisante],[réf. nécessaire].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[10] :

    • La terre est du fief des Adhémar de Grignan.
    • 1272 : elle appartient à deux familles :
      • Les Montdragon, puis, en 1541, elle passe (par mariage) aux (d')Albert.
      • 1382 et 1410 : Les (des) Armands.
    • Possédée tout entière par les Adhémar qui l'incorporent à leur baronnie de Grignan (au XVe siècle).
    • Milieu XVIIIe siècle : distraite un moment au profit des Romieu.
    • Recouvrée par la baronnie de Grignan jusqu'à la Révolution.

    1698 (démographie) : 31 habitants[10].

    Au XVIIIe siècle, un tremblement de terre se fait ressentir dans la région et dans le village. Il entraîne un bouleversement des falaises environnantes, créant ainsi les failles du « site des Crevasses »[13].

    Avant 1790, Chanlemerle était une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de l'intendance et du parlement d'Aix, répondant en second ressort, pour la justice, au bailliage de Grignan[10] :

    • Son église, dédiée à saint Maurice, était celle d'un prieuré séculier, dépendant anciennement de celui de Saint-Amand de Montségur, ordre de Cluny, et dont le titulaire avait droit à la dîme. Le sacristain remplissant les fonctions curiales.

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, Chantemerle devint une municipalité du canton de Suze-la-Rousse, mais la réorganisation de l'an VIII en a fait une commune du canton de Grignan[10] :

    Politique et administration

    Liste des maires

    Mairie de Chantemerle-lès-Grignan
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1907  ? Pierre Brenier   Président du conseil d'arrondissement, conseiller d'arrondissement du Canton de Tain-l'Hermitage
    mars 1997 septembre 2004 Bernard Barbier DVD  
    septembre 2005 En cours
    (au 22 janvier 2015)
    Jacques Ortiz[14] DVD Retraité

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].

    En 2018, la commune comptait 242 habitants[Note 3], en diminution de 3,59 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    319258303376457478458451531
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    517456458444410403389405407
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    404406350230229197183175146
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    13011594114180177214220225
    2013 2018 - - - - - - -
    251242-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Chantemerle-lès-Grignan dépend de l'académie de Grenoble, mais n'a aucune école en activité[19]. Les écoliers se rendent à l'école de Grignan. Une navette scolaire, par bus, est organisée par la municipalité[20].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : 22 septembre[12].

    Loisirs

    Santé

    Aucun professionnel de la santé n'est installé à Chantemerle. Le médecin le plus proche exerce dans le village voisin de Montségur-sur-Lauzon.

    Cultes

    Église de Chantemerle-lès-Grignan

    La paroisse catholique de Chamaret dépend du diocèse de Valence, doyenné de Taulignan[21].

    Économie

    En 1992 : vergers, vignes (vin AOC Coteaux du Tricastin), truffes, lavande, ovins, volailles[12].

    Viticulture

    Chantemerle-lès-Grignan est un terroir de production des grignan-les-adhémar (anciennement Coteaux du Tricastins AOC). Trois viticulteurs sont installés dans la commune[22].

    Commerce

    Le café La Source est membre des Bistrot de Pays[23]. Il adhère à leur charte : « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[24].

    Industrie et artisanat

    Trois sociétés et artisans du secteur bâtiment sont installés dans la commune[25].

    Tourisme

    • Vieux village pittoresque perché[12].

    Plusieurs types d'hébergement sont proposés aux touristes :

    • Six chambres d'hôte[26].
    • Cinq gîtes[27].
    • Un hôtel-restaurant[28].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Restes de remparts[12].
      • Restes de l'enceinte du village médiéval et les ruines du château restaurées au XXe siècle[réf. nécessaire].
    • Chapelle ruinée Saint-Maurice : vestiges pré-roman[12]. Située dans le cimetière, elle date de 910 : chœur, piliers carrés)[réf. nécessaire].
    • Chapelle « Notre-Dame-des-Grâces », datant du XIVe siècle et du XVIIIe siècle[12].
    • Église du XIXe siècle[12].
      • Église Saint-Maurice du XVIIIe siècle[réf. nécessaire].

    Patrimoine naturel

    • Les « crevasses » (tranchées naturelles) sur le plateau[12].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Chantemerle-lès-Grignan possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Bibliographie

    • Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 2004, 192 pages.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. ravin de Crespias sur le site du SANDRE
    2. Ravin de Saint-Maurice sur le site du SANDRE
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 67.
    11. Décret du 15 mars 1955 portant changement de nom de la commune de Chantemerle (Drôme), JORF no 67 du 18 mars 1955, p. 2770, sur Légifrance
    12. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. Chantemerle-lès-Grignan.
    13. Histoire de la commune
    14. Chantemerle-lès-Grignan sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 22 janvier 2015).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. école à Chantemerle-lès-Grignan
    20. Navette école de Grignan
    21. Paroisse de Chamaret
    22. Viticulteurs à Chatemerle lès Grignan
    23. La charte Bistrot de Pays
    24. L'implantation des Bistrots de pays en France métropolitaine en 2010
    25. artisans à Chantemerle
    26. chambres d'hôtes sur la commune
    27. Gîtes sur la commune
    28. hôtel restaurant à chantemerle
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