Bunzac
Bunzac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine.
Ne doit pas être confondu avec Bonzac.
Bunzac | |||||
Bunzac depuis la route de Rancogne. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes La Rochefoucauld - Porte du Périgord | ||||
Maire Mandat |
Jean Pierre Bardoulat 2020-2026 |
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Code postal | 16110 | ||||
Code commune | 16067 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bunzacois | ||||
Population municipale |
467 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 42′ 06″ nord, 0° 21′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 77 m Max. 131 m |
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Superficie | 13,32 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Angoulême (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Val de Tardoire | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Bunzacois et les Bunzacoises[1].
Géographie
Localisation et accès
Bunzac est située 16 km à l'est d'Angoulême et 5 km au sud de La Rochefoucauld[2], le long de la vallée du Bandiat. Le bourg est situé sur le plateau entre la vallée et celle de la Tardoire qui passe à Rancogne à l'est.
À l'écart des grands routes, la commune est traversée du nord au sud par la D 33, route de La Rochefoucauld à Marthon par Pranzac et Chazelles, et d'est en ouest par la D 110 des Favrauds (commune de Mornac, .141) à l'Arbre (commune de Mazerolles, D 13) par Rancogne et Saint-Sornin. Ces deux routes se croisent au bourg. La D 389 longe le Bandiat en direction du nord-ouest vers Saint-Constant et la N 141[3].
La voie ferrée Angoulême-Limoges traverse la commune, par la Braconne et Montgoumard. Un embranchement dessert l'ancien camp américain de la Braconne, aujourd'hui Z.E. de la Braconne (zone économique).
La gare la plus proche est celle de La Rochefoucauld, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Limoges.
Hameaux et lieux-dits
Montgoumard est un hameau situé à l'ouest du bourg. La commune compte d'autres hameaux plus petits : les Fouilloux, la Petite Garde, la Grande Garde, chez Roby au nord, Anthieu, Pierre Levée à l'est, Puy Cocu et le château des Deffends au sud, ainsi que des fermes[3].
Communes limitrophes
Géologie et relief
Géologiquement, Bunzac est dans le Bassin aquitain, bassin sédimentaire calcaire, comme une grande partie ouest du département de la Charente. La commune est plus particulièrement dans le Jurassique supérieur (Oxfordien) du karst de La Rochefoucauld. Quelques colluvions argileuses occupent les plateaux (forêt de Bois Long ou bordure orientale de la commune). La vallée du Bandiat est occupée par des alluvions du quaternaire[4],[5],[6]. De nombreuses carrières de pierres de taille se trouvent dans la commune.
Le relief de la commune est celui d'un plateau d'une altitude moyenne de 120 mètres, creusé du sud au nord par la vallée du Bandiat qui est plus large au sud qu'au nord, et peu profonde puisque son altitude n'est que de 80 mètres. Le point culminant de la commune est à une altitude de 131 mètres, situé au nord-est de la commune un peu avant Anthieu. Le point le plus bas est à 77 mètres, situé dans la vallée du Bandiat. Le bourg est à 110 mètres d'altitude[3].
Hydrographie
La commune est traversée du sud au nord par le Bandiat, affluent de la Tardoire, bassin de la Charente.
Située dans le karst, cette rivière subit des pertes importantes dans la commune, en particulier à la perte spectaculaire du gouffre de Chez Roby. Néanmoins, le Bandiat est déjà à sec en été lorsqu'il arrive à ce gouffre, car il s'est infiltré plus en amont[3].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Végétation
La commune est assez boisée, et on y pratique la polyculture (tournesol, maïs...). Il y a aussi de nombreux noyers et on fait de l'huile au moulin de Trotte-Renard, sur le Bandiat.
À l'ouest du Bandiat qui coupe la commune du sud au nord, la commune comprend une partie de la forêt domaniale de la Braconne : la forêt de Bois-Long.
Urbanisme
Typologie
Bunzac est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,1 %), zones agricoles hétérogènes (27,6 %), prairies (9,6 %), terres arables (5,5 %), cultures permanentes (2,2 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Les formes anciennes sont Bunziaco en 1110[13], Bunzaco en 1293[14].
L'origine du nom de Bunzac remonterait à un nom de personne gallo-roman Buntius (ou Buncius) auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Buntius»[15].
Bunzac est situé dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et se nomme aussi Bunzac en dialecte limousin[16]. La forêt de la Braconne marque la limite à l'ouest avec le saintongeais (langue d'oïl)[17].
Histoire
Quelques vestiges anciens ont été trouvés sur la commune : scories d'anciennes forges, tegulae, carreaux en terre cuite[18].
Les registres de l'état civil remontent à 1600[19].
Au Puits (orthographié autrefois le Puy), on trouvait encore au XIXe siècle les vestiges d'une chapelle romane du XIe ou XIIe siècle[20].
Politique et administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2018, la commune comptait 467 habitants[Note 3], en diminution de 0,85 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Économie
Agriculture
La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[28].
Équipements, services et vie locale
Enseignement
L'école est un RPI entre Bunzac et Pranzac, qui accueillent chacune une école élémentaire[29]. L'école est située derrière la mairie et compte pour l'année scolaire 2012-2013 deux classes pour 42 élèves allant du CE2 au CM2.
Le secteur du collège est La Rochefoucauld.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
L'église paroissiale Saint-Symphorien a été construite en période romane, vers le XIIe siècle. Elle a été dès son origine le siège d'une cure. En forme de croix latine, elle possède une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. La nef a été revoûtée en 1858[30]. L'église est inscrite monument historique depuis 1934[31].
Patrimoine civil
- Le château des Deffends
- La maison noble de Hautefaye
- Le logis de Montgoumard
- Le logis d'Anthieu
- Le moulin de Trotte-Renard
- Église de Bunzac.
- Parc du château des Deffends.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- Carte du BRGM sous Géoportail
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Angoulême », sur Infoterre, (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 125
- Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 93,155
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le )
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 157
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 102
- Alcide Gauguié, La Charente communale illustrée, t. I (arrondissement d'Angoulême), Bruno Sépulchre (Paris, 1982), , 411 p., p. 290
- http://la-rochefoucauld.blogs.charentelibre.fr/archive/2014/04/09/bunzac-jean-francois-beaucourt-succede-a-xavier-chaygneaud-d-182750.html
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Evolution et structure de la population à Bunzac en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
- Site de l'inspection académique de la Charente
- Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 91
- « Église de Bunzac », notice no PA00104266, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Bunzac sur le site de la Communauté de Communes de Bandiat-Tardoire
- Catillus Carol, « Bunzac », (consulté le )
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