Ceinture de sécurité

La ceinture de sécurité est un dispositif de sécurité permettant de limiter les mouvements incontrôlables des passagers d'un véhicule, lors d'un choc. Ainsi, la ceinture absorbe une partie de l'inertie des occupants d'un véhicule en mouvement décélérant brutalement lors d'un choc et évite à ces occupants d'être projetés contre des obstacles.

Image d'une ceinture de sécurité 3 points.

Utilisations

Utilisation pratique

Dans l'idéal pour le confort, la bande doit se positionner à plat en prenant appui sur le squelette du passager, notamment les crêtes iliaques du bassin, le torse et la clavicule de l'épaule, plutôt que sur ses parties molles, comme l'abdomen.

Pour des raisons de sécurité, la sangle de la ceinture de sécurité doit, en partie haute, être placée à mi-épaule pour bien retenir le thorax. En partie basse, elle doit reposer sur les ailes du bassin[1]. Pour les femmes enceintes, la ceinture ne doit pas être positionnée sur l'abdomen[1]. Les enfants doivent impérativement être installés dans des sièges-auto adaptés à leur morphologie[1].

Véhicules équipés

De nombreux véhicules notamment de particuliers transportant des personnes peuvent ou doivent être équipés de ceintures de sécurité, lorsqu'un choc éventuel peut être dangereux.

Les législation et règlements locaux rendent la présence et le port de ceinture obligatoire dans certains pays ou conseillée lors de voyage à l'étranger[2].

Pour les véhicules routiers:

  • automobiles à porter constamment dans tous les véhicules en mouvement ;
  • autocars, en cas de vitesse importante sur une route nationale ou autoroute. En Europe, les nouveaux modèles roulant sur voie publique sont obligatoirement équipés[3] mais certains bus circulant à faible vitesse en milieu urbain peuvent dans certains pays encore permettre une station debout ;
  • camions, systématiquement aussi en mouvement ;

Dans les engins non routiers:

  • avions, la ceinture d'avion d'un fonctionnement différent de la voiture automobile est à attacher uniquement lors des phases de décollage, fortes turbulences et atterrissage ;
  • manèges, attractions et montagnes russes, dans certains cas pour renforcer les harnais ou barres de maintien (bien que de vertigineux toboggans aquatiques soient dans de simples bûches, canots ou bouées sans ceinture).

Véhicules non équipés

L'exception notable sont les deux-roues du fait de son absence de carrosserie et surtout de toit. Il existe toutefois des scooters disposant d'arceaux de sécurité formant une zone de sûreté pour le conducteur (BMW C1). Par ailleurs, les passagers de deux roues, en particulier les enfants, peuvent être attachés par une ceinture pour éviter les chutes en absence de choc.

En France, le décret du 9 juillet 2003 impose le port de la ceinture de sécurité au conducteur et aux passagers des véhicules de transport en commun de personnes lorsque le siège qu'ils occupent est équipé d'une ceinture.

Plusieurs transports relativement surs ne nécessitent pas de ceinture, permettant d'assurer une circulation facile et libre des passagers, ou dans des configurations nécessitant même que les passagers restent debout en cas d'affluence, tels que :

  • Certains transports ferroviaires (train et TGV) ;
  • Certains transports en commun (métro, tramway, autobus) Toutefois, en Europe, les nouveaux modèles d'autobus roulant sur voie publique sont théoriquement obligatoirement équipés, sauf exception[3], mais des dérogations existent en agglomération, pour les conducteurs et passagers des véhicules des services publics contraints par nécessité de service de s'arrêter fréquemment[4].
  • Certains transports maritimes (ferry, bateau) ;
  • Autres transports comme l'ascenseur, le téléphérique, le funiculaire.

Le risque de blessure est quasi nul pour tous les transports guidés et programmés, tels qu'un ascenseur, téléphérique ou funiculaire. Il est conseillé aux passagers en position debout de se tenir pour ne pas risquer d'être projetés vers l'avant en cas de freinage brutal ou virages serrés sur des aiguillages dans un autobus, métro, train ou TGV, voire bateau lors de fortes vagues.

Autobus et autocars

Pour un autobus, le risque de collision et blessures est en effet moins important, du à la vitesse en moyenne plus faible, les accidents plus rares dus à l'habitude du conducteur professionnel et la taille plus grande du véhicule absorbant un choc éventuel.[réf. nécessaire]

Pour le BEA-TT, la gravité des blessures constatées dans les accidents d'autocars est due au non-port de la ceinture de sécurité, dans des accidents comme les accidents de Porte-Puymorens, Quimper, Sausheim, Einville-au-Jard, Montflovin, Charolles, Manciet, Chantemerle-les-Blés[5],[6]

« Le BEA-TT relève, suite aux enquêtes menées dans le cadre d’accidents de véhicules de transport en commun, que les passagers qui n’ont pas attaché leur ceinture de sécurité sont systématiquement blessés, souvent gravement, et parfois décèdent malheureusement »

 BEA-TT[5],[6]

Rappels de ceinture

Certaines voitures modernes sont équipées d'un avertisseur sonore et visuel pour signaler le non attachement d'une ceinture. En particulier sur les nouveaux véhicules répondant au règlement CEE-ONU n°16, toutes les places assises des véhicules des catégories M1 et N1 doivent être équipées d'un témoin de port de ceinture[7]. Cette fonction est dénommée Rappel de bouclage de ceinture de sécurité (SBR) chez EuroNCAP. L'avertisseur sonore informe du non port de ceinture par une série de qui bips sonores qui aide les occupants du véhicules à penser à boucler la ceinture de sécurité. Pour cette raison, des points supplémentaires sont donnés par EuroNCAP aux véhicules équipés de cette fonctionnalité[8].

Nombre de lanières de maintien

La ceinture est enroulée à l'intérieur d'un petit boitier cylindrique à cliquet par un ressort de faible tension. Ce petit boitier est souvent masqué par esthétique et rationalité soit sous le siège, soit au-dessus du siège dans la carrosserie. L'attache est à son extrémité. Les vis de fixation sont généralement de diamètre 11 mm avec un pas de 1,25 mm.

L'utilisateur déroule la ceinture qui le soutient au siège en s'accolant à une partie de son corps et enclenche l'accroche de verrouillage dans le cliquet de réception.

Ceinture 2 points telle que sur les sièges d'avions.
Une ceinture de sécurité en 1960.
Harnais 4 points de compétition automobile.
Harnais 5 points sur un siège enfant.
Harnais 3 points sur un siège enfant de vélo.

La ceinture peut être plus ou moins sophistiquée et élaborée selon son nombre de lanières de maintien de sécurité :

  • 2 points d'attache : la sangle part d'un côté bas pour s'enclencher de l'autre côté bas, fixée de chaque côté du bassin. Cette configuration est commune pour les passagers du milieu d'un grand véhicule à 3 places ou plus par rangée, sur les sièges d'avion, sur les places de car côté couloir et dans les attractions et chariots de montagnes russes. Dans le règlement 16 CEE-ONU elle est dénommé ceinture abdominale et correspond à un marquage par la lettre B[7]
  • 3 points d'attache : la sangle part côté carrosserie au-dessus de l'épaule de l'occupant, s'accole en diagonale à sa poitrine (partie qui le maintiendra) et qu'il fixe au niveau assise du côté intérieur au véhicule. Ce genre de ceinture est le plus usuel dans les voitures à 4 passagers. Dans le règlement 16 CEE-ONU elle est dénommé Ceinture trois points vu qu'elle combine une partie diagonal et une partie abdominale et correspond à un marquage par la lettre A[7].
  • 4 points d'attache : il s'agit d'un harnais complet ceinturant les deux épaules, le thorax et le bassin, utilisé en compétition automobile et sur certains véhicules aériens, tels que planeur et a fortiori avion de chasse et/ou effectuant des loopings.
  • 5 points d'attache, sur les sièges automobile adaptés aux enfants, le 5e point étant entre les jambes. Dans le règlement 16 CEE-ONU elle est dénommé ceinture harnais et correspond à un marquage par la lettre S (pour Spécial)[7]

Origine et évolution

Le pionnier de l'aéronautique George Cayley invente un harnais rudimentaire pour le siège de son planeur au début du XIXe siècle[9].

Le premier test d'un harnais en automobile date de la course Paris-Marseille-Paris en 1896, évitant ainsi aux pilotes d'être éjectés dans les virages[réf. nécessaire]. En 1903, le canadien Gustave Désiré Lebeau dépose le brevet de « bretelles protectrices pour voitures automobiles » destinées à retenir les passagers d'un véhicule[10]. Dans les années 1950, le colonel John Paul Stapp, médecin militaire américain de la United States Air Force améliore le modèle sur un véhicule lancé à plus de 200 km/h lors d'un crash test[11]. Cette ceinture est adoptée en aéronautique puis sur des automobiles haut de gamme. La ceinture trois points en Y est expérimentée par Roger W. Griswold et Hugh DeHaven (en) (brevet en 1955) mais provoque encore de graves traumatismes au niveau du foie et de la rate. L'ingénieur Nils Bohlin recruté par Volvo brevette en 1959 la ceinture de sécurité moderne en installant des points d'ancrage pour des ceintures trois points avec une sangle abdominale et une sangle diagonale[12]. L'entreprise décide alors de laisser le brevet libre de droits et les autres constructeurs ont pu profiter de cette avancée. Elle est montée en équipement standard pour la première fois la même année dans la Volvo Amazon[13] et dans la Volvo PV 544. Ce sont les premiers modèles de série à en être équipés.

Les Jaguar MK1 et MK2 ont des ancrages prévus également mais la ceinture reste une option.

En France, les premières ceintures de sécurité des voitures à partir de 1966 environ étaient facultatives. Depuis 1970, les constructeurs doivent prévoir des ancrages. En juillet 1973, le port de la ceinture de sécurité devient obligatoire hors agglomération. La mesure est étendue aux agglomérations en 1979. En janvier 1990, le port de la ceinture de sécurité devient obligatoire à l’arrière[14].

Durant plusieurs années, elles devaient s'ajuster entièrement manuellement. En 1975 René Pouget[15], ingénieur pour PSA[16] brevette des toutes nouvelles ceintures à enrouleurs à cliquet beaucoup plus pratiques. Ce système équipe encore les voitures d'aujourd'hui.

Principe de fonctionnement d'une ceinture à enrouleur

La ceinture de sécurité est constituée d'un boîtier qui contient un ressort de rappel et un système à inertie. Un cliquet bloque la ceinture en cas de déroulement trop rapide du ruban la constituant, situé au départ dans un boitier cylindrique.

Si le passager tire énergiquement sur celle-ci, volontairement ou non en cas de choc ou freinage brutal, le dépassement du seuil d'accélération toléré de 0,8 à 2 G, occasionne par inertie un blocage du cliquet dans l'une des dents d'un disque d'inertie cranté situé dans le boitier enrouleur, verrouillant le déroulement du ruban[17].

Un système de ressort léger ramène la ceinture sans forcer sur le thorax du passager, puis réenroule la ceinture dans son logement automatiquement en fin d'utilisation.

Traduction brevet https://patents.google.com/patent/FR2476491A1

Système enrouleur de ceinture de sécurité.


Sauver des vies

En absence de ceinture de sécurité, les dommages liés à un accident augmentent :

Pour un véhicule sur route

Les occupants peuvent être projetés sous l'effet des fortes accélérations brutales inattendues, les chocs avec l'habitacle pouvant causer de graves blessures :

  • Dans le cas d'un choc frontal, correspondant à un arrêt brusque (très forte décélération propulsant les passagers par inertie vers l'avant), le conducteur et le passager avant risquent de subir des chocs aux genoux, causant des plaies mais aussi des fractures des fémurs par flambage), des traumatismes thoraciques pouvant mettre en danger l'appareil respiratoire) dû au choc sur le volant ou la devanture, et surtout à la tête contre le pare-brise.
  • Dans le cas de tonneaux, les occupants vont venir percuter le toit ;
  • Un passager arrière peut percuter le siège avant et donc causer un choc supplémentaire aux passagers avant ;
  • Les occupants peuvent être éjectés et être blessés par la chute ou la collision avec un obstacle.

La ceinture de sécurité peut sauver la vie de celui qui s’attache avec, ainsi que celle des autres passagers à bord d'une voiture : une étude ayant expertisé les dégâts causés par les personnes non attachées après un accident, a conclu que si un passager n’attache pas sa ceinture, le risque de décès pour les autres passagers au cours d’un accident est plus important car le corps du passager non ceinturé est comparable à un projectile pour les autres occupants du véhicule[réf. nécessaire].

À l'arrière, la ceinture de sécurité est susceptible de prévenir près de deux tiers des décès[18].

D'autre part d'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), en cas d’accident, le port de la ceinture de sécurité réduit le risque de décès de 40 % à 65 % pour les passagers assis à l’avant et de 25 % à 75 % pour les passagers à l’arrière. Le port de la ceinture de sécurité n’est obligatoire à l’avant et à l’arrière des voitures que dans 57 % des pays[19].

 % tués sans ceinture par rapport au % avec ceinture (États-Unis)
Source : 2000-2015 NHTSA[20]; 1995-2000 (arrondi) NHTSA[21].

En 2001, en France, les non ceinturés sont davantage blessés et subissent des blessures plus graves, alors que la ceinture est portée par la majorité des occupants:

  • en 2019, la ceinture est portée en véhicule de tourisme par[22]:
    • 99,5% à l'avant hors agglomération (autoroutes) sur véhicules de tourisme
    • 98,8% à l'avant en petite agglomération sur véhicules de tourisme
    • 98,9% à l'avant en grande agglomération sur véhicules de tourisme
    • 91% à l'arrière hors agglomération (autoroutes)
    • 81% à l'arrière en grande agglomération
  • en 2006 la ceinture est portée par 83 % (à l'arrière) à 98 % (à l'avant) des occupants.
  • en 2000 la ceinture à l'avant est portée par 96 % (sur autoroute) à 75 % (en ville) des occupants.
Gravité des blessures selon le port de la ceinture
Source : Le Rachis traumatique: actualités, 2001[23].

Pour un véhicule aérien ou attraction

En cas d'accélération supérieure à une chute libre, le passager risque en outre d'être éjecté vers le haut, toutefois les risques de collision sont beaucoup plus rares que sur route dû à la presque absence d'obstacles.

La ceinture est portée dans un avion pour le décollage, atterrissage et fortes turbulences, en particulier une traversée d'orages imprévisible.

Traumatisme de ceinture

Lors d'un accident, la pression et le frottement de la ceinture peuvent provoquer des traumatismes typiques si le choc est violent : brûlure du thorax,fracture du sternum et fractures de côte. C'est la raison pour laquelle la ceinture est une sangle large, ce qui permet d'augmenter la surface de contact et donc de réduire la pression ; c'est aussi pour cela que, lorsque c'est possible, les sièges enfant sont installés dos à la route : l'effort de décélération est réparti sur toute la surface de contact du corps avec le siège.

Ces traumatismes sont bien moins importants que ceux subis en absence de ceinture.

Les traumatismes de ceinture sont plus graves si la ceinture n'est pas bien ajustée. Par exemple, pour réduire la gêne occasionnée par le port de la ceinture, certaines personnes portent la ceinture de manière lâche ; elles utilisent une pince pour que l'enrouleur ne tende pas la ceinture, ou bien, si la ceinture ne dispose pas d'enrouleur, elles ne la serrent pas. En cas d'accident, le corps commence son mouvement et a déjà acquis une certaine vitesse par rapport à l'habitacle au moment où il rencontre la ceinture ; il se produit donc un choc et ainsi un traumatisme de ceinture plus grave. D'autre part, la personne se rapproche des obstacles de l'habitacle (tableau de bord, toit) dont la ceinture est destinée à les garder.

Le prétensionneur est un dispositif destiné à tendre la ceinture lors d'un choc frontal. Cela permet d'annuler le jeu (espace libre) entre la ceinture et la personne, et de diminuer la déformation élastique de la ceinture sous l'effet des efforts de choc. Par contre, si l'accident n'est pas un choc frontal, le dispositif ne se déclenche pas au moment du choc, mais il risque de se déclencher après, le système de déclenchement pouvant être abîmé par l'accident. Un tel déclenchement intempestif va faire bouger la victime et risque donc d'aggraver ses blessures.

Obligations

Union européenne

Dans l'UE, les non port de ceinture font partie des infractions pouvant être échangées entre les pays membres dans le cadre de la Directive (UE) 2015/413 du Parlement européen et du Conseil du 11 mars 2015 facilitant l'échange transfrontalier d'informations concernant les infractions en matière de sécurité[24].

« Il est largement reconnu que les ceintures de sécurité sont l’une des caractéristiques de sécurité des véhicules les plus importantes et les plus efficaces. Les systèmes de témoin de port de la ceinture de sécurité ont donc la capacité d’éviter des décès ou d’atténuer des blessures en augmentant les taux de port de la ceinture de sécurité dans l’ensemble de l’Union. Pour cette raison, au titre du règlement (CE) no 661/2009, le système de témoin de port de la ceinture de sécurité a été rendu obligatoire pour le siège conducteur dans toutes les voitures particulières neuves depuis 2014, en application du règlement no 16 des Nations unies, qui établit les dispositions techniques correspondantes. À la suite de la modification de ce règlement des Nations unies afin de prendre en considération les progrès techniques, il est obligatoire d’équiper tous les sièges, avant et arrière, des véhicules des catégories M1 et N1, ainsi que tous les sièges avant des véhicules des catégories N2, N3, M2 et M3, d’un système de témoin de port de la ceinture de sécurité, à partir du 1er septembre 2019 pour les véhicules à moteur d’un nouveau type et du 1er septembre 2021 pour tous les véhicules à moteur neufs. »

 Règlement (UE) 2019/2144 — du parlement européen et du conseil — du 27 novembre 2019[25]

En France

Le Code de la route[26] réglemente l'utilisation de la ceinture de sécurité en France dans les automobiles :

  • l'article R 412-1 du code de la route[27] oblige à porter la ceinture lorsque le siège en est équipé ;
  • le même article exempte certains usagers : les personnes dont l'état médical contredit le port de la ceinture, les chauffeurs de taxi, les conducteurs ou passagers d'un véhicule d'intérêt général prioritaire ou d'une ambulance « en intervention d'urgence », les agents de service public devant s'arrêter souvent (typiquement la distribution postale) et les employés de livraison porte-à-porte. notons toutefois que de nos jours, la plupart des sapeurs-pompiers, membres du SMUR et ambulanciers s'attachent, puisqu'il n'y a pas de bénéfice à ne pas la porter[réf. nécessaire] ;
  • selon l'article R 412-2 du Code de la route[28], c'est au conducteur de s'assurer que les mineurs sont bien attachés ;
  • des règles particulières s'appliquent aux convois militaires (art. 412-5).

Les constructeurs ont l'obligation de prévoir des ancrages depuis septembre 1966. Le port de la ceinture de sécurité est devenu obligatoire à l'avant des véhicules de tourisme et hors agglomération en juillet 1973. Elle l'est devenue en agglomération en 1979. Puis, en janvier 1990, elle est devenue obligatoire à l’arrière[10]. Le port de la ceinture dans les transports en commun est devenu obligatoire en 2003[29],[30].

Cependant, selon un article datant d'octobre 2002, le taux de port de la ceinture à l'arrière sur autoroute naviguerait entre 36 % et 64 %, et chaque année, environ un millier de morts sont dus au non port de la ceinture à l'arrière (selon les périodes de l'année)[31][réf. non conforme].

Depuis le [32], un enfant de moins de 3 ans doit être transporté dans un siège « conçu à cet effet et muni d'un système de retenue », typiquement une ceinture ou un harnais[réf. nécessaire]. En cas de circonstances exceptionnelles, un enfant de plus de 3 ans peut être transporté sans siège auto à l'avant d'un véhicule en utilisant la ceinture pour adulte[réf. nécessaire].

Assurance

En Belgique, une victime d'accident de la route n'a été couverte par la partie adverse que partiellement, dans la mesure où l'assurance de la partie adverse ainsi qu'un tribunal ont considéré que celle-ci était responsable du non port de la ceinture de sécurité, un élément ayant aggravé les blessures subies par la victime[33].

Notes et références

  1. https://www.largus.fr/actualite-automobile/etes-vous-correctement-installe-en-voiture-nos-conseils-securite-10681411.html
  2. https://wwwnc.cdc.gov/travel/page/road-safety
  3. Directive (UE) 2015/413 du Parlement européen et du Conseil du 11 mars 2015
  4. « Port de la ceinture de sécurité | Sécurité Routière », sur www.securite-routiere.gouv.fr (consulté le )
  5. BEA-TT, Les dangers, pour soi et les autres, de ne pas attacher la ceinture de sécurité dans un véhicule de transport en commun, Présentation d’un accident d’autobus, Analyse des comportements des passagers, Analyse et enseignements, Juin 2021
  6. BEA-TT, « Port de la ceinture de sécurité dans les véhicules de transport en commun », sur www.bea-tt.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
  7. « L_2018109FR.01000101.xml », sur eur-lex.europa.eu (consulté le )
  8. « Surveillance de l’état des occupants », sur Euroncap.com (consulté le ).
  9. (en) Frederic Manby, « Clunk, click – an invention that's saved lives for 50 years », Yorkshire Post, (lire en ligne)
  10. Le port systématique de la ceinture : un enjeu majeur pour la sécurité - Sécurité routière (voir archive)
  11. (en) « Crash Safety Visionary », sur Stapp Car Crash Conference
  12. (en) « Volvo's Three-Point Safety Belt Celebrates 50 Years of Saving Lives », sur The Auto Channel
  13. Clémentine Portier-Kaltenbach, Le grand quiz des histoires de France sur RTL, 11 décembre 2011
  14. http://www.securite-routiere.gouv.fr/recherche/(tag)/1973
  15. « Google Patents », sur patents.google.com (consulté le )
  16. (en) Retracting device for a safety belt, (lire en ligne)
  17. http://citroen.cricou.net/MODO/BerlingoIII/Docs/Info%20Rapid/effet%20client%20difficult%C3%A9%20de%20manipulation%20de%20la%20ceinture%20;%20mauvais%20enroulement.pdf
  18. (en) Motao Zhu, Peter Cummings, Haitao Chu et Lawrence J. Cook, « Association of rear seat safety belt use with death in a traffic crash: a matched cohort study », Injury Prevention, no 13, , p. 183-185 (présentation en ligne)
  19. « La sécurité routière dans le monde (6) », sur OMS
  20. https://crashstats.nhtsa.dot.gov/Api/Public/ViewPublication/812351
  21. https://crashstats.nhtsa.dot.gov/Api/Public/ViewPublication/812113
  22. Observatoire des comportements (France métropolitaine) Résultats de l’année 2019
  23. Patricia Ribinik et Marc Genty, Le rachis traumatique : actualités, , 212 p. (ISBN 978-2-287-59722-0, lire en ligne).
  24. https://eur-lex.europa.eu/legal-content/fr/TXT/PDF/?uri=CELEX:32015L0413&from=NL
  25. https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32019R2144&from=EN
  26. « La ceinture de sécurité », sur Securite-routiere.gouv.fr
  27. Art. R 412-1 du Code de la route.
  28. Art. R 412-2 du Code de la route.
  29. Décret n° 2003-637 du 9 juillet 2003 relatif à l'extension de l'obligation du port de la ceinture de sécurité aux occupants des autobus et autocars et modifiant le code de la route.
  30. Art. R 317-24-1 du Code de la route, créé par le décret n° 2014-784 du 8 juillet 2014 relatif à la sécurité des transports collectifs routiers de personnes et portant diverses dispositions relatives au transport routier.
  31. Tandem no 5, octobre 2002
  32. Art. R 431-11 du code de la route.
  33. « Que dit la loi ? - Les dernières actu auto en Belgique », sur Gocar.be (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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