Camblanes-et-Meynac

Camblanes-et-Meynac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.

Camblanes-et-Meynac

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Bordeaux
Intercommunalité Communauté de communes des portes de l'Entre-deux-Mers
Maire
Mandat
Jean-Philippe Guillemot
2020-2026
Code postal 33360
Code commune 33085
Démographie
Gentilé Camblanais et Meynacais
Population
municipale
2 915 hab. (2018 )
Densité 336 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 45′ 57″ nord, 0° 29′ 11″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 80 m
Superficie 8,68 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bordeaux
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Créon
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Camblanes-et-Meynac
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Camblanes-et-Meynac
Géolocalisation sur la carte : France
Camblanes-et-Meynac
Géolocalisation sur la carte : France
Camblanes-et-Meynac
Liens
Site web www.camblanes-et-meynac.fr/

    Géographie

    Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux et de son unité urbaine, Camblanes-et-Meynac est située dans la région naturelle de l'Entre Deux Mers.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Camblanes-et-Meynac
    Latresne / Cénac
    Villenave-d'Ornon
    Cadaujac


    Saint-Caprais-de-Bordeaux
    Quinsac / Cambes
    Limites administratives de la commune

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 862 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villenave d'ornon-Inra », sur la commune de Villenave-d'Ornon, mise en service en 1924[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 923,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 15 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Camblanes-et-Meynac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[17] et 969 897 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (27 %), prairies (24,7 %), zones urbanisées (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), forêts (11,6 %), terres arables (4,9 %), eaux continentales[Note 6] (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Antiquité

    À l'origine, Camblanes avait pour nom Camplanis. Le site est occupé depuis l'Antiquité : des vestiges romains ont été trouvés à proximité de l'actuelle église Sainte-Eulalie, notamment une mosaïque. L'histoire raconte qu'un viticulteur romain avait fait construire sa villa sur le territoire de la commune, alors entièrement recouvert de vignes, et pratiquait le commerce du vin ; il faisait descendre ses barriques au lieu-dit Port-Neuf, en bord de Garonne, d'où partaient ses bateaux.

    Époque moderne

    En 1649, pendant la Fronde, les troupes du duc d'Épernon attaquèrent le village. Des habitants se réfugièrent dans le clocher de l'église Sainte-Eulalie. Une trentaine d'entre eux y périrent dans l'incendie allumé par les assaillants. D'autres tentèrent d'échapper aux flammes en se jetant dans le vide. Une douzaine de survivants furent sauvés par les habitants de la commune voisine de Quinsac venus à leur secours.

    Époque contemporaine

    À la Révolution, la paroisse de Sainte-Eulalie de Camblanes forme la commune de Camblanes et la paroisse de Saint-Pantaléon de Meynac, la commune de Meynac. En 1801, la commune de Meynac est rattachée à celle de Camblanes qui devient Camblanes-et-Meynac. La section A en est partiellement réunie à la commune de Villenave-d'Ornon[23].

    Politique et administration

    La commune de Camblanes-et-Meynac fait partie de l'arrondissement de Bordeaux. À la suite du découpage territorial de 2014 entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, la commune demeure dans le canton de Créon remodelé[24],[25]. Camblanes-et-Meynac fait également partie de la communauté de communes des Portes de l'Entre-deux-Mers, membre du Pays du Cœur de l'Entre-deux-Mers.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1892 1920 Charles Dubern Rassemblement
    conservateur
     
    mars 1977 2014 Guy Trupin PS Vice-Président du Conseil Général
    2014 En cours Jean-Philippe Guillemot[26] DVG Cadre supérieur

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Camblanes-et-Meynac sont appelés les Camblanais et Meynacais[28].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

    En 2018, la commune comptait 2 915 habitants[Note 7], en augmentation de 4,89 % par rapport à 2013 (Gironde : +6,4 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4996789609068599059079521 064
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0221 1831 1851 2201 2151 2311 2061 2501 259
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2341 1681 1211 0271 0671 096901852993
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 2851 5051 7422 0301 9322 0892 4792 7032 872
    2018 - - - - - - - -
    2 915--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune de Camblanes et Meynac abrite le lycée professionnel Flora-Tristan, dans lequel se croisent différentes sections comme le commerce, l’hôtellerie, la fleuristerie et d'autres. Le lycée regroupe actuellement environ 400 élèves. Le lycée est doté d'une section européenne espagnole permettant à ces élèves de partir à l'étranger (pour les bac pro commerce).

    Économie

    La commune est située dans l'aire d'appellation premières-côtes-de-bordeaux (AOC) du vignoble de l'Entre-deux-Mers. Le château Latour Camblanes, premières-côtes-de-bordeaux, est une propriété viticole ayant appartenu aux marquis de Latresne puis, de 1800 à 1920, à l'armateur Justin Delpla (1766-1834) et à ses descendants (Mac Carthy, Daumas puis Dubern). Ce château remontant au XVIe siècle appartient depuis 1982 à la famille Castel.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Eugène Daumas, militaire, écrivain et homme politique français, époux de Catherine Caroline MacCarthy, est mort à Camblanes en 1871. Édouard Kargu, footballeur international, a résidé à Camblanes où il est mort en 2010.

    Héraldique

    Blason
    Écartelé d'or et de gueules, au premier à la lettre onciale C de gueules, au deuxième au colombier d’or ouverte du champ, essoré de sable et ajouré de six tourteaux du même ordonnés 1, 2 et 3, au troisième au cadran d’horloge d’or aux aiguilles de sable indiquant 11 h 18 et aux chiffres romains de même, au quatrième à la lettre onciale M de gueules ; sur le tout, de sable au cep de vigne de sinople, feuillé de quatre pièces du même et fruité de gueules à dextre et d’or à senestre, tuteuré d’argent ; le tout sommé d’un chef d’azur chargé d’un léopard d’or surmonté de trois étoiles d’argent rangées en fasce.
    Devise
    Bet ceou, bet peys, boun vin, bounes gens (Beau ciel, beau pays, bon vin, bonnes gens).
    Détails
    Blason officiel, présenté sur le site internet de la commune[34]

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Villenave d'ornon-Inra - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Camblanes-et-Meynac et Villenave-d'Ornon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Villenave d'ornon-Inra - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Camblanes-et-Meynac et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Bordeaux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. Historique des communes, p. 11, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 14 août 2013.
    24. Décret no 2014-192 du 20 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Gironde sur le site de Légifrance
    25. Carte des cantons et communes de la Gironde avant et après le redécoupage de 2014 sur le site du Conseil départemental de la Gironde
    26. Commune de Camblanes-et-Meynac sur le site de l'AMF, Association des Maires de France
    27. Annuaire des villes jumelées
    28. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 29 septembre 2012.
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    33. « Château de Lagarette », notice no PA33000052, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. Site de la commune de Camblanes-et-Meynac
    • Portail des communes de France
    • Portail de la Gironde
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.