Bouvines
Bouvines est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille et forme, avec quatre autres communes, une petite agglomération, l'unité urbaine de Cysoing, qui appartient à l'aire urbaine de Lille.
Bouvines | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille | ||||
Maire Mandat |
Alain Bernard 2020-2026 |
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Code postal | 59830 | ||||
Code commune | 59106 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bouvinois | ||||
Population municipale |
765 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 282 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 34′ 47″ nord, 3° 11′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 25 m Max. 49 m |
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Superficie | 2,71 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Cysoing (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Templeuve-en-Pévèle | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.bouvines.fr/ | ||||
Bouvines est connue pour la bataille de Bouvines, qui a eu lieu en 1214.
Géographie
Localisation
Bouvines est située au sud-est de Lille, sur la rive droite de la Marque et sur la voie romaine d'Arras à Tournai. Bouvines est à quelques kilomètres dans la plaine au sud-est du parc scientifique de la Haute Borne et de la Cité scientifique (Université Lille I).
Communes limitrophes
Hydrographie
Bouvines est traversée par la Marque à son ouest.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[9] à 10,8 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[11].
Voies de communication et transports
Bouvines compte deux arrêts d'autobus qui vont vers Mouchin et Villeneuve-d'Ascq et qui servent aussi d'arrêts de ramassage scolaire. Bouvines est desservie par une gare qui se situe à l'entrée de Cysoing (les TER vont à Orchies et à Lille-Flandres).
Urbanisme
Typologie
Bouvines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cysoing, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[15] et 10 993 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,8 %), prairies (19 %), zones urbanisées (18,8 %), forêts (3,4 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
Attestée sous la forme Bovines en 1164.
Du latin bovis (« bovin »), à l'origine du nom d'homme Bovius, qui, accompagné du suffixe –inum.[réf. nécessaire]
Histoire
La découverte d'un cimetière mérovingien atteste de l'ancienneté de l'occupation du site. Il semble en particulier que très tôt un pont y ait été édifié pour traverser la Marque. L'origine du nom n'est pas établie : il pourrait venir soit du flamand bouvino, qui signifie terre cultivée, soit du gallo-romain. Un diplôme de 899 de Charles le Chauve mentionne par ailleurs un lieu appelé Bovingole tandis que la charte du comte de Flandre en 1002 fait état de Villa bovinas.
Le , le roi de France Philippe Auguste y remporte la bataille de Bouvines sur une coalition formée du comte de Flandre Ferrand de Portugal et de l'Empereur Otton IV de Brunswick.
Les forces en présence :
- Une coalition montée et payée par Jean sans Terre (absent de la bataille). Autour de 24 000 hommes, dont 2 000 chevaliers.
- L'ost français de Philippe Auguste , Robert de Dreux, duc Eudes de Bourgogne. Environ 20 000 hommes, dont 1 500 chevaliers.
La stratégie des coalisés était d'encercler et mettre en tenaille les forces royales françaises mais la stratégie menée par Jean sans Terre va échouer, car l'espionnage bat son plein. Prévenue d'une éventuelle attaque sur deux fronts, une des parties de l'armée française dirigée par le futur roi Louis VIII écrase les troupes anglaises à la bataille de la Roche-aux-Moines (le ). Grâce notamment à la résistance héroïque de la forteresse commandée par Guillaume des Roches. Jean sans Terre rentre alors en Angleterre et laisse un nombre important de machines de guerres. Il est fort probable que la destinée de la bataille de Bouvines se soit joué ici à La Roche aux Moines. Jean sans Terre ne se retrouve plus qu'avec une seule partie de ses alliés : celle de Otton IV de Brunswick.
Les forces de l'axe regroupent une grande partie des forces basées à Valenciennes, dirigées notamment par Otton IV de Brunswick. Ce dernier veut rapidement éliminer le roi de France. Les forces françaises trouvent une brèche sur le flanc gauche ennemi et prennent à revers les troupes flamandes, le choc est violent et donne vite l'avantage aux forces françaises. Otton IV fuit la bataille qui était perdue.
Cette bataille, remportée par une armée essentiellement composée de miliciens des villes françaises contre une armée de nobles et de féodaux spécialistes de la guerre, a été décrite entre autres par Georges Duby comme un des événements fondateurs et constitutifs de la nation française et du sentiment d'appartenance à la France, au moins pour les habitants du bassin parisien. Si l'on en croit les sources, cette victoire a été chaudement fêtée par le peuple, réuni autour du roi, ce qui a contribué à son prestige. C'est peut-être là le début du mythe populaire du bon roi, qui ne s'effondre qu'avec la Révolution.
Un musée situé à Mons-en-Pévèle, appelé la salle des batailles, valorise cet événement et celui de Mons-en-Pévèle survenu 80 ans plus tard[23].
En 2014, les commémorations officielles ont lieu en présence du prince Louis de Bourbon, héritier du roi Philippe Auguste, du prince Axel de Bourbon-Parme, du prince et de la princesse de Bauffremont, du comte de Beaumont-Beynac et du baron Pinoteau[24].
Selon le géologue M. Meugy (1850), la tourbe était autrefois exploitées dans une partie de la vallée de la Marque (près du lit mineur où on la trouvait sur une épaisseur pouvant atteindre 6 m.) ; Bouvines, Ennevelin et Cysoing, avant que l'exploitation en soit interdite en raison explique-t-il « d'inconvénients graves » dus à une exploitation désordonnée et faite sans surveillance[25].
Entre 1896 et 1932, la ligne de chemin de fer de Saint-Amand à Hellemmes de 32 km dessert la commune.
Politique et administration
Situation administrative
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de la brigade autonome de Cysoing.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2018, la commune comptait 765 habitants[Note 6], en augmentation de 9,13 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Enseignement
Bouvines fait partie de l'académie de Lille.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre, de style gothique du XIIIe siècle, construite entre 1880 et 1885 selon les directives du maire Félix Dehau, inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981 et ses 21 vitraux réalisés entre 1887 et 1906, classés monuments historiques[32] retraçant la bataille de Bouvines[33].
- La fontaine Saint-Pierre où se serait reposé Philippe Auguste avant la bataille.
- L'obélisque commémoratif de la bataille de Bouvines, érigé en 1865 par la commission historique du Nord.
- La cense de la Courte, ancienne ferme de l'abbaye de Saint-Amand.
- Le monastère des Dominicaines, ancienne demeure de la famille de Félix Dehau construite en 1868.
- Église de Bouvines
- Vitrail de l’église
- Vitrail de l’église
- La cense de la Courte
- Monuments aux morts 1214-1914
- Mairie
- Chapelle Saint-Léonard
- Obélisque commémorant la bataille du 27 juillet 1214, inauguré en 1865.
- La Marque du pont de Bouvines
- Fontaine Saint-Pierre à Bouvines
- Philippe-Auguste, le géant de Bouvines
Personnalités liées à la commune
- Félix Dehau (1846-1934), maire de Bouvines pendant 62 ans.
- Achille Pierre Deffontaines (1858-1914), général.
- Pierre-Thomas Dehau (1870-1956 ), fils du précédent, dominicain.
Site classé
L'ensemble formé par le champ de bataille de Bouvines et ses abords, sur le territoire des communes d'Anstaing, Baisieux, Bourghelles, Bouvines, Camphin-en-Pévèle, Chéreng, Cysoing, Fretin, Gruson, Louvil, Sainghin-en-Mélantois et Wannehain est classé parmi les sites du département du Nord[34].
Pour approfondir
Bibliographie
- Ouvrage collectif, Bouvines 1214-2014, un lieu de mémoire, Philippe Marchand et Françoise Verrier, 2014.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station météofrance Lille-Lesquin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bouvines et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Cysoing », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- http://www.roepstem.net/vlaanderen.html#inhoud
- Cédric Gout, « Mons-en-Pévèle: samedi prochain, la Salle des Batailles hissera haut le pavillon de l’histoire locale », Voix du Nord, (lire en ligne).
- http://www.lavoixdunord.fr/region/800-ans-apres-pourquoi-il-ne-faut-pas-oublier-la-ia0b0n2294341
- Essai de géologie pratique sur la Flandre française, par M. Meugy, membre résident, in Mémoires de la Société royale des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille ; imprimerie L. Danel, 1852 (Livre numérique Google : ) ; voir p 80, chapitre "Vallée de la Marque")
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Bouvines en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population du Nord en 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Notice no PA00107387, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- cf. Le guide culturel "Bouvines, l'église et la bataille" par J.L. Pelon et M. Chopin (APAD 2008) disponible en mairie de Bouvines
- « Décret du 25 juillet 2014 portant classement d’un site », sur légifrance.fr (consulté le ).
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