Chamoux-sur-Gelon

Chamoux-sur-Gelon est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Chamoux (homonymie).

Chamoux-sur-Gelon

Mairie et église de Chamoux-sur-Gelon.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Savoie
Maire
Mandat
Alexandre Dalla-Mutta
2020-2026
Code postal 73390
Code commune 73069
Démographie
Population
municipale
947 hab. (2018 )
Densité 89 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 32′ 00″ nord, 6° 12′ 59″ est
Altitude Min. 287 m
Max. 1 052 m
Superficie 10,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pierre-d'Albigny
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Chamoux-sur-Gelon
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Chamoux-sur-Gelon
Géolocalisation sur la carte : France
Chamoux-sur-Gelon
Géolocalisation sur la carte : France
Chamoux-sur-Gelon
Liens
Site web chamoux-sur-Gelon.fr

    Géographie

    Village et collines bordières.

    La commune de Chamoux-sur-Gelon est située dans la combe de Savoie, sur les flancs nord des collines bordières de la chaîne de Belledonne que sont notamment le mont Fauge (1 337 mètres d'altitude) et le Solliet (1 263 m).

    Son territoire s'étend sur une superficie de 10,6 km2, répartie sur une zone de plaine au nord où se situe l'altitude minimale de 287 m et une zone de montagne au sud où se situe l'altitude maximale de 1 052 m.

    Chamoux-sur-Gelon est principalement arrosée par le Gelon, cours d'eau prenant sa source sur les hauteurs de la commune mais n'arrivant dans la plaine de Chamoux qu'à la suite d'une course de plus de 25 km dans la val Gelon (vallée des Huiles et val Pelouse). Il ne passe alors toutefois qu'au nord de la commune sans traverser le chef-lieu, à la différence du ruisseau de Montendry dévalant directement la montagne jusqu'au chef-lieu avant de rejoindre le Gelon à l'ouest.

    Voies de communication et transports

    En matière de transports, la commune est traversée près de sa limite nord par l'ancienne Route nationale 525 déclassée en Route départementale 925 reliant La Rochette à Albertville. La route départementale 27 est une route d'intérêt local desservant notamment le chef-lieu. L'autoroute A43 reliant Lyon à l'Italie par Chambéry et la vallée de la Maurienne contourne Chamoux-sur-Gelon à environ km de distance, sur la rive opposée de l'Arc. L'échangeur le plus proche est l'échangeur n° 24 « Aiton » situé à l'entrée de la vallée et permettant de rejoindre la RD 925.

    Aucune ligne ferroviaire ne dessert directement Chamoux-sur-Gelon, la ligne la plus proche étant la ligne de Culoz à Modane (frontière) passant à environ 1,5 km au nord, la gare ouverte la plus proche étant la gare de Chamousset.

    Communes limitrophes

    Carte de Chamoux-sur-Gelon et de ses communes limitrophes.

    Chamoux-sur-Gelon est limitrophe de 6 communes que sont Bourgneuf, Montgilbert, Montendry, Champ-Laurent, Villard-Léger et Betton-Bettonet. Bourgneuf, Villard-Léger et Betton-Bettonet sont situées autour de la moitié nord de la commune dans la plaine du Gelon, tandis que Montgilbert, Montendry et Champ-Laurent sont situées autour de la moitié sud sur les hauteurs des montagnes environnanntes (mont Fauge, Solliet, Côté du Suet).

    Chamoux-sur-Gelon et ses communes limitrophes sont membres de la Communauté de communes Cœur de Savoie à l'exception de Montgilbert, membre de la Communauté de communes Porte de Maurienne car davantage tournée physiquement vers la vallée de la Maurienne que la combe de Savoie.

    Urbanisme

    Typologie

    Chamoux-sur-Gelon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.

    Comme d'autres communes rurales, Chamoux-sur-Gelon est composée d'un chef-lieu et de différents hameaux, que sont Villard-Dizier, Montranger, 1er Berres, 2e Berres et 3e Berres ainsi qu'une part de La Grande Croix d'Aiguebelle, hameau situé principalement sur le territoire de Bourgneuf[6]. Toutes ces zones sont situées dans la moitié nord de la commune, c'est-à-dire dans la plaine au pied des collines bordières.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,4 %), terres arables (32,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,2 %), zones urbanisées (2,5 %), prairies (0,2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Shamou (graphie de Conflans) ou Chamoux (ORB)[8].

    Au VIIIe siècle, Chamoux-sur-Gelon est évoqué sous le nom Camundæ puis à partir du XIIIe siècle suivent Chamossum, Chamos puis Chamox au XVe siècle, la graphie Chamoux apparaissant à partir 1650[6] et étant celle en vigueur lors de l'annexion de la Savoie en 1860. La dénomination de « Chamoux-sur-Gelon » intervient à la suite du décret du autorisant le changement du nom de la commune[9].

    Histoire

    En 1515, les comtes de La Chambre érige une collégiale dédiée à Sainte-Anne[10].

    Le , pendant la guerre franco-savoyarde, le roi Henri IV loge à Chamoux et toute l'armée passe l'Isère sur des bateaux[11].

    Politique et administration

    Mairie de Chamoux-sur-Gelon.

    La commune est membre de la Communauté de communes Cœur de Savoie. Elle appartient au Territoire du Cœur de Savoie, qui regroupe une quarantaine de communes de la combe de Savoie et du val Gelon[12].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1878 1880 Eugène Ernest Rémi Dutrait   Juge de paix du Canton d'Aiguebelle
    1925 1947 Michel Jandet    
    1947 1959 Jean Villermet    
    1959 1971 Gaston Janex    
    1971 1995 Louis Bertoncini PCF  
    1995 2001 Jean-Michel Bouvier    
    mars 2001 2020 René Aguettaz    
    2020 En cours
    (au 7 février 2021)
    Alexandre Dalla-Mutta    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

    En 2018, la commune comptait 947 habitants[Note 3], en augmentation de 5,46 % par rapport à 2013 (Savoie : +2,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    8027798991 1301 4091 4271 5101 5271 452
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    1 3951 4531 3051 2971 2751 2071 0941 022952
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    808745742751729648662585518
    1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013 2018 -
    600639678797814831898947-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Martin de Chamoux.
    • Château de Verdon ou Château Vieux ; dominant la gorge du Nant Montendry, sur le vieux chemin, ruines du premier château de Chamoux, attesté en l'an 1100.
    • Maison forte de Villardizier ; au hameau éponyme, maison forte du XIIIe siècle. Il subsiste des détails des XIIIe, XIVe et XVe siècles, ainsi qu'une ouverture romane.
    • Château de Chamoux ; dans le bourg, château du XIIIe siècle. Le château fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques depuis le 19 juillet 1977[17].
    • Église Saint-Martin de Chamoux.
    • Collégiale Sainte-Anne.

    Personnalités liées à la commune

    Sports

    Terrains de sport.

    Le Handball Club du Canton de Chamoux compte 130 licenciés[18].

    Site réputé pour le parapente au lieu-dit « les Grangettes » (Montendry), atterrissage à Chamoux.

    Possibilité de canyoning dans le Nant de Montendry.

    Héraldique

    Blason
    D'argent à la montagne de deux pics de sinople, chargée d'un château d'argent à deux tours posé sur un tertre de sinople; au chef de gueules chargé de trois quintefeuilles d'argent[19].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Association de l'Histoire en Cœur de Savoie, 1000 ans d'histoire en Cœur de Savoie, Neva Éditions, , 1027 p. (ISBN 2-3505-5281-0 et 978-2-35055-281-1, OCLC 1202710836), « Chamoux-sur-Gelon », p. 200-225
    • Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1), p. 133
    • Michèle Brocard, Les châteaux de Savoie, Cabédita, , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7), p. 100.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. AHCS 2020, p. 201
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 20
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    9. Gallica, « Journal officiel de la République française », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ), p. 11119
    10. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 417..
    11. Charles de Baschi marquis d'Aubais, Pièces fugitives pour servir à l'Histoire de France, T1 seconde partie, p. 36.
    12. Direction départementale des Territoires de la Savoie, « Territoire du Coeur de Savoie », sur le site de la Direction départementale des Territoires - observatoire.savoie.equipement-agriculture.gouv.fr (consulté en ), Observatoire des Territoires de la Savoie.
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    17. « Château de Chamoux », notice no PA00118247, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    18. Site du handball club du canton de Chamoux
    19. https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=19214
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