Château d'Imbleville
Le domaine du château d'Imbleville est situé sur la commune d'Imbleville dans le canton de Tôtes le long de la route de la vallée de la Saâne. On l'a surnommé la « Perle de la Saâne ». Il apparaît parfois dans certains écrits sous le nom de « château du Vivier », « château de la Couture », ou « Manoir de Bimorel »[1]. Le manoir et son parc font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [2].
Château d'Imbleville | |||
Le château d'Imbleville. | |||
Période ou style | Gothique, renaissance et classique | ||
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Début construction | 1491 | ||
Propriétaire initial | Zanon de Dampierre | ||
Destination initiale | Résidence seigneuriale | ||
Propriétaire actuel | Société civile du Vivier, famille Kourimsky-De Boigne | ||
Destination actuelle | Résidence familiale privée | ||
Protection | Classé MH (1944) | ||
Site web | http://www.chateau-imbleville.com/ | ||
Coordonnées | 49° 43′ 22,21″ nord, 0° 57′ 21,12″ est (Alt. 80 m.) | ||
Pays | France | ||
Région historique | Normandie | ||
Subdivision administrative | Seine-Maritime | ||
Commune | Imbleville | ||
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : France
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Localisation
Le château d'Imbleville est situé au nord-ouest de la commune de Tôtes, à 11 kilomètres au sud-ouest de Bacqueville-en-Caux, en France. On entend, par château d'Imbleville, à la fois la construction elle-même et ses proches abords, ainsi que l'ensemble du parc du château d'Imbleville.
Historique
Au XVe siècle, les terres alentour constituaient une seigneurie sous l'égide de Zanon de Dampierre, seigneur de Biville-la-Baignarde, Thiédeville, Imbleville et Eurville. C’est lui qui, en 1491, construisit, dans un îlot formé par la Saâne, une maison forte qui, après transformation, devint le château actuel. On peut voir, à l'entrée du cimetière, une croix en grès dont il fit don à la paroisse en 1510.
Situé sur la D2 entre Imbleville et Auzouville-sur-Saâne en Seine-Maritime et idéalement bâti entre deux bras de la Saâne, ce château de briques roses et son domaine visaient à protéger et à contrôler le passage de la vallée.
Le château et les bâtiments alentour, si disparates en apparence, constituent un ensemble architectural harmonieux. Le parc est remarquable à plus d'un titre. Il comprend de nombreux éléments, des pièces d'eau, des canaux et surtout des douves alimentées exclusivement par des eaux de source indépendantes de la rivière.
À la fin du XVIe siècle, la terre et le château furent acquis par Nicolas Baudry, avocat au parlement de Normandie. Son fils Charles mourut à Imbleville en 1651. Ses descendants conservèrent le domaine jusqu’au début du XVIIIe siècle.
Divers partages firent revenir le château entre les mains de Pierre Eustache de Dampierre qui mourut en 1795, laissant trois filles. En 1801, la terre fut attribuée à l’ainée qui avait épousé le marquis de Bimorel. Le dernier Bimorel mourut en 1842. Son gendre Louis de Folleville hérita du domaine qui resta dans sa famille jusqu’en 1917. Son fils Daniel de Folleville de Bimorel y nait le 5 janvier 1842. C’est dans cette période du XIXe siècle que le château subit de profondes transformations [3].
À l’origine, la Saâne arrivait directement sur la face sud de la cour. Elle se divisait en deux bras qui défendaient le château. Au nord, quatre tours, dont deux subsistent, abritaient la herse d’un pont-levis qui seul permettait l’accès. Au nord, des bâtiments de service s’élevaient entre la chapelle et le pont-levis. À l’est, reliant l’étage du logis avec celui de la chapelle, il y avait une longue galerie supportée par des arcades en plein cintre ouvertes sur la cour. Cette galerie servait de nef au public qui y était admis le dimanche. Au sud, un long mur crénelé et une vaste tour (sud-ouest) ont été également abattus au XIXe siècle.
Deux ailes carrées furent construites aux extrémités de l’ancien corps de logis. Entre 1850 et 1860, la Saâne qui, lors de ses crues, inondait les abords du château, fut détournée et les douves furent créées.
Aux origines du lieu
Avant le château, la première mention d'Imbleville remonte à 1491. À cette date, vers la fin du XVe siècle, la seigneurie appartenait à Zanon de Dampierre, seigneur de Biville-la-Baignarde, Thiédeville, Imbleville et Eurville.
La période Gilbert de Saint-Rémy et sa mère
D’importants travaux de réfection ont été exécutés par Madame de Saint Remy et son fils Gilbert entre 1917 et 1961. Notamment fut érigé au pied de la colline boisée, un élégant escalier à double révolution provenant de l’ancien château des ducs d’Elbeuf.
- La tour carrée, les douves et, à l'arrière plan au pied de la colline, l'escalier à double révolution de l'ancien château des ducs d'Elbeuf.
- L'entrée sud-ouest. L'allée et la cour centrale.
- L'ancien pont-levis.
- L'entrée sud-ouest. Derrière le mur, le potager.
- Les douves.
- Les jardins, les canaux et les douves.
- Le corps de logis principal.
- Les douves.
Notes et références
- « Imbleville », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5)
- Notice no PA00100724, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Paul Jardin, La Normandie Monumentale et Pittoresque, Seine-inférieure, Le Havre, Lemale et Cie, imprimeurs, éditeurs, (lire en ligne), p. 329-332
Annexes
Bibliographie
- Paul Jardin, Le château de Bimorel et l'église d'Imbleville, in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Seine-inférieure, 1893, Le Havre, Lemale et Cie, imprimeurs, éditeurs, p. 329-332.
- « Imbleville », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5)
Liens externes
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