Chamaret

Chamaret est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. Il s'agit d'un village médiéval placé sur un tertre.

Chamaret

Chamaret depuis Grignan.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan
Maire
Mandat
Maurice Boissout
2020-2026
Code postal 26230
Code commune 26070
Démographie
Gentilé Chamarétois, Chamarétoises
Population
municipale
531 hab. (2018 )
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 23′ 50″ nord, 4° 53′ 00″ est
Altitude Min. 135 m
Max. 264 m
Superficie 7,79 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Valréas
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grignan
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Chamaret
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Chamaret
Géolocalisation sur la carte : France
Chamaret
Géolocalisation sur la carte : France
Chamaret

    Ses habitants sont dénommés les Chamarétois.

    Géographie

    Localisation

    Chamaret est situé à km de Valréas et à km de Grignan.

    Chantemerle-lès-Grignan Grignan Grignan
    Chantemerle-lès-Grignan N Colonzelle
    O    Chamaret    E
    S
    Montségur-sur-Lauzon Montségur-sur-Lauzon Colonzelle

    Urbanisme

    Typologie

    Chamaret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valréas dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50 %), zones agricoles hétérogènes (45,8 %), cultures permanentes (4,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :

    • 1155 : Chamarit (cartulaire des Templiers, 80).
    • 1270 : Camaretum (Hist. de Languedoc, VI, 560).
    • 1363 : Camaretum (archives Morin-Pons, I, 93).
    • 1549 : Chamaret le Maygre (rôle de décimes).
    • 1589 : Camaret (corresp. de Lesdiguières, II, 57.)
    • 1790 : Chamaret le Maigre (État du clergé).
    • 1891 : Chamaret, commune du canton de Grignan.

    Histoire

    Préhistoire

    Présence préhistorique[9].

    Protohistoire : les Celtes

    Aux Puys, il y a un oppidum de l'âge du fer[réf. nécessaire].

    Antiquité : les Gallo-romains

    Présence gallo-romaine[9].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    On retrouve des traces de l'époque médiévale avec ses maisons en pierre et la tour, reste de la forteresse.

    La seigneurie[8] :

    • La terre est du patrimoine des évêques de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
    • Début XIIIe siècle : inféodée aux Chamaret.
    • 1343 : acquise par les Adhémar qui l'hommagent aux dauphins.
    • Unie à la baronnie de Grignan jusqu'à la Révolution.

    Sous Charles II le Chauve, le territoire devient une dépendance de l'archevêché de Saint-Paul-Trois-Châteaux[10].

    1742 : Chamaret compte 105 maisons[8].

    Avant 1790, Chamaret était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de la sénéchaussée de Montélimar, formant une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux dont l'église était sous le vocable de Saint-Barthélémy, et dont les dîmes appartenaient à l'évêque diocésain[8].

    De la Révolution à nos jours

    Chamaret au XIXe siècle, illustrée par Victor Cassien, (1808 - 1893).

    Cette commune fait partie du canton de Grignan depuis 1790[8].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981  ? Lazare Martin PS  
    mars 2001 mars 2014 Pierre Philémon    
    mars 2014 En cours
    (au 22 janvier 2015)
    Maurice Boissout[11] DVD Cadre

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2018, la commune comptait 531 habitants[Note 3], en diminution de 5,35 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    420355451544587563545596588
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    610620635606579557520505608
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    559586562425403428411363337
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    347312275349455493532538543
    2013 2018 - - - - - - -
    561531-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Chamaret dépend de l'académie de Grenoble. Les écoliers débutent leurs études à l'école primaire du village, composé de deux classes, pour 37 enfants[16].

    Loisirs

    • Randonnées[9].

    Cultes

    La paroisse catholique de Chamaret dépend du diocèse de Valence, doyenné de Taulignan[17].

    Économie

    En 1992 : céréales, vignes (vin AOC Coteaux du Tricastin), vergers, lavande, truffes, ovins / Produit local : pogne[9].

    • Foires : 17 mars, 24 août, 12 octobre / Marché (truffes) : du 8 novembre au 31 mars, le lundi[9].

    Le marché hebdomadaire a lieu tous les vendredis[18].

    La commune fait partie de la zone de production vinicole AOC Grignan les Adhémar[réf. nécessaire].

    Tourisme

    • Vieux village pittoresque : ruelles, maisons[9].
    • Beau panorama lorsqu'on se trouve près de la tour : montagne de la Lance, le Ventoux, villages perchés aux alentours, les dentelles de Montmirail.
    • Panorama sur le Tricastin et Valréas[9].
    • Rives du Lez[9].
    • Plusieurs formes d'hébergement touristique sont proposées sur la commune : 6 Gîtes[19], chambre d'hôtes, camping 3 étoiles[20].
    • Fête : 24 août / Fête des haricots : cortège et farandole[9].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Les Puys : oppidum de l'âge du fer[réf. nécessaire].
    • Restes du château de Chamaret[9],[21].
    • Tour du XIIIe siècle : horloge du XIXe siècle[9].
    • Un beau beffroi perché sur un rocher domine toute la région environnante[réf. nécessaire].
    • Église romane remaniée[9].
    • Vestiges de deux chapelles au cimetière[9].
      • Traces de trois chapelles des Xe, XIIe et XIVe siècles, dans le vieux cimetière[réf. nécessaire].
    • Des fours à chaux XIe siècle[réf. nécessaire].
    • Chapelle Saint-Barthélémy (du XVIe siècle[réf. nécessaire]) remaniée au XVIIIe siècle[9].
    • Porte de la fontaine[9].
    • Fontaine du XVIIIe siècle[réf. nécessaire].
    • Lavoir du XIXe siècle[réf. nécessaire].
    • Différentes cabanes en pierre sèche ou bories[réf. nécessaire].

    Patrimoine naturel

    • Grottes[9].
    • Carrières abandonnées[9].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De gueules au chevron d'or accompagné de trois croissants du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 62-63.
    9. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. Chamaret.
    10. histoire de Chamaret
    11. Chamaret sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 22 janvier 2015).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. école primaire de Chamaret
    17. Paroisse de Chamaret
    18. marché provencal
    19. gites à Chamaret
    20. camping à Chamaret
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