Bouilly-en-Gâtinais

Bouilly-en-Gâtinais est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Bouilly et Gâtinais (homonymie).

Bouilly-en-Gâtinais

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Pithiviers
Intercommunalité Communauté de communes du Pithiverais
Maire
Mandat
Philippe Verneau
2020-2026
Code postal 45300
Code commune 45045
Démographie
Gentilé Bouillerins[1]
Population
municipale
316 hab. (2018 )
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 05′ 46″ nord, 2° 17′ 07″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 122 m
Superficie 15,96 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pithiviers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Malesherbes
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Bouilly-en-Gâtinais
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Bouilly-en-Gâtinais
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Bouilly-en-Gâtinais
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Bouilly-en-Gâtinais

    Dénomination

    L'actuelle dénomination a été officialisée en 1933. Auparavant, la commune était désignée sous le nom de Bouilly, appellation toujours utilisée dans le langage courant.

    Géographie

    Localisation

    Carte de la commune de Bouilly-en-Gâtinais et des communes limitrophes.

    La commune de Bouilly-en-Gâtinais se trouve dans la quadrant nord du département du Loiret, dans la région agricole du Gâtinais riche[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 35,2 km d'Orléans[4], préfecture du département, à 9,0 km de Pithiviers[5], sous-préfecture, et à 9,0 km de Pithiviers, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Pithiviers[3].

    Les communes les plus proches sont : Courcelles (2,6 km), Vrigny (3,3 km), Bouzonville-aux-Bois (3,7 km), Ascoux (4,3 km), Chambon-la-Forêt (4,4 km), Nancray-sur-Rimarde (4,7 km), Laas (5,7 km), Boynes (6,3 km), Courcy-aux-Loges (6,3 km) et Yèvre-la-Ville (6,4 km)[6].

    La commune est divisée en deux parties distinctes : le bourg et le hameau de Verrines qui compte chacun autant d'habitants.

    Sa proximité de la forêt d'Orléans et de la rivière Rimarde place la commune comme dernier rempart de la zone de grande culture du Gâtinais.

    Lieux-dits et écarts

    Verrines.

    Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Bouilly-en-Gâtinais comprend une ZNIEFF[INPN 1] de type 2[Note 1], dénommée « Massif forestier d'Orléans ». D'une superficie de 36 086 hectares, elle s'étend sur 37 communes, dont Bouilly-en-Gâtinais[DREAL 1]. Son altitude varie entre 126 et 174 m[INPN 2]. La forêt d'Orléans repose pour l'essentiel sur des terrains de nature comparable à celle des terrains de la Sologne (Burdigalien) épandus sur le coteau de Beauce. Les formations végétales sont donc plutôt acidoclines à acidiphiles avec des secteurs secs et d'autres très humides. L'intérêt dépasse les contours complexes du massif domanial et s'étend également aux lisières et enclaves privées qui le prolongent[INPN 3].

    Histoire

    Aux temps de la Gaule, Bouilly était située à la frontière des peuplements des Sénons à l'est et des Carnutes à l'ouest.

    Sous l'Ancien Régime, jusqu'à la départementalisation en 1790 puis à la réorganisation des diocèses qui s'est ensuivie, Bouilly était déjà rattachée au diocèse d'Orléans, à la différence de nombre de paroisses auxquelles on a adjoint le suffixe « du-Gâtinais » ou « en-Gâtinais », et qui étaient généralement rattachées à l'ancien diocèse de Sens.

    Urbanisme

    Typologie

    Bouilly-en-Gâtinais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[7],[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pithiviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

    Voies de communication et transports

    Réseau routier principal de la commune de Bouilly-en-Gâtinais (avec indication du trafic routier 2014).

    Risques naturels et technologiques

    La commune de Bouilly-en-Gâtinais est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses [12]. Entre 1989 et 2019, deux arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulées de boues[13].

    Risques naturels

    Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[14].

    Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[15]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie sud du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[16].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[17]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[13].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un itinéraire structurant supportant un fort trafic (l'autoroute A19)[12],[18].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse de Bouilly acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[19] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[20]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[21].

    La commune change de dénomination en 1933 et prend le nom de Bouilly-en-Gâtinais. Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[22].

    Positionnement de la commune de Bouilly-en-Gâtinais dans la communauté de communes du Pithiverais.

    La commune est membre de la Communauté de communes de Beauce et du Gâtinais depuis sa création le [23] jusqu'au , date à partir de laquelle elle fait partie de la communauté de communes du Pithiverais[24].

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Bouilly était rattachée sur le plan ecclésiastique à l'ancien diocèse d'Orléans, sur le plan judiciaire au bailliage royal de Yèvre-le-Châtel[25], sur le plan militaire au gouvernement d'Orléans et sur le plan administratif à la généralité d'Orléans[26].

    La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Bouilly-en-Gâtinais est alors incluse dans le canton de Vrigny, le district de Pithiviers et le département du Loiret[27].

    La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[28]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[29]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[30]. L'acte II intervient en 2003-2006[31], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Bouilly-en-Gâtinais aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
    DistrictPithiviers1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Pithiviers de 1790 à 1795[22],[27]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[32].
    CantonVrigny1790-1801Administrative et électoraleLe 10 février 1790, la municipalité de Bouilly est rattachée au canton de Vrigny[33]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Beaune1801-1806Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[34]. Bouilly-en-Gâtinais est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801) au canton de Beaugency[35],[22].
    Pithiviers1806-2015En 1806, la commune est rattachée au canton de Pithiviers[36].
    Malesherbes2015-ÉlectoraleLa loi du [37] et ses décrets d'application publiés en février et [38] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Malesherbes[38]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[39].
    ArrondissementPithiviers1801-1926AdministrativeBouilly-en-Gâtinais est rattachée à l'arrondissement de Pithiviers par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801)[22],[35].
    Orléans1926-1942Sous la Troisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la reconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État, Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par décret du 10 septembre 1926[40]. Bouilly-en-Gâtinais est ainsi transférée de l'arrondissement de Pithiviers à celui d'Orléans[41],[42].
    Pithiviers1942-AdministrativeLa loi du 1er juin 1942 rétablit l'arrondissement de Pithiviers[42]. Bouilly-en-Gâtinais est alors rattachée à l'arrondissement de Pithiviers[43].
    Circonscription législative5e circonscription2010-ÉlectoraleLors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[44],[45]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[46]. La réforme n'affecte pas Bouilly-en-Gâtinais qui reste rattachée à la cinquième circonscription[47].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Bouilly-en-Gâtinais est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[43], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Bouilly-en-Gâtinais, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[48], pour un mandat de six ans renouvelable[49]. Il est composé de 11 membres[50]. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2007 Gilles Luchard   agriculteur
    mars 2014 mai 2020 Philippe Verneau[51]   agriculteur exploitant
    mai 2020 En cours Philippe Verneau[51],[52]   Agriculteur

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    Au 31 décembre 2016, la commune est membre du SITOMAP de la région Pithiviers, créé en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 4], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[53]. Un réseau de huit déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est située sur la commune de Pithiviers[54].

    L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées dans l'outil de traitement appelé BEGEVAL[55], installé à Pithiviers et géré par le syndicat de traitement Beauce Gâtinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composé d’un centre de valorisation matière qui trie les emballages issus de la collecte sélective, les journaux-magazines et les cartons de déchèteries, et d’un centre de valorisation énergétique qui incinère les ordures ménagères résiduelles et le tout-venant incinérable des déchèteries ainsi que les refus du centre de tri[56].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Pithiverais en application de la loi NOTRe du [57].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[58]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Bouzonville-aux-Bois - Bouilly-en-Gâtinais, un syndicat créé en 1946 desservant deux communes (Bouilly-en-Gâtinais et Bouzonville-aux-Bois)[59],[60],[61]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[62],[63].

    Assainissement

    La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[64], est assurée par la commune elle-même[65]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 370 EH, soit 56 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration de type filtre à sable[66],[67].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[68]. La Communauté de communes de Beauce et du Gâtinais a créé en 1999 un service public d'assainissement non collectif (SPANC) qui a pour missions la vérification de la conception et de l’exécution des ouvrages pour les installations neuves ou réhabilitées et la vérification périodique du bon fonctionnement et de l’entretien des installations existantes[69],[70]. Depuis le , c'est la communauté de communes du Pithiverais qui assure ce service, à la suite de la fusion des communautés de communes de Beauce et du Gâtinais, du Cœur du Pithiverais et du Plateau Beauceron.

    Prix de l'eau

    Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets, etc.)[71]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisée des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[72]. Le prix au m3 est calculé pour une consommation annuelle de 120 m3 (référence INSEE)[73].

    DomaineCommune201020112012201320142015
    Eau potableBouilly-en-GâtinaisNC[74]NC[75]NC[76]1,45[77]1,45[78]1,45[79]
    Loiret1,76[80]1,7[81]1,66[82]1,69[83]
    France1,93[80]1,96[81]2,00[82]2,03[83]
    AssainissementBouilly-en-GâtinaisNC[74]NC[75]NC[76]2,95[78]3,18[79]
    Loiret2,07[80]2,19[81]2,25[82]2,38[83]
    France1,73[80]1,82[81]1,85[82]1,89[83]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[84]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[85].

    En 2018, la commune comptait 316 habitants[Note 5], en diminution de 9,2 % par rapport à 2013 (Loiret : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    452452459434517509502514545
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    559523506491491469478456427
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    395378380340328314298302287
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    240247261277260302313344329
    2018 - - - - - - - -
    316--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[86].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La vocation économique y est principalement agricole avec une tradition de la culture de la pomme de terre en plus des cultures traditionnelles (blé, orge, maïs, colza et betteraves à sucre).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Martin.

    Dans le bourg, l'église Saint-Martin restaurée est ornée de vitraux modernes, don d'un habitant de la commune.

    La mare, située sur la route de Vrigny, avec son pavement et sa ceinture de murs est représentative des aménagements effectués pour abreuver les animaux.

    Héraldique

    Blason
    D'argent fretté d'azur de six pièces, les claires-voies centrales chargées de quatre roses de gueules.
    Détails
    Adopté le 30 octobre 2017.

    Notes et références

    Notes

    1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Inventaire national du patrimoine naturel

    Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

    Autres sources

    1. « Gentilés des communes du Loiret », sur www.habitants.fr (consulté le ).
    2. « Zonage en petites régions agricoles », sur http://agreste.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre "Bouilly-en-Gâtinais" et "Orléans" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Orthodromie entre "Bouilly-en-Gâtinais" et "Pithiviers" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    6. « Villes les plus proches de Bouilly-en-Gâtinais », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret- Liste des risques par commune », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Risques recensés sur la commune de Bouilly-en-Gâtinais », sur http://www.georisques.gouv.fr/.
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    15. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    16. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur de Bouilly-en-Gâtinais », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
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    18. « Dossier départemental des risques majeurs - le risque de transport de matières dangereuses. », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
    19. Motte 2003, p. 24.
    20. Motte 2003, p. 23.
    21. « Les grands principes de la loi municipale de 1884 », sur le site du sénat, (consulté le ).
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    24. « Arrêté portant fusion de la Communauté de Communes Beauce et du Gâtinais, de la Communauté de Communes « Le cœur du Pithiverais » et de la Communauté de Communes du Plateau Beauceron et portant création de la Communauté de Communes du Pithiverais - Recueil des actes administratifs spécial n°45-2016-051 », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ).
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    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

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    • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 1, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 2, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, présentation en ligne)
    • Jean-Louis Masson, Provinces, départements, régions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).
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