Champ-Laurent
Champ-Laurent, nommée également Champlaurent localement, est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Champ-Laurent | |||||
Le bourg de Champ-Laurent depuis la route de Chamoux-sur-Gelon | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Chambéry | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Savoie | ||||
Maire Mandat |
Éric Barbier 2020-2026 |
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Code postal | 73390 | ||||
Code commune | 73072 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Laurentains | ||||
Population municipale |
34 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 6,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 30′ 34″ nord, 6° 12′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 520 m Max. 1 337 m |
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Superficie | 5,07 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Chambéry (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Pierre-d'Albigny | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Géologie et relief
Champ-Laurent, située dans le canton de Chamoux-sur-Gelon à 1 000 m d’altitude, est dominée par le mont Fauge (1 337 m). Selon l'inventaire communal de 1998, la forêt occupe 304 hectares sur les 496,59 hectares de la superficie de la commune.
Le col de Champlaurent à 1 116 m d'altitude, permet de passer de la vallée des Huiles à la vallée de la Maurienne via le col du Grand Cucheron (1 183 m).
Urbanisme
Typologie
Champ-Laurent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (82,4 %), prairies (17,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
La graphie de Champ-Laurent est adoptée par décret du [7].
Le toponyme est composé du terme générique champ (du latin campus) désignant un « terrain plat, plaine, campagne cultivée, champ, terrain, territoire », qui est souvent associé à avec un autre mot, ici le patronyme Laurent[8].
La paroisse est mentionnée au XIVe siècle sous la forme latine Curatus Campi Laurencii[7],[8]. On trouve par la suite les formes Champleurant (1691), Champ-Laurens (1728), puis Champ Laurent (1820)[7]. En 1935, la forme est Champlaurent[8].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Shanlorè, selon la graphie de Conflans[9].
Histoire
La paroisse de Champ-Laurent, mentionnée au XIVe siècle[7],[8], est dédiée à l'archange Michel, avant de se placer sous la protection de saint Blaise[10]. La gestion de la communauté religieuse est placée sous la dépendance de la Collégiale Sainte-Anne de Chamoux[10]. Elle relève de la seigneurie de La Rochette, qui appartient à la famille de Seyssel[10].
Le fief de La Rochette passe aux marquis de Coudrée, en 1754[10]. La communauté est affranchie en 1785 à la suite d'un arbitrage avec le marquis, contre la somme de 1 000 livres[10].
Politique et administration
Administration municipale
La commune est membre de la Communauté de communes Cœur de Savoie. Elle appartient au Territoire du Cœur de Savoie, qui regroupe une quarantaine de communes de la Combe de Savoie et du Val Gelon[11]. La commune est régie par la loi Montagne.
Liste des maires
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Laurentain(e)s[12].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2018, la commune comptait 34 habitants[Note 3], en diminution de 15 % par rapport à 2013 (Savoie : +2,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Église Saint-Blaise.
Personnalités liées à la commune
- Antoine Palatis, boxeur français champion de France en 1996 et 2000.
- Jacques Bouvier, charbonnier dans la commune au début du XVIIIe siècle, est l'ancêtre en ligne paternelle directe de Jacqueline Kennedy-Onassis, née Bouvier, épouse du 35e président des États-Unis John Fitzgerald Kennedy.
Pour approfondir
Bibliographie
- Association de l'Histoire en Cœur de Savoie, 1000 ans d'histoire en Cœur de Savoie, Neva Éditions, , 1027 p. (ISBN 2-3505-5281-0 et 978-2-35055-281-1, OCLC 1202710836), « Champlaurent », p. 226-233
- Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558 p. (ISBN 978-2-7171-0289-5). ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Histoire des communes savoyardes 1983, p. 461 (Présentation).
- « Champ », « Laurent », Henry Suter, « Articles « Champ-Laurent » », sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, site personnel de henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009 (consulté le ).
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- Histoire des communes savoyardes 1983, p. 461 (Histoire).
- Direction départementale des Territoires de la Savoie, « Territoire du Coeur de Savoie », sur le site de la Direction départementale des Territoires - observatoire.savoie.equipement-agriculture.gouv.fr (consulté en ), Observatoire des Territoires de la Savoie.
- « Champ-Laurent », Accueil > Ressources > Communes, sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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