Champagne (Ardèche)

Champagne est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Champagne.

Champagne

Une rue du village.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Intercommunalité Communauté de communes Porte de Dromardèche
Maire
Mandat
Philippe Delaplacette
2020-2026
Code postal 07340
Code commune 07051
Démographie
Gentilé Champenois
Population
municipale
583 hab. (2018 )
Densité 142 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 16′ 26″ nord, 4° 48′ 04″ est
Altitude Min. 135 m
Max. 361 m
Superficie 4,10 km2
Aire d'attraction Roussillon
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Sarras
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Champagne
Géolocalisation sur la carte : France
Champagne

    Ses habitants sont appelés les Champenois.

    Géographie

    Sur la rive droite du Rhône, la commune de Champagne occupe une surface relativement restreinte de 4,10 km2. Les trois quarts de son territoire se situent sur la plaine alluviale du Rhône, qui offre un bon terrain pour les cultures. Le reste est un coteau boisé sous le plateau de Bogy. L'habitat s'est étalé en village de part et d'autre de l'ancienne route royale, devenue ensuite la route nationale 86 élargie en 1848, et devenue aujourd'hui départementale. Une autre partie du village s'est développée vers l'ancien « port » du Rhône[1].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Champagne est une commune urbaine[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (35 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,5 %), forêts (11,6 %), zones urbanisées (8,5 %), eaux continentales[Note 3] (4,9 %), mines, décharges et chantiers (4,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Antiquité

    Dès l'Antiquité, une voie traversait le territoire du nord au sud. Dès 145, la voie romaine dite « d'Antonin » longeait le Rhône rive droite depuis Vienne jusqu'à Alba.

    La présence gallo-romaine est attestée par des matériaux d'époque retrouvés en divers endroits : réemplois de pierres dans l'église ou dans ses alentours, fragments d'inscriptions latines, fragments de poteries et de céramiques aux quartiers de Champaillet et Champ La Roche. Les vestiges les plus importants ont été trouvés au nord du village, entre le chemin de Poulet et le quartier de la Sarrazinière : bassins de décantation, surfaces bétonnées, dispersion de tuiles et de céramiques[9].

    Moyen Âge

    À partir du XIe siècle, Champagne a été un des rares territoires de la rive droite du Rhône à appartenir au Dauphiné et aux comtes d'Albon. Il l'est resté jusqu'en 1790[10].

    La paroisse dépendait de l'archevêché de Vienne. Une tradition rapporte qu'au IXe ou au Xe siècle un prieuré se serait installé à Champagne. Il se serait agi de chanoines de Saint-Augustin dépendant de l'abbaye de Saint-Barnard de Romans. Puis, à partir du XIIe siècle de bénédictins de Saint-Chef (nord Isère). C'est de cette époque que date l'église actuelle, et donc de la grande époque des églises romanes. Elle a été peu modifiée par la suite et reste un excellent exemple de l'architecture de l'époque.

    À partir de 1319, les possessions de l'abbaye de Saint-Chef sont passées sous la dépendance directe de l'église de Vienne. En 1328, le prieuré de Champagne a été supprimé. En 1361, l'église a été confiée aux religieux célestins de Colombier le Cardinal, jusqu'en 1773. Aujourd'hui, l'église fait partie de la paroisse Sainte-Croix du Rhône et elle est desservie par les prêtres de l'abbaye[11],[12].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988  ? Jean Cheynet    
    mars 2001 En cours
    (au )
    Philippe Delaplacette[13],[14] SE Fonctionnaire

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].

    En 2018, la commune comptait 583 habitants[Note 4], en diminution de 6,12 % par rapport à 2013 (Ardèche : +1,94 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    552440448521524502501558543
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    528530501468507417405407402
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    347335327291304361293293287
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    287294320345406488560574589
    2013 2018 - - - - - - -
    621583-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    École publique trois classes.

    Associations

    En 2015, la commune voyait opérer une dizaine d'associations sur son territoire.

    Comité des Fêtes, Sou des Écoles, Ainés Ruraux, ACCA, Foot ASCSD Champagne Saint-Désirat, Boules ABCSD Champagne Saint-Désirat, Basket avec Andance et Andancette, Familles Rurales Les villages du Châtelet (12 activités, centre de loisirs, crèche, club ados et périscolaire)[19].

    L'abbaye Saint-Pierre

    Un réfectoire lumineux.
    L'abbaye a été construite par la congrégation de Saint-Victor à partir de 1968.

    L'abbaye Saint-Pierre de Champagne a été fondée en 1968 par trois religieux suisses membres des chanoines réguliers de saint Augustin. Elle a permis de créer en 1992, au sein du même ordre augustinien, la congrégation des chanoines réguliers de Saint-Victor. Champagne est la « maison-mère » des trois prieurés qui ont été fondés ensuite, deux en France et un en Tanzanie. La communauté rassemble aujourd'hui 65 membres (prêtres ou frères), dont une vingtaine résident à Champagne. Les bâtiments, construits par les religieux, offrent un équilibre harmonieux entre matériaux naturels et lignes modernes.

    Les religieux ont leur journée rythmée par quatre temps de prière quotidiens. Ils assurent les offices et les animations de la paroisse Sainte-Croix du Rhône qui s'étend sur 13 communes. Ils proposent aussi des accueils de personnes et de groupes, des conférences et des enseignements, la formation de religieux venant d'Afrique et du Viêt-Nam. En parallèle, à la maison du Petit Pré, une communauté féminine de chanoinesses de Saint-Victor se consacre à la formation de jeunes religieuses tanzaniennes[1],[20].

    Économie

    Les laboratoires Aguettant

    Laboratoires Aguettant.

    La société a été créée en 1880 à Lyon et développée ensuite par la famille Aguettant. La société s'est peu à peu spécialisée dans les produits injectables. Sa production s'est industrialisée dans les années 1950 avec un premier site à Lyon en 1959, puis un deuxième à Champagne en 1988 pour les produits conditionnés sous plastique. Les laboratoires Aguettant font partie des leaders internationaux dans plusieurs domaines thérapeutiques, avec une commercialisation de leurs produits dans 60 pays. Ils emploient 500 salariés en France et dans les filiales étrangères, dont une centaine à Champagne, où la société continue d'investir en recherche et en techniques de production pour garantir sa compétitivité. Sur la même zone d'activités se trouvent la menuiserie Roux, avec une quarantaine d'employés et la fabrique de matériels industriels Prodimeca, avec une vingtaine de postes[1].

    Spécialités viticoles

    • Vins AOC « côtes-du-rhone » et « saint-joseph ».

    Culture locale et patrimoine

    L’église Saint-Pierre

    Intérieur de l'église.
    Une église romane du XIIe siècle bien conservée.

    L'église date du XIIe siècle et elle a été classée Monument Historique en 1862[21]. Elle est sans doute la résultante de la volonté des comtes d'Albon d'imposer un symbole fort sur leurs possessions de la rive droite du Rhône, avec l'aide probable d'une communauté de bénédictins.

    L'édifice a été peu modifié par la suite et reste un excellent exemple de l'architecture de l'époque. Son architecture comporte une allure générale défensive, prévue pour offrir peu de prises à des agresseurs. La tour nord est entière. La tour sud a été démantelée en partie au XVIe siècle. L'église était entourée en plus par un rempart dont il reste comme vestiges à l'ouest une porte et une tour. À l'extérieur, les murs sont émaillés de personnages sculptés qui semblent être des pierres de réemploi. La façade a perdu son porche voûté en 1848 pour permettre l'élargissement de la route. Le portail d'entrée est surmonté d'un linteau et d'un tympan sculptés qui représentent la Cène et la Passion du Christ. Les deux autres portes latérales ont elles aussi des linteaux sculptés : au nord, le Christ couronnant deux personnages ; au sud l'agneau pascal présenté par deux anges.

    L'intérieur de l'église présente une taille soignée et une grande unité. La nef est formée d'un vaisseau de cinq travées, avec en hauteur des coupoles originales. Elle est flanquée de bas-côtés éclairés par de grandes baies. Le transept est particulièrement bien éclairé. Le chœur, semi-circulaire, est bordé de six colonnes et d'un déambulatoire. Deux petites chapelles ont été réalisées en hauteur, au niveau des tribunes. En 2000, du mobilier liturgique contemporain a été réalisé par le sculpteur géorgien Goudji : autel, tabernacle, croix et colombe au-dessus de l'autel, aigle sur l'ambon, armes de l'abbé sur le siège abbatial, cuve baptismale[12],[20].

    Les berges du port

    Les berges du Rhône ont été aménagées pour la détente, autour de l'ancienne pile du bac à traille, classée Monument Historique en 2006[22]. Ce bac n’est pas mentionné dans les textes avant 1347, mais une transaction de 1255 entre le Dauphin comte d’Albon et le Prieur de Champagne sous-entend son existence. Il était particulièrement bien placé, à un endroit où la zone inondable est la plus étroite entre Andance et Serrières (300 m de large environ), entre deux berges relativement élevées.

    Le bac de Champagne est resté propriété du comte archevêque de Vienne jusqu’en 1790, et comme la paroisse de Champagne s’étendait sur les deux rives du Rhône, ses habitants pouvaient utiliser le bac gratuitement. La présence du bac a valu à ce site l'appellation de « port ».

    En 1816, la traversée était effectuée par un grand bac de 14 m de long et de 3,60 m de large, qui pouvait contenir 60 personnes. Le câble de la traille avait été élevé à 8,5 m au-dessus du fleuve. Deux mariniers assuraient le service pendant le temps des hautes eaux. Le bac a cessé de fonctionner à la suite d'un accident. Le 24 août 1896, le remorqueur « le Pilat » oublia de baisser sa cheminée au passage du bac et le choc renversa le pilier de la rive gauche. Celui de la rive droite a été conservé en souvenir patrimonial[23].

    Autour de la pile, la berge a été aménagée afin de faire découvrir le fleuve, sa faune et sa flore. Une aire de repos et de pique-nique a été aménagée et éclairée. Des pontons offrent des points de vue sur le fleuve. Un parcours de santé a été créé. Des chemins de desserte agricole permettent de continuer à suivre le Rhône vers le nord jusqu'à Peyraud et Serrières[1].

    Les chemins de l'Arborescence

    Il s'agit d'une randonnée de huit kilomètres autour du village. Elle permet de découvrir le Rhône, ses berges et sa flore ; l'ancien chemin de fer qui reliait la vallée du Rhône à Annonay et Firminy ; le centre ancien du village, les derniers aménagements du village… Des panneaux explicatifs permettent de découvrir la commune de façon ludique et jalonnent le parcours avec des informations sur des monuments particuliers ou sur la faune et la flore locales. Le départ du parcours est prévu place de la Fontaine[1].

    Ancienne ligne de chemin de fer

    L'ancienne ligne de chemin de fer qui reliait Firminy et Annonay à Saint-Rambert-d'Albon est devenue chemin de terre.

    Stade de l'Abreuvoir

    Le stade de l'Abreuvoir est l'hôte des matches de l'ASCSD (Association sportive Champagne Saint-Désirat). Le stade d'une capacité de 50 places (toutes debout, à la buvette) est réputé pour ses très festives 3e mi-temps et sa célèbre maxime : « À l'Abreuvoir, tu t'y noieras ».

    Vue générale du village.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Albin Mazon, Voyage autour d'Annonay, 1901.
    • Joëlle Dupraz et Christel Fraisse, L'Ardèche, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, coll. « Carte archéologique de la Gaule » (no 07), , 496 p. (ISBN 2-87754-069-3).
    • Maryse Aymes et Jean-Pierre Esteban, Guides géologiques. Ardèche.
    • articles de François Bassaget dans le Dauphiné libéré du 20 juillet 2015.

    Articles connexes

    Liens externes

    • Champagne sur le site de l'Institut géographique national (archive)

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Articles de François Bassaget dans le Dauphiné libéré du 20 juillet 2015.
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Dupraz et Fraisse, Carte archéologique de la Gaule, 07.
    10. Albin Mazon, Voyage autour d'Annonay, 1901.
    11. « Histoire », sur Site de l'abbaye St-Pierre de Champagne.
    12. « Serrières », sur Sauvegarde des monuments anciens de l'Ardèche.
    13. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    14. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. d'après les bulletins municipaux, jusqu'en 2015.
    20. « Champagne / Son église », sur Site de l'abbaye de Champagne.
    21. Notice no PA00116684, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. Notice no PA07000010, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. « Champagne », sur site Medarus.org de Jean-Yves Gourdol.
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