Caramel

Le caramel est une confiserie fait de sucre ayant perdu son eau de cristallisation et est obtenue par la cuisson du sucre. Le caramel liquide sert à décorer ou parfumer les desserts tels les gâteaux et glaces.

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Caramel solidifié et brisé.
Un bonbon caramélisé.

Les bonbons caramélisés peuvent être mous ou durs.

Origine du mot

Le mot « caramel » est un mot qui a voyagé. Il s'agit d'un emprunt à l'espagnol caramel(o), issu lui-même du portugais caramelo. D'un bas latin *calamellus, diminutif de calamus « roseau » par analogie de forme entre le sucre durci ou une stalactite de glace et une tige de roseau (cf. esp. carámbano « glaçon », issu de *calamulus, autre dimin. de calamus), préférable à l'étymologie traditionnelle qui fait venir caramelo du bas latin cannamella canne à sucre »)[1],[2].

Le nom de famille Caramel existe aussi, il est plutôt répandu dans le Sud de la France[3].

Préparation

Les stades de cuisson du caramel[4].
Différents décors en sucre[4].
Une sculpture de caramel.

Le caramel résulte de la fonte de cristaux de sucre. La cuisson se fait à feu vif. Si le sucre est fondu seul (sec), le caramel obtenu est bien coloré (caramel brun) et la cuisson est rapide[5]. L'humidification du sucre avant la cuisson rend celle-ci plus lente et permet d'obtenir avant le brun, un caramel blond peu coloré[4]. Après refroidissement, le caramel est très rigide et cassant. Encore chaud, il peut être façonné et coloré pour décorer la pâtisserie.

La fabrication du caramel mou nécessite d'incorporer des lipides à la préparation grâce à du lait concentré, du beurre, de la crème fraiche ou encore du chocolat. Cette addition peut se faire avant la cuisson pour obtenir un résultat pâle ou après (décuire) dans le but de bonbons bruns aux gouts plus francs (par exemple: caramel au beurre salé). La viscosité du produit final peut varier du semi-liquide (pâtes à tartiner) au semi-solide (fudge).

Le caramel étant parfois difficile à réussir, il est conseillé d'ajouter un filet de jus de citron avant la cuisson[6].

Il est aussi possible de cuire le caramel sans thermomètre. C’est ce que l’on appelle la cuisson « au petit boulé » qui correspond à une température entre 116 et 125°, ou entre 126 et 135° pour le « gros boulé ». Pour cela il faut faire tomber un peu de sirop dans de l’eau froide. Si une bille molle se forme on a alors une cuisson au « petit boulet », et si la bille est dure on obtient un sirop dit au « gros boulet »[7].

Notes et références

Références

  1. Site du CNRTL : étymologie de caramel
  2. Petit Robert, dictionnaire de la langue française, 1977.
  3. « caramel », Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  4. « Le caramel et sa décuisson - Recette par Chef Simon », sur Chef Simon, le plaisir de cuisiner. Cuisine, cours, techniques, partage de recettes, photos, vidéos. (consulté le )
  5. « Comment cuire un caramel à sec : technique de cuisine », sur L'atelier des Chefs (consulté le )
  6. http://www.dictionnaire-cuisine.com/c.html
  7. La cuisine familiale et pratique, Pellaprat

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

  • Alimentation et gastronomie
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