Brigitte de Prémont
Brigitte de Prémont (née de Vassart d'Andernay) née le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est une femme politique française. Ayant succédé à Philippe Vasseur lors de sa démission, elle est députée de 1995 à 1997 de la Troisième circonscription du Pas-de-Calais et maire de Bellebrune depuis 1971.
Brigitte de Prémont | |
Fonctions | |
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Députée de la Troisième circonscription du Pas-de-Calais | |
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Gouvernement | Ve république |
Prédécesseur | Philippe Vasseur |
Biographie | |
Date de naissance | |
Parti politique | UDR, RPR, UMP |
Biographie
De l'adhésion à l'UDR à la suppléance en 1993
En 1971, Brigitte Van Cappel de Prémont, dite Brigitte de Prémont, est élue maire de Bellebrune, commune rurale du Pas-de-Calais, elle n'appartient pas à un parti politique, mais est une femme de droite.
Brigitte de Prémont prend sa carte de l'UDR en 1972. Elle a activement participé à la victoire de Solange Lehembre en 1973 sur le canton de Desvres
En 1976, l'UDR devient le RPR, Brigitte de Prémont décide alors d'y adhérer.
À l'issue des différentes élections municipales, Brigitte de Prémont est toujours reconduite à son poste de maire.
En 1992, elle décide de se présenter aux élections cantonales sur le canton de Desvres et parvient à arracher le canton au PS, alors que leur candidat est Michel Sergent, maire de Desvres, activement présent sur ces terres. Cette victoire l'emmène en 1993 à prendre du galon.
Brigitte de Prémont devient Présidente du SIVOM du canton de Desvres.
De la suppléance en 1993 à la perte du canton de Desvres en 1998
À l'approche des élections législatives en 1993, Philippe Vasseur, qui sera Ministre de l'Agriculture la choisit comme suppléante.
Devenu Ministre en 1995, Brigitte de Prémont accède à la députation jusqu'à la dissolution de 1997, le siège sera alors récupéré par l'ancien Ministre.
Alors qu'elle n'est plus députée, Brigitte de Prémont perd les élections cantonales en 1998, le conseiller qu'elle avait battu en 1992, Michel Sergent récupère les clefs du canton.
La reconquête du terrain déçue
Alors qu'elle ne détient plus que sa mairie de Bellebrune, Brigitte de Prémont voit son ascension politique stoppée.
Néanmoins, une élection cantonale partielle a lieu en 2001 à la suite de la démission de Michel Sergent, son tombeur sur le canton, devenu Sénateur. Brigitte de Prémont se porte candidate avec l'étiquette UMP. Elle parvient à provoquer alternance du canton en étant élue.
Les élections cantonales vont lui être fatales. Face à la vague rose au niveau national, Brigitte de Prémont perd le canton de Desvres. Néanmoins, sa résistance a été assez forte, elle obtient près de 49 % des suffrages et sait compenser le poids de la très socialiste ville de Desvres par d'excellents scores dans les petites communes rurales du canton. Le canton connaît une nouvelle bascule à gauche, Brigitte de Prémont voit ses espoirs de reprise en main du territoire déçus.
L'exclusion puis suspension de l'UMP
En 2008, des élections municipales sont prévues. Brigitte de Prémont se présente sur sa commune et est réélue maire. Néanmoins, c'est à cause d'une autre commune que Brigitte de Prémont va se voir exclue de l'UMP.
Alors qu'elle milite depuis plus de 30 ans pour les différents grands partis de droite, Brigitte de Prémont se charge des municipales à Boulogne-sur-Mer. Sur la ville, Richard Honvault, centriste, membre de l'UMP se déclare candidat depuis 2007 avec une liste rassemblant des personnes de tous horizons politiques entouré de la quasi-totalité des militants UMP de la commune de Boulogne sur Mer (cf. livre de Richard Honvault "Mon engagement pour Boulogne, un centriste au pays de la droite marionnette"). Cependant, la direction de l'UMP en la personne de Philippe Rapeneau lui préfère Annick Valla. Richard Honvault avec le soutien de Brigitte de Prémont décide de maintenir sa liste, dissidente de l’UMP. Face à ces distensions à droite, l'UMP décide d'exclure de ses rangs Brigitte de Prémont pour son implication dans les affaires de la ville. Il est à noter que cette exclusion a valu pour elle, mais aussi pour toute la liste dissidente de l'UMP.
Après 30 ans de militantisme, Brigitte de Prémont, surnommée "Madame" est exclue de l'UMP.
La liste de Richard Honvault obtient deux fois plus de voix que la liste ayant le soutien officiel de l’UMP d’A Valla et 3 sièges contre 1 siège pour A Valla. L’exclusion de l’UMP se transforme alors en suspension pour 3 ans.
L'expérience des Élections régionales
En 2010, Brigitte de Prémont refait surface sur la vie politique régionale en devenant numéro 2 de la « liste des Ch'tis » menée par François Dubout sur la section du Pas-de-Calais. Cette liste recueillant 3,02 % des suffrages exprimés, Brigitte de Prémont n'est pas élue conseillère régionale.
Néanmoins, Brigitte de Prémont sera parvenue à faire obtenir à sa liste plus de 10 % sur le canton de Desvres, avec une première place dans sa commune de Bellebrune.
Implication politique actuelle[Quand ?]
Présidente du Syndicat Intercommunal des eaux de Colembert.
Marie honoraire de Bellebrune.
Membre du Conseil d’administration de l’Association départementale des Maires du Pas-de-Calais.
Président d’honneur de Nouvelle Énergie pour Boulogne (NEB).
Association fondée en 2002 par Richard Honvault, elle rassemble des personnalités issues d’horizons politiques différents. Les 2/3 des adhérents sont sans étiquettes politique et l’autre tiers se répartis entre le Nouveau Centre, l’UMP, le Parti Radical, la Gauche Moderne, et divers écologistes.
Voir aussi
Sources externes
- Rififi à l'UMP, exclusion de l'ancienne députée, Brigitte de Prémont
- Richard Honvault, Jeune centriste au pays de la droite marionnette : mon engagement pour Boulogne-sur-Mer, Autres Talents, 2011.
Liens externes
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